Election des représentants du personnel actionnaire dans le fonds Cap’Orange

par Hélène Marcy le 08/12/2014

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Elections Cap’Orange : vote électronique du 7 janvier 8h au 13 janvier 14h

Du 7 au 13 janvier prochains, tous les porteurs de part du fonds Cap’Orange sont appelés à élire leurs représentants au Conseil de Surveillance du fonds.

Les salariés actionnaires peuvent enfin prendre le pouvoir !

La directive européenne du 11 juillet 2007 sur le droit des actionnaires (2007/36/CE) et les recommandations de l’AMF (Autorité des Marchés Financiers) imposent une gouvernance majoritaire des salariés dans les fonds d’épargne salariale. La CFE-CGC & l’ADEAS se battent depuis 3 ans pour qu’elles soient appliquées à Orange… et il était impossible de créer un nouveau fonds sans respecter ces règles. C’est pourquoi vous allez élire vos représentants au Conseil de Surveillance du fonds Cap’Orange, première étape vers la régularisation de la gouvernance des fonds du PEG (Plan Epargne Groupe) d’Orange.

Cap’Orange : première étape.

Le fonds Cap’Orange résulte de la dernière Offre Réservée aux Personnels d’Orange, à laquelle plus de 32 000 personnes ont souscrit. Les 16 millions d’actions, acquises au prix unitaire de 9,69 €, représentent 0,6% du capital d’Orange, qui s’ajoutent aux autres actions détenues par le personnel (essentiellement dans le fonds Orange Actions du PEG).

Les personnels détiennent désormais 5,13% du capital de l’entreprise. La loi n° 2014-384 du 29 mars 2014, dite « loi Florange » stipule que les actions au nominatif détenues depuis plus de 2 ans donnent des droits de vote doubles : en 2016, les personnels disposeront donc de plus de 10% des droits de vote à l’Assemblée Générale (AG) des actionnaires d’Orange.

A quoi sert le Conseil de Surveillance du fonds Cap’Orange ?

Le Conseil de Surveillance représente les actionnaires du fonds. Cap’Orange étant exclusivement composé d’actions Orange :

–          Il vote les résolutions proposées par le Conseil d’Administration d’Orange en AG des actionnaires. S’agissant d’un vote en bloc, il a un poids supérieur aux votes des actionnaires individuels.

–          Il peut poser des questions et proposer des résolutions à l’Assemblée Générale des actionnaires d’Orange

Bien sûr, le Conseil de Surveillance supervise la gestion du fonds. Les personnels devenant majoritaires de droit, ils pourront influer sur la gestion, par exemple pour limiter les frais facturés par la banque gestionnaire (Amundi).

Que défend la CFE-CGC dans le cadre de l’actionnariat salariés ?

La CFE-CGC siège depuis l’origine dans tous les fonds du PEG d’Orange. C’est ainsi qu’elle peut, avec l’ADEAS, vous proposer régulièrement une lettre de l’Epargne et de l’Actionnariat Salariés, ainsi que des Flashs pratiques, qui permettent à chacun de mieux gérer son épargne salariale.

Agir au travers de l’actionnariat salarié est aussi l’une des rares occasions pour le personnel d’intervenir directement sur les questions de stratégie et de gouvernance de l’entreprise.

Baisser le dividende pour assurer la pérennité d’Orange

En 2012, seule année où la Direction a accepté de ne pas prendre part au vote afin de laisser les représentants des personnels définir les résolutions qu’ils souhaitaient présenter à l’AG des actionnaires, le fonds Orange Actions a proposé une résolution alternative à celle du Conseil d’Administration sur le montant du dividende (1 € par action au lieu de 1,40 €). La baisse du dividende, demandée par la CFE-CGC & l’ADEAS depuis 2008, apparait en effet nécessaire pour préserver les capacités d’investissement et de développement de l’entreprise. 15% des actionnaires ont voté cette résolution, soit 3 fois plus que les seuls personnels actionnaires. Une petite vidéo explicative ?

