L’Etat s’allège dans Orange et gagne 584 millions d’euros

par Hélène Marcy le 12/10/2014

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La cession par Bpifrance de 1,9% du capital de l’opérateur Orange, annoncée en début de semaine, se fera au prix de 11,60 euros par action, selon un arrêté publié vendredi, et rapportera donc environ 584 millions d’euros à la la banque publique d’investissement.

« Le transfert au secteur privé d’une part du capital de la société Orange s’effectuera par cession par Bpifrance Participations de 50.328.822 actions représentant 1,90% du capital par placement en France et à l’étranger, garanti par un syndicat bancaire, au prix unitaire de 11,60 euros », détaille l’arrêté, daté du 3 octobre et publié vendredi au Journal officiel. La cession devrait donc rapporter 583,8 millions d’euros à l’organisme public.

Bpifrance avait annoncé le 30 septembre avoir engagé la cession de cette participation, précisant qu’à l’issue de l’opération, elle détiendrait encore 11,6% de l’opérateur historique de télécoms, et 25,04% conjointement avec l’Etat français.Le 30 septembre, avant l’annonce de l’opération, l’action Orange avait clôturé à 11,29 euros.


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Rappelons que l’ADEAS et la CFE-CGC ont demandé la mise en œuvre d’une offre réservée aux personnels, comme c’était initialement prévu dans les lois de privatisation : nous attendons la réponse au courrier que nous avons adressé à Monsieur Macron.

Taux d’intérêts et PEG Orange : quel impact, quel arbitrage ?

par Jean-Jacques Marchi le 08/10/2014

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L’obligation, passage obligé pour l’actionnaire salarié ?

Pour beaucoup d’investisseurs, pris en tenaille entre des produits monétaires qui ne rapportent plus rien et des actions dont les cours varient en dents de scie, le choix des obligations s’impose comme un choix naturel, sorte de « juste milieu » qui combinerait risque faible et performance honorable. Cette perception explique le choix prépondérant des salariés pour des fonds dans lesquels les obligations sont largement représentées.

Aussi, dans le cadre du PEG Orange, il est difficile d’éviter les obligations, sauf à choisir Orange Actions, Cap’Orange ou à conserver Pages Jaunes, avec le risque afférent aux actions et à la non-diversification. Les autres fonds sont constitués d’obligations, à des degrés divers, voire majoritaires pour Equilibris et Evolutis.

Qu’est-ce qu’une obligation ?

L’obligation est la fraction d’un emprunt émis par un état (les emprunts d’état ou OAT), une collectivité ou une société. En achetant une obligation, vous devenez créancier de l’émetteur. Comme un banquier le fait, vous prêtez de l’argent sur une certaine durée. Durant la « vie » de l’obligation (5 à 10 ans en général), vous attendez le versement d’un intérêt (appelé ici « coupon », versé annuellement) et le remboursement, à l’échéance, du capital investi. Il existe de nombreuses variétés d’obligations, mais le principe reste le même. Rien à voir, donc, avec l’action qui vous rend propriétaire d’un « morceau » de l’entreprise.

Peu de particuliers possèdent, en direct, des obligations. D’une part, leur gestion est sophistiquée ; d’autre part, la constitution d’un patrimoine obligataire diversifié nécessite du temps et des moyens financiers que la plupart d’entre nous n’a pas. L’accès aux obligations passe donc, pour le commun des mortels, par des fonds obligataires et de ce fait par leurs gestionnaires spécialisés.

L’inconvénient majeur des obligations est de ne pas conserver le pouvoir d’achat de l’argent investi sur de longues périodes, notamment lorsque celles-ci sont marquées par des phases d’inflation. L’investisseur de très long terme (plus de 10 ans) aura donc tout intérêt à « mettre le paquet » sur les actions.

Les risques des obligations

Le possesseur d’obligations, que ce soit en direct ou via des fonds, court deux grands risques : la défaillance de l’émetteur et la remontée des taux. Revenons-y plus en détail.

Le risque de défaillance de l’émetteur (impossibilité pour lui de rembourser) existe. Toutefois, dans le cadre d’un fond obligataire, les risques sont répartis entre de multiples émetteurs, et donc sous contrôle, sauf à envisager un scénario catastrophe qui affecterait tous les actifs financiers et les ferait plonger d’un seul coup.

