Période d’arbitrage sur le PEG, du 1er au 13 février 2011

par Hélène Marcy le 01/02/2011

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Les arbitrages entre les différents FCPE ci-dessous :

  • France Télécom Actions (parts C ou D)
  • Dynamis Solidaire
  • Evolutis
  • Equilibris
  • PagesJaunes Actions, uniquement en sortie

seront ouverts du 1er février à 9 h au 13 février minuit sur Amundi

Pour comprendre ce que signifie l’arbitrage et ce que vous pouvez faire de vos avoirs, vous pouvez vous référer à nos précédents billets sur le sujet.

Le CAC 40 devrait verser 40 milliards d’euros de dividendes cette année

par Hélène Marcy le 07/01/2011

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Dans Les Échos du 7 janvier :

Les sommes distribuées par les entreprises de l’indice phare parisien atteindraient ainsi un niveau record, selon les consensus des analystes […]. Un chiffre en progression de 13 %. France Télécom devrait afficher le plus important rendement de l’indice.

Les actionnaires peuvent avoir le sourire. Les entreprises du CAC 40 devraient verser un montant record de dividendes en 2011 (au titre de l’exercice 2010) : presque 40 milliards d’euros […]

Cette politique généreuse de distribution apparaît étrange, et même choquante, dans un contexte de morosité économique qui n’a par ailleurs épargné ni les personnels des entreprises, ni les citoyens et consommateurs en termes de pouvoir d’achat. Mais les financiers ont réponse à tout :

…le contexte relativement morose et les incertitudes macroéconomiques incitent bon nombre [d’entreprises] à retourner de l’argent à leurs actionnaires (sous forme de dividendes ou de rachats d’actions ), plutôt que d’investir massivement.

Malheureusement, ces retours aux actionnaires ne préparent pas l’avenir en termes d’activité, de chiffre d’affaires et de bénéfices futurs… et d’ailleurs investisseurs et analystes ne s’y trompent pas :

France Télécom fait partie des plus gros payeurs de dividendes.

«  Les télécoms et les services aux collectivités restent toujours dans le haut du tableau., et l’on voit cette année quelques valeurs financières bien placées ».  Ces groupes affichent ainsi des rendements largement au-dessus de la moyenne du CAC 40 (autour de 4 %, selon les données de PrimeView). Un chiffre moyen qui reste lui-même supérieur au rendement de l’emprunt d’Etat français à dix ans, et même meilleur que les obligations d’entreprises les mieux notées. Selon Pierre Sabatier, ce rendement élevé est à lier au fait que « les investisseurs n’intègrent pas dans les cours la croissance future des dividendes : soit parce qu’ils veulent davantage de dividendes, soit parce qu’ils ne croient pas à la pérennité des bénéfices des entreprises ».

Comme on le voit, les intérêts des marchés boursiers et des personnels d’entreprises continuent de diverger.

A plus long terme, l’intérêt des citoyens est également en jeu, cette politique de distribution stérilisant à la fois l’emploi et les investissements, avec des effets directs sur le budget de l’État et les comptes sociaux de la nation. Qui dit budget de l’État dit impôts et taxes pour les citoyens : dans le secteur des télécommunication nous commençons l’année avec un relèvement du taux de TVA sur les offres triple-play. Quant aux comptes sociaux, leurs déficits conduisent à une diminution de la couverture sociale, dont la réforme des retraites constitue un bon exemple.

Et ne parlons pas, en matière de télécommunications, des retards d’investissement qui pénaliseront la mise en place du très haut débit en France, au détriment des entreprises et des consommateurs.

Les marchés boursiers vous souhaitent une bonne année 2011 !

Epargne & Actionnariat Salariés : la lettre du 3ème trimestre 2010

par Hélène Marcy le 22/10/2010

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Au sommaire de ce numéro

Les analyses de l’ADEAS sur :

  • La politique de dividende de France Télécom
  • Les acquisitions récentes et la politique de contenus
  • La rentabilité de vos placements dans le PEG
  • L’actionnariat institutionnel

Télécharger la lettre en format pdf : Epargne & Actionnariat Salariés – T3 2010

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L’illusion du dividende

par Hélène Marcy le 17/09/2010

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Une fois de plus, c’est Gilles Coville qui le dit dans Les Échos du 14 septembre :

Si généreux soient-ils en apparence, ce ne sont pas les rendements des dividendes qui ramènent les investisseurs vers les actions.[…]. Quelques coups de sonde au sein du CAC 40 remettent à leur place les champions du dividende en termes de retour complet à l’actionnaire (plus-value et revenu). Parmi les dix plus forts rendements 2010, seul Unibail Rodamco est en vert sur trois ans (0,23 %) et cinq ans (+ 61 %), GDF Suez ne l’étant que sur cinq ans (+ 11 %). France Télécom (- 3,5 %) et Vivendi (- 5,3 %) font tout juste mieux que le CAC (- 5,5 %) sur cette même période …

L’affaire récente de la montée au capital de France Télécom de la Deutsche Bank le démontre : même les actionnaires institutionnels les plus réputés pour leur stabilité se laissent tenter par la perspective de toucher un dividende élevé… mais ne conservent pas leurs actions dans la durée pour autant.  Comme nous l’avons déjà souligné, le dividende élevé ne soutient donc pas le cours de l’action.