Défendre l’intérêt des personnels actionnaires, en demandant l’application des lois de privatisation…

Nombre d’entre vous se souviennent d’Orange Success. La CFE-CGC a été la seule organisation à identifier que les modalités d’attribution des actions définie par le Ministère de l’Economie s’étaient faite au profit des banques, au détriment des personnels, et au mépris des lois de privatisation. Elle a porté l’affaire devant le Conseil d’Etat, qui lui a donné raison en novembre 2011. Mais la Direction a considéré qu’il s’agissait d’un avertissement sans frais, et ni elle, ni l’Etat n’ont finalement procédé à une action corrective !! La CFE-CGC a décidé de poursuivre l’action judiciaire pour permettre aux personnels d’être dédommagés de leur préjudice, évalué à environ 800 euros par souscripteur.

… et leur rétablissement

En octobre 2014, la cession d’une partie des actions Orange détenues par BPI France sans qu’aucune Offre Réservée aux Personnels (ORP) n’ait eu lieu, nous a mis la puce à l’oreille. La CFE-CGC & l’ADEAS ont découvert que le gouvernement avait discrètement abrogé par ordonnance les lois de privatisation obligeant l’Etat à proposer systématiquement aux personnels des anciennes entreprises publiques 10% de toute cession de capital par l’Etat. Nous avons écrit au Ministère de l’Industrie pour demander non seulement le rétablissement des droits du personnel lors des ventes de l’Etat, mais aussi l’organisation d’une nouvelle ORP dans le cadre de la cession de capital de BPI France. Nous avons obtenu le soutien de la confédération CFE-CGC dans cette requête, et celui d’un député, qui a posé une question écrite au Gouvernement, dont la réponse n’a pas encore été fournie. La CFE-CGC & l’ADEAS se battront jusqu’à ce que les personnels d’Orange soient intégralement rétablis dans leurs droits, y compris par l’organisation d’une ORP portant sur les 5 millions d’actions auxquelles ils avaient droit dans le cadre de la cession de BPI France (ce qui n’est pas le cas de tout le monde…)

Porter plainte contre la retraite chapeau de D. Lombard

A priori, il semble y avoir peu de rapport entre la dernière action menée par la CFE-CGC et l’actionnariat salariés… et pourtant. C’est bien dans le cadre du travail de ses experts sur les documents de référence de l’entreprise présentés aux Assemblées Générales que la CFE-CGC s’est interrogée sur les montants provisionnés et versés à D. Lombard au titre d’une retraite chapeau. Les questions écrites à l’Assemblée Générale proposées par la CFE-CGC dans le cadre du fonds Orange Actions en 2013 ont été censurées par la Direction (qui peut toujours le faire dans ce fonds). C’est donc l’ADEAS qui a posé la question de la retraite chapeau de D. Lombard, afin d’obtenir les informations nécessaires à la poursuite de nos investigations.

La CFE-CGC a porté plainte en mai 2014 pour que le Procureur de la République diligente une enquête. La CFE-CGC a été entendue le 5 novembre 2014. Cette plainte a fait grand bruit dans les médias et à l’Assemblée Nationale, et le Ministre de l’Economie a dû s’engager à trouver une solution pour « supprimer les retraites-chapeau et les remplacer par un régime de droit commun plus lisible pour tous les Français », soit exactement les principes que nous défendons.

La CFE-CGC Orange, avec le soutien de l’ADEAS, poursuivra sa défense énergique de l’intérêt collectif des personnels actionnaires, avec d’autant plus de poids qu’elle aura de sièges dans le nouveau Conseil de surveillance de Cap’Orange.

Ne vous faites pas voler vos voix par la Direction qui avance masquée derrière une association qu’elle finance à 100% pour tenter de récupérer d’une main ce qu’elle a cédé de l’autre. Les questions que nous avons posées à l’Assemblée Générale des actionnaires confirment en effet ces financements. Pour sa part, l’ADEAS n’a demandé aucune subvention à l’entreprise, afin de conserver son indépendance, pour mieux défendre l’intérêt des personnels actionnaires d’Orange, dans le cadre d’une entreprise pérenne et correctement gouvernée.

Qui vote et comment ?

Seuls les personnels ayant souscrit à Cap’Orange sont appelés à voter. Les votes seront comptabilisés en fonction du nombre de parts détenues dans le fonds (1 part = 1 voix), comme c’est le cas en Assemblée Générale des Actionnaires.

Vos codes de vote électronique vous seront adressés par courrier à domicile à partir du 5 janvier. Le scrutin sera ouvert du mercredi 7 janvier 2015, 8h00 au mardi 13 janvier 2015, 14h00.

Vous avez des questions ?