La remontée des taux est un risque plus réel pour l’investisseur dans un fond obligataire. En effet, comme des actions, les obligations déjà émises sont cotées sur le marché dit « secondaire » (le marché de l’occasion, en quelque sorte) et peuvent être achetées ou vendues. Lorsque les taux montent, les nouvelles émissions obligataires sont faites à un taux d’intérêt plus intéressant (par exemple 4% au lieu de 3%) ce qui dévalorise les obligations déjà émises. En effet, qui voudrait d’une obligation rapportant 3% lorsque sur le marché les nouvelles obligations promettent du 4% ? Le cours des obligations à 3% diminue alors pour s’ajuster sur un coupon à 4%. Le phénomène inverse est également possible : la baisse des taux (des obligations nouvellement émises) produit la hausse de la valeur des obligations anciennes.

Des taux qui devraient remonter

Actuellement, les taux d’intérêt sont historiquement bas ; en toute logique, ils ne peuvent que monter. Il y a donc potentiellement un risque de baisse des obligations déjà émises. Reste à savoir quand, et comment.

Sur le « quand », seule une personne douée de dons de voyance pourrait nous éclairer. Cela peut être dans quelques mois ou dans quelques années. Mais on parle actuellement d’un risque d’augmentation des taux hors Union Européenne.

Sur le « comment », on peut envisager une hausse en « mode gérable » ou en « mode panique ». En « mode gérable », les gérants de fonds sauront limiter la casse pour les investisseurs individuels que nous sommes. Ils sont familiers de techniques telles que (liste non exhaustive) :

  • la diversification géographique pour profiter des écarts de taux entre les différentes zones, du dynamisme de certains pays et des « effets devise » ;
  • les arbitrages sur la durée des obligations. En effet, investir dans des obligations à court terme (1 à 3 ans) réduit l’impact d’une hausse des taux ;
  • le panachage entre obligations à taux fixe et à taux variable ;
  • le recours à des obligations convertibles en actions (« Océanes »).

En « mode panique », suite à un « tsunami économique » apporté par des évènements graves provoquant la perte de confiance des acteurs économiques, les baisses seront très substantielles, mais ce sera le cas pour tous les actifs : actions, obligations, immobilier, monnaie… Car tout notre système économique est basé sur la confiance des acteurs et ce que les économistes appellent « les anticipations positives » (autrement dit : « tout ira mieux demain »). Ajoutons-y les effets de la mondialisation qui ferait qu’aucun pays ne serait épargné. Seul le possesseur de métaux précieux (or, argent) sous leur forme physique ou de biens pouvant faire l’objet de troc devrait s’en sortir, s’il ne se fait pas dérober son « trésor » par des individus envieux…

Cela dit, la probabilité d’une hausse brutale des taux d’intérêts reste contenue, car nos états impécunieux financent leurs déficits par la dette. Charité bien ordonnée commençant par soi-même, ces états sont prêts à tout (politiques « non conventionnelles », création monétaire débridée, agitation du spectre de la déflation) pour que les taux d’emprunt restent bas, le plus bas possible…

La sagesse de l’investisseur

En tant qu’investisseur, il faut garder à l’esprit que le risque zéro n’existe pas, d’où l’intérêt d’un minimum de diversification de ses avoirs, et la nécessité de prendre du recul par rapport à des discours lénifiants émanant des politiques et des financiers, discours qui veulent nous faire croire que ce qui est improbable est définitivement impossible.

Rappel

Composition des différents fonds du PEG Orange

Fonds Actions Obligations Monétaire
Orange Actions 100% actions Orange
Dynamis solidaire 60 à 70% 30 à 40%
Evolutis jusqu’à 30% dominante marginal
Equilibris mix d’obligations et de valeurs monétaires
Solocal Essentiellement actions (ex Pages Jaunes – plus d’achat possible dans le PEG Orange)

Composition des différents fonds sur PERCO Orange

Fonds Actions Obligations Monétaire
PERCO Actions 100% actions
PERCO Obligations 100% obligations
PERCO Monétaire 100 % Monétaire de la zone Euro.
Fongepargne Insertion Emplois Dynamique d’environ 90 % en actions cotés respectant les critères ISR entre 5 % et 10% dans des titres émis par des entreprises dites « solidaires » sélectionnées en fonction de critères sociaux

Cession de 1,9% du capital d’Orange par la BPI : à quand l’ORP ?

par Hélène Marcy le 01/10/2014

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Suite à l’information délivrée ce matin par Les Echos, la CFE-CGC Orange et l’ADEAS écrivent au Ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique pour lui demander quand interviendra l’offre réservée aux personnels (ORP) qui devrait lui être associée.