Sachant qu’en parallèle, une telle distribution siphonne les fonds propres de l’entreprise, limitant de ce fait ses capacités d’investissement et d’expansion, on voit bien que la stratégie industrielle est sacrifiée au profit du seul actionnaire, dans une vision improductive et de court terme.

Ceux qui s’intéressent à la finance pourront également consulter l’analyse parue dans Les Échos : Le rendement des dividendes dépasse celui des obligations d’entreprises, ce qui constitue une aberration dans les règles de fonctionnement des marchés financiers.  On aimerait que France Télécom se conforme à la prédiction de Pascal Quiry, banquier d’affaires et co-auteur du guide Vernimmen «  vu le contexte économique, les entreprises chercheront à se garder un matelas de cash « .

On sait malheureusement qu’il n’en est rien, puisqu’en juillet dernier, la Direction de l’entreprise a confirmé qu’elle maintiendrait le dividende à 1,40 euro jusqu’en 2012. 3 ans de dividendes à 1,40 €, rappelons le, c’est 11 milliards d’euros versés aux actionnaires, qui seront donc soustraits aux capacité d’investissement de l’entreprise dans les nouveaux réseaux, fibre et 4G par exemple.

L’ADEAS déplore une fois de plus que, sans doute sous la pression de l’État qui cherche à tirer le profit maximum de sa participation (27%) pour renflouer son budget, on assiste à la fois à une interprétation erronée des règles du marché par la Direction de l’entreprise, et au sacrifice de l’investissement qui garantirait la pérennité de l’entreprise.

La montée au capital de France Télécom de la Deutsche Bank n’était finalement qu’une optimisation financière

par Hélène Marcy le 09/09/2010

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Lundi 6 septembre, les sites boursiers diffusaient l’information d’une conséquente montée au capital de France Télécom de la part de la Deutsche Bank, qui a franchi le 25 août le seuil des 5% du capital, avec exactement 134,3 millions d’actions, soit 5,07% du capital et des droits de vote de l’opérateur[1]. (chaque franchissement du seuil de 5% du capital d’une entreprise doit obligatoirement faire l’objet une déclaration à l’AMF)

L’opération faisait de Deutsche Bank le second actionnaire de l’opérateur télécom, et pouvait laisser supposer la préparation d’autres opérations, en l’espèce la mise en place d’accords de participation entre France Télécom et Deutsche Telekom, dont la Deustche Bank est également actionnaire, mais aussi banque conseil. Comme l’a noté le communiqué de la CFE-CGC/UNSA[2], repris par les agences de presse[3], un rapprochement entre les deux opérateurs historiques a plusieurs fois été envisagé, et pourrait être porteur de cohérence dans un marché européen arrivé à maturité.

Il s’agissait “seulement” de toucher… 80 millions d’euros d’acompte sur dividende !!

Mais dès mardi soir, on apprenait qu’en réalité, l’opération n’était qu’une simple opération financière destinée à empocher 80,6 millions d’euros au titre de l’acompte sur dividende de 0,60 euro[4], via un achat/revente dans les fourchettes de dates requises pour toucher l’acompte (il fallait détenir les actions le 27 août). Le 30 août, la Deutsche Bank se délestait des actions, pour revenir à 3,25% du capital de France Télécom, après avoir détaché le coupon.

Les opérations d’achat et revente ont eu lieu « hors marché » c’est-à-dire dans le cadre d’une vente de gré à gré sans passer par la bourse

Il y donc une raison cachée pour laquelle c’est la Deutsche Bank qui a encaissé ces acomptes sur dividende. La banque a donc :

– soit débouclé des positions spéculatives de vente et d’achat à terme qu’elle avait conclues avec d’autres investisseurs, lui garantissant au passage une plus-value.

– soit agi pour le compte de clients tiers :  l’opération permettrait alors aux véritables actionnaires (et donc bénéficiaires de l’acompte) d’organiser une défiscalisation avantageuse sur ce type de revenus. La banque a sans doute dans ce cas restitué à son client le montant des acomptes sous une autre forme.

A l’heure où les États occidentaux cherchent comment renflouer leurs budgets, après avoir renfloué les banques rappelons-le, et mettent salariés et classes moyennes au régime de la rigueur en rabotant systématiquement tout ce qui contribue à leur couverture sociale, cela apparaît d’autant plus choquant.

Un dividende élevé ne garantit pas l’attractivité du titre pour les investisseurs

Vue sous l’angle de la stratégie financière d’entreprise, l’opération est également édifiante : on voit bien, comme nous l’avons déjà régulièrement dénoncé, que la politique de dividende actuellement suivie par le Groupe France Télécom ne rend pas l’action plus attractive…

Il s’agit donc d’une dilapidation en pure perte de montants qui pourraient plus efficacement renforcer les fonds propres de l’entreprise, lui permettant ainsi de financer ses investissements et donc sa pérennité.