3 de nos candidats se tiennent à votre disposition pour répondre à vos questions sur cette élection.

Sébastien Crozier – 06 86 27 32 72
Patrice Brunet – 06 89 30 40 23
Hélène Marcy – 06 71 27 05 86

Retraites chapeau : bientôt interdites par la loi ?

par Hélène Marcy le 19/11/2014

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La plainte de la CFE-CGC contre la retraite chapeau de D.Lombard, relayée lundi par un communiqué du député Razzy Hammadi, mentionné notamment dans Libé, a été suivie mardi d’une question à Emmanuel Macron , Ministre de l’Economie, pendant la séance de questions orales à l’Assemblée Nationale.

Il s’agit, ni plus ni moins, de faire régler par la loi les dérapages que l’éthique ne limite pas. « L’affaire Lombard », générée par la plainte de la CFE-CGC, pourrait donc être la goutte qui fait (enfin) déborder le vase, et conduire le gouvernement à supprimer purement et simplement les retraites chapeau.
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Voir l’intégralité de la question et de la réponse sur le site de l’Assemblée Nationale
(dans le cartouche de droite, cliquer sur le titre « retraite chapeau » pour accéder directement à la question)
Retrouver le texte intégral des débats sur le site de l’Assemblée Nationale
.

Mardi soir, Sébastien Crozier était interviewé dans le journal Soir 3 :

 

Suppression des retraites chapeau : ITW de Sébastien Crozier – Soir 3, 18-11-2014

Fiscalité des dividendes : jusqu’au 30 novembre 2014, vous pouvez demander un différé d’imposition.

par Hélène Marcy le 18/11/2014

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Depuis le 1er janvier 2013, les dividendes d’actions sont soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu et ils donnent lieu au prélèvement d’un acompte obligatoire lors de leur versement, établi à 21% pour l’année 2015.

Comment y échapper ou obtenir un différé d’imposition ?

Actions Orange détenues dans le cadre du PEG
(Orange Actions, Cap’Orange)

Plus de 23 000 collègues ont des « parts D » dans les fonds Orange Actions et/ou Cap’Orange, pour lesquels ils risquent de payer des impôts sur dividendes qu’ils pourraient éviter. Comment faire ?

1.    Transformer vos parts D en parts C

Vous pouvez faire un arbitrage gratuitement et à tout moment en vous connectant sur le site d’Amundi, pour transformer vos parts D en parts C

Pour mémoire :

  • Parts C dites de Capitalisation :
    les dividendes sont réinvestis en part du fonds, et ne sont pas imposables
  • Parts D dites de Distribution :
    les dividendes sont versés en numéraire, et sont soumis, au moment de leur paiement, aux prélèvements sociaux (15,5%) + à un acompte sur impôts (21%).

    Concrètement, pour 100 € de dividende versé, vous toucherez 63,50 €
    (100 € – 15,5 € – 21 €). Les 21 € constitueront un crédit d’impôts, déduits de votre impôt sur le revenu ou remboursés l’année suivante si vous n’êtes pas imposables.

2.    Demander une dispense d’acompte d’impôt

Si vous avez besoin de toucher ces dividendes, et que vous êtes peu ou pas imposable, vous pouvez demander une dispense d’acompte d’impôt pour les dividendes qui vous seront versés en 2015

Condition à remplir : avoir un revenu fiscal de référence 2013 inférieur à 50 000 € (pour une personne seule) ou à 75 000 € (pour un couple fiscal).

Démarche à entreprendre : compléter la déclaration sur l’honneur à télécharger sur anoo (depuis un poste de travail connecté au réseau interne d’Orange) ou sur le site d’Amundi (après identification). Votre demande de dispense devra être complétée et transmise avant le 30 novembre 2014 par courrier simple à : AMUNDI TC, Dispense d’Acompte, 26956 Valence Cedex 9.

Actions Orange détenues au nominatif pur

Pour les actions détenues au nominatif pur, telles que les actions Orange délivrées à tous les personnels délivrées en 2007 dans le cadre du plan NExT Reward et gérées par BNP Paribas Securities Services, vous n’avez pas d’autre option que de percevoir le dividende correspondant aux actions détenues.

Si vous remplissez les conditions de revenu fiscal de référence 2013 inférieur à 50 000 € (pour une personne seule) ou à 75 000 € (pour un couple fiscal), vous pouvez également demander la dispense d’acompte.