Les deux organisations renouvellent à cette occasion leur demande de suspension du dividende, supérieurs aux bénéfices depuis 2012.

Télécharger le fac similé du courrier en pdf :
pdfCourrier_CFE-CGC_E.Macron_Cession_capital_BPI_1octobre2014.pdf

(more →)

OPA d’Orange sur Jazztel : l’ADEAS et la CFE-CGC s’opposent à toute surenchère.

par Hélène Marcy le 18/09/2014

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La CFE-CGC Orange et l’ADEAS (Association pour la Défense de l’Épargne et de l’Actionnariat des Salariés) ont pris acte de la décision du Conseil d’Administration d’Orange de lancer une OPA amicale sur Jazztel, au prix de 3,4 milliards d’euros, soit 13 euros par action, et s’opposeront à toute surenchère sur cette offre.

Alken Asset Management réclame 20 euros par action

La CFE-CGC et l’ADEAS ont découvert les revendications extravagantes du fonds spéculatif Alken Asset Management, qui considère que l’offre d’Orange, pourtant évaluée à 34% de plus que la capitalisation boursière de Jazztel, ne prend pas en considération toutes les synergies que les acteurs dégageront de cette opération. Alken Asset Management refuse donc de vendre ses parts (5% du capital de Jazztel) en dessous de 20 € par action.

Selon les analystes, cette opposition ne devrait pas empêcher l’opération de se conclure… même si le volume des transactions réalisées sur le titre Jazztel avant l’annonce de l’OPA (3 fois la moyenne journalière des achats habituels sur ce titre) pourrait laisser supposer un délit d’initié.

Des synergies industrielles… mais un risque en termes de conséquences sociales

Jazztel est déjà le principal client d’Orange Spain en tant que MVNO. Si l’opération revêt un intérêt industriel évident, la CFE-CGC et l’ADEAS sont naturellement préoccupés des conséquences sociales de ce rapprochement. Rappelons notamment que Jazztel a déjà délocalisé une très grande partie de ses centres d’appel au Chili et en Colombie… bien que l’Espagne connaisse le taux de chômage que l’on sait.

En tout état de cause, et sachant que le personnel d’Orange détient 5% du capital (second actionnaire de l’entreprise après l’Etat qui en détient 27%), la CFE-CGC Orange et l’ADEAS s’opposeront fermement à toute surenchère qui pourrait intervenir de la part de la Direction sur le niveau financier de l’offre.

 

Télécharger le communiqué en pdf : pdfCdP_CFE-CGC-Orange_ADEAS_OPA-Jazztel_18septembre2014.pdf

Cap’Orange : l’opération est terminée

par Hélène Marcy le 08/08/2014

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Nous recevons encore régulièrement des demandes d’informations sur l’opération Cap’Orange, dont la souscription est maintenant clôturée. Voici donc les dernières étapes de l’opération, telles qu’elles ont été communiquées par la Direction d’Orange sur l’intranet de l’entreprise, et par Amundi, qui a informé par mail chaque souscripteur.

Prix de souscription définitif et période de rétractation

  • Le prix de souscription définitif a été arrêté à 9,69 € par action, le premier juillet 2014.
  • A l’issue de la période de rétractation qui s’est terminée le 7 juillet, le total des souscription a atteint 16,9 millions d’actions (cf intranet Orange, accessible depuis votre poste de travail), soit un peu plus que les 16 millions dédiées à l’opération, rendant nécessaire l’application d’une formule de réduction.

Formule de réduction des souscriptions et modalités de mise en œuvre

Un plafond unique de 906 actions par souscripteur (y compris les actions offertes) a été défini, permettant de servir le maximum de souscriptions à 100% tout en respectant l’enveloppe globale des 16 millions d’actions (y compris l’abondement).

  • Les demandes inférieures ou égales à ce plafond ont été intégralement servies.
  • Les demandes supérieures ont été ramenées au niveau de ce plafond de 906 actions dont 680 actions achetées et 226 actions offertes au titre de l’abondement.
  • En cas de souscription aux 2 formules (garantie et classique), les 906 actions allouées ont été réparties au prorata de la demande initiale par formule.
  • Chaque souscripteur a été informé par mail par Amundi, le 16 juillet 2014, de la formule de réduction et de son attribution personnelle définitive, répartie sur les deux formules, et du montant de la CSG/CRDS (8%, qui s’appliquent sur l’abondement par l’entreprise) qu’il a à régler.