Démarche à entreprendre : compléter la déclaration sur l’honneur à télécharger sur anoo et la transmettre avant le 30 novembre 2014 par courrier en recommandé avec AR à : BNP Paribas Securities Services, Grands Moulins de Paris, Services Coupons Nominatifs, 9 rue du Débarcadère, 93761 PANTIN CEDEX, ou par mail à l’adresse suivante : paris.bp2s.dispense.acompte@bnpparibas.com. Vous pouvez aussi demander votre dispense directement sur le site internet Planetshares dans votre espace personnel (mes informations personnelles / ma fiscalité).

En pratique chaque établissement financier met à disposition un formulaire d’attestation sur l’honneur : si vous détenez des actions dans d’autres établissements financiers, et toujours sous réserve de remplir les conditions de revenu, vous pouvez dupliquer la démarche auprès de l’établissement teneur de votre compte titres.

Vous pouvez retrouver l’information sur la fiscalité des dividendes sur anoo, sur Amundi, ou sur la page d’accueil de Planetshares

Retraite chapeau de D.Lombard : La CFE-CGC a porté plainte auprès du Procureur de la République !

par Hélène Marcy le 17/11/2014

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Le magazine Challenges a révélé samedi que la CFE-CGC avait déposé une plainte pénale auprès du Procureur de la République concernant la retraite chapeau versée à Didier Lombard. En effet, de nombreuses vérifications et échanges de questions / réponses avec la Direction d’Orange ont amené la CFE-CGC à conclure au caractère illégitime, voire illégal, de la retraite chapeau perçue par l’ex-PDG de France Télécom-Orange depuis 2011, pour un montant annuel de 346 715 euros, en sus de nombreux autres émoluments. Sur requête du Vice-procureur de la République M. Nataf, une enquête de la brigade financière est en cours, pour faire toute la lumière. La CFE-CGC a été entendue le 5 novembre 2014.

Télécharger le communiqué en PDF : pdfCdP-CFE-CGC-Orange_Plainte-retraite-chapeau-Lombard_16novembre2014_V4.pdf

Lois de privatisation : Cette ordonnance aberrante que le PS n’assume pas – Marianne

par Hélène Marcy le 31/10/2014

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La semaine dernière, « Marianne » révélait la signature par l’exécutif, en plein cœur de l’été, d’une ordonnance supprimant l’obligation faite à l’Etat de réserver aux salariés 10 % des actions des sociétés que ce dernier souhaite vendre. Mais aucun socialiste ne semble vouloir ou pouvoir parler d’une décision qui concerne pourtant potentiellement 1 million de Français ! Ignorance ? Incompétence ? Ou décision politique qu’ils n’assument pas ? C’est au choix…

[…]

Il s’agit de l’ordonnance du 20 août dernier, dont Marianne révélait l’existence la semaine dernière. Pour tout dire, personne au PS ne semble au courant de son existence.

[…]

En cherchant bien, nous avons fini — non sans mal — par trouver un élu PS au courant du dossier. Car Razzy Hammadi, ou du moins ses collaborateurs, se sont réveillés. Le député socialiste issu de l’aile gauche du PS a en effet interpelé l’actuel ministre de l’Économie, Emmanuel Macron, sur cette scandaleuse ordonnance dans une question écrite, publiée ce mardi au Journal officiel. Hammadi y dénonce une ordonnance « en contradiction avec ce qui est annoncé par le gouvernement et en contradiction avec la volonté du président de la République de renforcer l’actionnariat des salariés » et demande au ministre « de bien vouloir lui indiquer s’il entend rétablir les dispositions prévoyant une offre réservée aux personnels ». D’autant, précise-t-il, que « les personnels d’Orange, et d’onze autres entreprises françaises sont ainsi dépossédés de leur droit d’accès au capital de leur entreprise ».

Laborieusement contacté par nos soins, le député PS de Seine-Saint-Denis trouve « hallucinant » que cette ordonnance vienne notamment de Montebourg. Et il ne s’explique toujours pas comment elle a pu passer inaperçue. « Maintenant, personne ne peut dire qu’il l’ignore et ceux qui savaient vont devoir s’expliquer », menace-t-il. Hammadi est même prêt à en découdre avec les ministres friands du mécanisme de l’ordonnance qu’il considère comme « antidémocratique, qui frise avec les limites légales que le Parlement leur a confiées ». Cette opinion est partagée par Jean-Marc Germain qui trouve que le « problème avec la simplification par ordonnance, c’est que cela n’apporte que des reculs sociaux ». Il met en cause, lui aussi, la mainmise de l’exécutif sur ce genre d’affaires qui mériterait un débat à l’Assemblée. Mais voilà, explique-t-il, « les ministres considèrent que les amendements parlementaires sont des barrières ».

Extrait de Marianne – Loïc Leclerc, jeudi 30 Octobre 2014.
Lire l’article complet sur le site de Marianne

NDLR : celles et ceux qui nous lisent régulièrement auront bien sûr fait le rapprochement avec notre précédent billet. Nous nous félicitons que Monsieur Hammadi nous ait entendus et nous aide à porter le débat sur la place publique.

L’ADEAS et la CFE-CGC poursuivent leur action pour que les personnels des anciennes entreprises publiques, et particulièrement ceux d’Orange, soient rétablis dans leur droit d’accès à l’actionnariat salariés.

Abrogation des lois de privatisation : le gouvernement interpellé

par Hélène Marcy le 28/10/2014

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L’action de la CFE-CGC demandant le rétablissement des dispositions de loi prévoyant une offre réservée aux personnels (ORP) lors d’une cession par l’Etat d’une partie du capital des anciennes entreprises publiques se poursuit.

Lundi 27 octobre, la Confédération CFE-CGC a diffusé un communiqué de presse intitulé « Actionnariat salarié, Monsieur le ministre, la crédibilité de l’action publique ne fera pas l’économie de la cohérence et du respect des salariés !« , qui appelle à son tour le gouvernement à la cohérence.

pdfVous pouvez en télécharger la version pdf

Mardi 28 octobre, la question écrite au gouvernement de Monsieur Razzy Hammadi, député de la Seine St Denis, informé par nos soins, a été publiée au Journal Officiel. Elle souligne l’incohérence du gouvernement qui annonçait vouloir renforcer l’actionnariat salariés, et demande au Ministre s’il compte rétablir les dispositifs d’offres réservées aux personnels.

L’ADEAS et la CFE-CGC Orange sont bien décidées à se battre pour que les droits des personnels soient rétablis.

Lois de privatisation : La CFE-CGC et l’ADEAS écrivent au Ministère de l’Economie

par Hélène Marcy le 22/10/2014

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La CFE-CGC et l’ADEAS demandent au Ministère de l’Economie de rétablir les dispositions des lois de privatisation, discrètement abrogées par ordonnance le 24 août 2014.

Suite à notre premier courrier du 1er octobre dernier, la CFE-CGC Orange et l’ADEAS écrivent au Ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique pour lui demander de rétablir les dispositions de loi prévoyant explicitement une offre réservée aux personnels (ORP) lors d’une cession par l’Etat d’une partie du capital des anciennes entreprises publiques.

La cession de 1,9% du capital d’Orange par Bpifrance annoncée début octobre a en effet mis en lumière l’abrogation en catimini, par ordonnance et en pleines vacances, de toutes les dispositions de la loi du 6 août 1986 relative aux modalités des privatisations.

Une drôle de manière de lutter « contre la finance sans visage », et de renforcer l’actionnariat des salariés, comme le Président de la République en a à plusieurs reprises annoncé l’intention !

Téléchargez  notre courrier au Ministère del’Economie et le communiqué de presse

pdfCourrier_CFE-CGC-Orange_ADEAS_E.Macron_abrogation-lois-privatisation_21octobre2014.pdf

pdfCdP CFE-CGC Orange et ADEAS Courrier au Ministère de l’Economie.pdf

L’Etat s’allège dans Orange et gagne 584 millions d’euros

par Hélène Marcy le 12/10/2014

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La cession par Bpifrance de 1,9% du capital de l’opérateur Orange, annoncée en début de semaine, se fera au prix de 11,60 euros par action, selon un arrêté publié vendredi, et rapportera donc environ 584 millions d’euros à la la banque publique d’investissement.

« Le transfert au secteur privé d’une part du capital de la société Orange s’effectuera par cession par Bpifrance Participations de 50.328.822 actions représentant 1,90% du capital par placement en France et à l’étranger, garanti par un syndicat bancaire, au prix unitaire de 11,60 euros », détaille l’arrêté, daté du 3 octobre et publié vendredi au Journal officiel. La cession devrait donc rapporter 583,8 millions d’euros à l’organisme public.