Livraison et paiement des titres

  • Depuis le 8 août, les parts que vous avez souscrites dans les formules Cap’Orange Garanti 2014 et Cap’Orange Classique 2014 sont visibles sur votre compte Amundi (https://www.amundi-ee.com).
    Ces parts ont été valorisées le 31 juillet 2014, au prix de souscription de l’offre soit 9,69 €.
    La valeur liquidative du FCPE Cap’Orange Garanti 2014 est calculée chaque fin de mois. La prochaine valeur sera affichée le 31 août 2014 et tiendra compte des modalités de calcul de la garantie.
    La valeur liquidative du FCPE Cap’Orange Classique 2014 est calculée quotidiennement sur la base du cours d’ouverture de l’action Orange.
    La valeur des parts de chaque fonds va donc désormais évoluer de manière indépendante.
  • Le montant de votre souscription (incluant toute la CSG/CRDS sur l´abondement) a été prélevé sur votre compte bancaire soit au comptant le 23 juillet 2014 ou en 5 fois sans frais, selon les modalités auxquelles vous avez souscrit.

Calendrier des prélèvements pour le paiement en 5 fois sans frais

  • 20 % le 23 juillet 2014 (auquel s´ajoute la totalité de la CSG/CRDS),
  • 20 % le 23 septembre 2014,
  • 20 % le 24 novembre 2014,
  • 20 % le 23 février 2015,
  • 20 % le 25 mai 2015.

Vérifiez que votre compte soit suffisamment approvisionné pour chaque prélèvement. Le cas échéant, vous pouvez toujours demander le déblocage d’avoirs disponibles sur votre PEG Amundi (via www.amundi-ee.com) pour financer votre achat.

Qui sont les actionnaires individuels français?

par Hélène Marcy le 27/06/2014

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Après les actionnaires salariés, voyons maintenant le portrait des actionnaires individuels, dressé par une étude Havas / CSA, apparemment la première du genre, qui a pas mal intéressé la presse ces derniers jours… Elle nous aidera aussi à mieux connaître les salariés actionnaires, puisque selon Debory Eres, cité hier, « Les actionnaires salariés représentent désormais la quasi-totalité des actionnaires individuels »

L’Expansion en livre une synthèse rapide à lire, avec la typologie des actionnaires individuels fournie par l’étude :


Sur le site de CSA, vous trouverez la présentation complète des résultats.

 

Comment l’actionnariat salarié se porte t-il en France ?

par Hélène Marcy le 26/06/2014

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Après notre focus sur l’actionnariat salarié chez Orange, vous serez peut-être surpris d’apprendre que la France est championne d’Europe de l’actionnariat salariés. Il en ressort notamment que la part du capital détenu par les salariés chez Orange (4,67%) est supérieure à la moyenne française (3,7%).

Vous pouvez retrouver des graphiques et éléments de l’étude sur le blog de Debory Eres, joyeusement intitulé « Et si on parlait partage du profit »…

Cap’Orange : vous pourrez confirmer ou rétracter vos demandes entre le 2 et le 7 juillet

par Hélène Marcy le 24/06/2014

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Selon les informations diffusées sur l’intranet Orange, « 17,3 millions d’actions ont été souscrites par près de 33 000 personnes, soit un nombre d’actions légèrement supérieur aux 16 millions d’actions proposées dans le cadre de cette offre. »

Les prochaines étapes de l’opération Cap’Orange, dont nous vous avons présenté le mécanisme en mai dernier, auront lieu en juillet prochain :