Bpifrance avait annoncé le 30 septembre avoir engagé la cession de cette participation, précisant qu’à l’issue de l’opération, elle détiendrait encore 11,6% de l’opérateur historique de télécoms, et 25,04% conjointement avec l’Etat français.Le 30 septembre, avant l’annonce de l’opération, l’action Orange avait clôturé à 11,29 euros.


Lire la suite dans L’Expansion

Rappelons que l’ADEAS et la CFE-CGC ont demandé la mise en œuvre d’une offre réservée aux personnels, comme c’était initialement prévu dans les lois de privatisation : nous attendons la réponse au courrier que nous avons adressé à Monsieur Macron.

Taux d’intérêts et PEG Orange : quel impact, quel arbitrage ?

par Jean-Jacques Marchi le 08/10/2014

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L’obligation, passage obligé pour l’actionnaire salarié ?

Pour beaucoup d’investisseurs, pris en tenaille entre des produits monétaires qui ne rapportent plus rien et des actions dont les cours varient en dents de scie, le choix des obligations s’impose comme un choix naturel, sorte de « juste milieu » qui combinerait risque faible et performance honorable. Cette perception explique le choix prépondérant des salariés pour des fonds dans lesquels les obligations sont largement représentées.

Aussi, dans le cadre du PEG Orange, il est difficile d’éviter les obligations, sauf à choisir Orange Actions, Cap’Orange ou à conserver Pages Jaunes, avec le risque afférent aux actions et à la non-diversification. Les autres fonds sont constitués d’obligations, à des degrés divers, voire majoritaires pour Equilibris et Evolutis.

Qu’est-ce qu’une obligation ?

L’obligation est la fraction d’un emprunt émis par un état (les emprunts d’état ou OAT), une collectivité ou une société. En achetant une obligation, vous devenez créancier de l’émetteur. Comme un banquier le fait, vous prêtez de l’argent sur une certaine durée. Durant la « vie » de l’obligation (5 à 10 ans en général), vous attendez le versement d’un intérêt (appelé ici « coupon », versé annuellement) et le remboursement, à l’échéance, du capital investi. Il existe de nombreuses variétés d’obligations, mais le principe reste le même. Rien à voir, donc, avec l’action qui vous rend propriétaire d’un « morceau » de l’entreprise.

Peu de particuliers possèdent, en direct, des obligations. D’une part, leur gestion est sophistiquée ; d’autre part, la constitution d’un patrimoine obligataire diversifié nécessite du temps et des moyens financiers que la plupart d’entre nous n’a pas. L’accès aux obligations passe donc, pour le commun des mortels, par des fonds obligataires et de ce fait par leurs gestionnaires spécialisés.

L’inconvénient majeur des obligations est de ne pas conserver le pouvoir d’achat de l’argent investi sur de longues périodes, notamment lorsque celles-ci sont marquées par des phases d’inflation. L’investisseur de très long terme (plus de 10 ans) aura donc tout intérêt à « mettre le paquet » sur les actions.

Les risques des obligations

Le possesseur d’obligations, que ce soit en direct ou via des fonds, court deux grands risques : la défaillance de l’émetteur et la remontée des taux. Revenons-y plus en détail.

Le risque de défaillance de l’émetteur (impossibilité pour lui de rembourser) existe. Toutefois, dans le cadre d’un fond obligataire, les risques sont répartis entre de multiples émetteurs, et donc sous contrôle, sauf à envisager un scénario catastrophe qui affecterait tous les actifs financiers et les ferait plonger d’un seul coup.

La remontée des taux est un risque plus réel pour l’investisseur dans un fond obligataire. En effet, comme des actions, les obligations déjà émises sont cotées sur le marché dit « secondaire » (le marché de l’occasion, en quelque sorte) et peuvent être achetées ou vendues. Lorsque les taux montent, les nouvelles émissions obligataires sont faites à un taux d’intérêt plus intéressant (par exemple 4% au lieu de 3%) ce qui dévalorise les obligations déjà émises. En effet, qui voudrait d’une obligation rapportant 3% lorsque sur le marché les nouvelles obligations promettent du 4% ? Le cours des obligations à 3% diminue alors pour s’ajuster sur un coupon à 4%. Le phénomène inverse est également possible : la baisse des taux (des obligations nouvellement émises) produit la hausse de la valeur des obligations anciennes.