  • 1er juillet 2014 : fixation du prix de souscription définitif,
    égal à la moyenne des cours d’ouverture de l’action Orange sur NYSE-Euronext Paris, pendant 20 séances de Bourse (du 3 juin au 30 juin 2014 inclus) moins une décote de 20 %.
    Il sera communiqué sur l’intranet Orange ou en appelant le 0800 20 20 20
  • 2 au 7 juillet 2014 : période de rétractation/souscription définitive.
    Vous pourrez annuler la totalité de votre réservation à l´une ou l´autre des formules ou aux deux sur www.cap.orange.com.
    Si vous n´aviez pas réservé d´actions entre le 16 et le 31 mai, vous pouvez souscrire un maximum de 20 actions. Sans rétractation de votre part, après le 7 juillet, votre réservation devient une souscription définitive et irrévocable.
  • 9 juillet 2014 : réduction éventuelle d’attribution
    Si, après la période de rétractation, la souscription reste supérieure au nombre d’actions proposées, il sera procédé à une réduction individuelle des demandes, par la fixation d’un montant de souscription maximum par personne, et écrêtage de toutes les demandes dépassant ce plafond.
  • 16 juillet 2014 : vous connaîtrez le nombre d’actions obtenues et le montant à régler.
    Si vous souhaitez utiliser des avoirs disponibles dans votre PEG pour régler les nouvelles actions et que vous n’avez pas encore formulé votre demande le remboursement sur www.amundi-ee.com, il sera grand temps de le faire, les prélèvements démarrant le 23 juillet 2014.

Édit du 27 juin 2014 :

Nos collègues de filiales nous rappellent à juste titre que l’offre Cap’Orange n’est pas accessible à tous les salariés du Groupe en France, toutes les filiales n’étant pas adhérentes au PEG. Vous pouvez retrouver la liste des filiales adhérentes en annexe de la décision unilatérale de septembre 2013 portant avenant à l’accord PEG Orange :
decision unilatérale déblocage PEG Avenant du 13 09 2013 au PEG;

AG des actionnaires d’Orange : réponses de la Direction aux questions écrites de l’ADEAS

par Hélène Marcy le 23/06/2014

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Nous avions fait en sorte de poser des questions précises limitant le risque d’obtenir des réponses « langue de bois »… mais c’était compter dans l’imagination de la Direction… Pour commencer, elle a fait le choix, que la loi autorise, de répondre par écrit, les réponses étant publiées sur le site corporate d’Orange. Comme il faut un peu les chercher, nous facilitons la tâche de nos lecteurs en leur fournissant le lien direct.

Si les réponses relèvent de l’exercice convenu et du jeu de rôle, il semblerait que nos questions aient eu des conséquences concrètes. Il se pourrait par exemple que nous ne soyons pas étrangers à la saisine de la commission de déontologie de la fonction publique, qui a examiné la situation de Monsieur Ramon Fernandez le 12 juin dernier, d’après cet article de l’Opinion.

Concernant le soutien de la Direction aux associations internes, compte-tenu de la manière dont les réponses sont libellées, l’ADEAS tient à préciser :

  • qu’elle ne perçoit aucune subvention de l’entreprise
  • que son président a effectivement été consulté en ce qui concerne la mise en place de l’Offre réservée au personnel « Cap’Orange » (sans cependant que toutes ses recommandations aient été suivies)
  • que l’ADEAS a en effet bénéficié quelques fois (qui se comptent sur les doigts de la main) de salles de réunion dans les locaux d’Orange… sans pour autant que la Direction relaie de quelque manière que ce soit ses invitations aux personnels.

Les réponses de la Direction peuvent se comprendre comme une ouverture à l’égard de l’ADEAS. Devons nous en user, au risque de perdre notre indépendance et notre liberté de parole ? Ce n’est pas notre option : ce qui compte avant tout pour nous, c’est bien la défense du personnel actionnaire d’Orange, dans une entreprise pérenne et durable.

AG des actionnaires d’Orange : l’aberration des dividendes supérieurs aux bénéfices continue !

par Hélène Marcy le 26/05/2014

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L’Assemblée Générale des actionnaires d’Orange aura lieu mardi 27 mai 2014 à partir de 16 heures. Si la dénomination sociale de l’entreprise a changé, les pratiques financières délétères perdurent : pour la 3ème fois dans l’histoire de l’entreprise, et le 2ème exercice consécutif, on proposera aux actionnaires de se voter un dividende supérieur aux bénéfices de l’entreprise.

La CFE-CGC et l’ADEAS (Association de Défense de l’Epargne et de l’Actionnariat Salariés) dénoncent une nouvelle fois cette aberration, qui ampute l’entreprise des moyens dont elle a besoin pour investir et développer son business. La CFE-CGC regrette que la résolution qu’elle avait proposé de présenter à l’AG des actionnaires pour une suspension momentanée du dividende n’ait pas pu être soumise au vote des actionnaires.

Télécharger le communiqué en PDF : pdfCdP_CFE-CGC-Orange_AG-actionnaires-et-dividendes_26mai2014.pdf