Des taux qui devraient remonter

Actuellement, les taux d’intérêt sont historiquement bas ; en toute logique, ils ne peuvent que monter. Il y a donc potentiellement un risque de baisse des obligations déjà émises. Reste à savoir quand, et comment.

Sur le « quand », seule une personne douée de dons de voyance pourrait nous éclairer. Cela peut être dans quelques mois ou dans quelques années. Mais on parle actuellement d’un risque d’augmentation des taux hors Union Européenne.

Sur le « comment », on peut envisager une hausse en « mode gérable » ou en « mode panique ». En « mode gérable », les gérants de fonds sauront limiter la casse pour les investisseurs individuels que nous sommes. Ils sont familiers de techniques telles que (liste non exhaustive) :

  • la diversification géographique pour profiter des écarts de taux entre les différentes zones, du dynamisme de certains pays et des « effets devise » ;
  • les arbitrages sur la durée des obligations. En effet, investir dans des obligations à court terme (1 à 3 ans) réduit l’impact d’une hausse des taux ;
  • le panachage entre obligations à taux fixe et à taux variable ;
  • le recours à des obligations convertibles en actions (« Océanes »).

En « mode panique », suite à un « tsunami économique » apporté par des évènements graves provoquant la perte de confiance des acteurs économiques, les baisses seront très substantielles, mais ce sera le cas pour tous les actifs : actions, obligations, immobilier, monnaie… Car tout notre système économique est basé sur la confiance des acteurs et ce que les économistes appellent « les anticipations positives » (autrement dit : « tout ira mieux demain »). Ajoutons-y les effets de la mondialisation qui ferait qu’aucun pays ne serait épargné. Seul le possesseur de métaux précieux (or, argent) sous leur forme physique ou de biens pouvant faire l’objet de troc devrait s’en sortir, s’il ne se fait pas dérober son « trésor » par des individus envieux…

Cela dit, la probabilité d’une hausse brutale des taux d’intérêts reste contenue, car nos états impécunieux financent leurs déficits par la dette. Charité bien ordonnée commençant par soi-même, ces états sont prêts à tout (politiques « non conventionnelles », création monétaire débridée, agitation du spectre de la déflation) pour que les taux d’emprunt restent bas, le plus bas possible…

La sagesse de l’investisseur

En tant qu’investisseur, il faut garder à l’esprit que le risque zéro n’existe pas, d’où l’intérêt d’un minimum de diversification de ses avoirs, et la nécessité de prendre du recul par rapport à des discours lénifiants émanant des politiques et des financiers, discours qui veulent nous faire croire que ce qui est improbable est définitivement impossible.

Rappel

Composition des différents fonds du PEG Orange

Fonds Actions Obligations Monétaire
Orange Actions 100% actions Orange
Dynamis solidaire 60 à 70% 30 à 40%
Evolutis jusqu’à 30% dominante marginal
Equilibris mix d’obligations et de valeurs monétaires
Solocal Essentiellement actions (ex Pages Jaunes – plus d’achat possible dans le PEG Orange)

Composition des différents fonds sur PERCO Orange

Fonds Actions Obligations Monétaire
PERCO Actions 100% actions
PERCO Obligations 100% obligations
PERCO Monétaire 100 % Monétaire de la zone Euro.
Fongepargne Insertion Emplois Dynamique d’environ 90 % en actions cotés respectant les critères ISR entre 5 % et 10% dans des titres émis par des entreprises dites « solidaires » sélectionnées en fonction de critères sociaux

Cession de 1,9% du capital d’Orange par la BPI : à quand l’ORP ?

par Hélène Marcy le 01/10/2014

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Suite à l’information délivrée ce matin par Les Echos, la CFE-CGC Orange et l’ADEAS écrivent au Ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique pour lui demander quand interviendra l’offre réservée aux personnels (ORP) qui devrait lui être associée.

Les deux organisations renouvellent à cette occasion leur demande de suspension du dividende, supérieurs aux bénéfices depuis 2012.

Télécharger le fac similé du courrier en pdf :
pdfCourrier_CFE-CGC_E.Macron_Cession_capital_BPI_1octobre2014.pdf

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