Nous aurons l’occasion de revenir sur cette question clef dans la prochaine Lettre de l’épargne et de l’actionnariat salariés.

En attendant, l’ADEAS soutient la CFE-CGC dans sa demande de CCUES pour obtenir des explications sur cette opération.


[1] http://www.boursorama.com/forum-france-telecom-deutsche-bank-devient-le-deuxieme-actio-401982516-1

[2] http://www.cfecgc-ft-orange.org/ftsa/images/stories/cdp_cfe-cgc-unsa__fto__deutsche_bank_augmente_sa_participation_-_6septembre2010.pdf

[3] http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hPmGZn9cGgabFr4dLOO0WnDbUDAg

[4] http://www.tradingsat.com/actu-bourse-163488-FTE.html

Comment rester informé sur l’épargne salariale lorsqu’on a quitté l’entreprise ?

par Hélène Marcy le 09/09/2010

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Certains d’entre vous, particulièrement les personnels en CFC ou en congé de longue maladie, se plaignent de ne pas recevoir l’information concernant l’épargne salariale, et plus particulièrement les informations pratiques, telles que les périodes d’arbitrages ou les modalités de versement des dividendes, qui peuvent nécessiter une action de la part des détenteurs de parts.

Hors de l’entreprise, de quels moyens d’information disposez-vous ?

  • Tous les personnels qui ont communiqué un mail à Creelia sont informés par Creelia lors du versement de la participation et de l’intéressement, ainsi que de la prise en compte des opérations qu’ils ont demandées via le service web (push-mail). En revanche, Creelia ne diffuse aucune information pro-active concernant par exemple les dividendes ou les périodes d’arbitrage. Rappelons que Creelia est l’organisme gestionnaire de l’épargne salariale du Groupe France Télécom Orange, et que tous les détenteurs d’épargne dans le cadre du Plan d’Epargne Groupe (PEG) ont accès à Creelia.
  • Les personnels en CFC ont théoriquement accès à @noo depuis le 1er juin 2010, mais cela ne fonctionne pas encore. L’accès à @noo permet d’aller chercher l’information, mais ne déclenche aucune alerte ou mail automatique (c’est de l’information en « pull » uniquement, que le personnel soit ou non en activité d’ailleurs).

N’oublions pas de citer notre association : l’ADEAS vous permet en effet de bénéficier de modalités d’information uniques en leur genre :

  • Information en « pull » via la consultation régulière de ce blog.
  • Possibilité d’inclure le fil RSS de ce blog dans votre lecteur / agrégateur de flux RSS, en cliquant sur l’icône orange en haut et à droite de la page d’accueil du blog. Chaque nouveau billet publié sur le blog apparaît dans le flux RSS.
  • Vous pouvez également vous inscrire à notre liste de diffusion, en formulant votre demande via le formulaire de contact, et sans oublier de nous communiquer une adresse mail valide : vous recevrez 3 fois par an la Lettre de l’Epargne et de l’Actionnariat salarié avec nos analyses, et nos mails d’alerte (6 à 8 par an) lorsqu’un événement particulier peut nécessiter une action de votre part (Assemblée Générale et exercice du droit de vote,  versement de dividendes, périodes d’arbitrages, etc…).
  • Si vous adhérez à l’ADEAS, vous pourrez également contribuer aux échanges entre les adhérents et participer à l’action de l’association en matière de défense des salariés actionnaires.

Nous nous efforçons de délivrer à nos adhérents une information pratique leur permettant de gérer au mieux leurs avoirs dans le PEG, et des analyses permettant de décrypter les enjeux et conséquences de la stratégie financière de l’entreprise.

N’hésitez pas à vous inscrire et à nous faire part de vos suggestions pour améliorer nos services, ou mieux encore, à nous rejoindre pour nous aider à les rendre plus efficaces.

Nouveaux frais à la charge des actionnaires salariés

par Hélène Marcy le 13/08/2010

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Sur anoo, nous avons récemment découvert une nouvelle disposition, qui semble avoir été décidée en catimini par l’entreprise :

A compter du 1er juillet 2010, pour toute demande de déblocage anticipé de votre épargne, des frais administratifs de 4,30 € T.T.C. par dossier seront prélevés par CREELIA sur le montant des avoirs remboursés.
Dans le cas d’une demande de remboursement de vos avoirs disponibles, CREELIA ne prélèvera pas de frais.

Si une telle facturation est permise dans le cadre de la législation française, il s’agit à France Télécom d’une nouveauté, qui apparaît contraire notamment si ce n’est à la lettre au moins à l’esprit du règlement du PEG France Télécom, où les frais de gestion sont assumés par l’entreprise (commissions de gestion des FCPE, courtages, commission, impôts et frais afférant aux négociations de titres, honoraires des commissaires aux comptes, frais de tenue des comptes individuels des salariés en activité).

Elle s’ajoute aux frais facturés aux détenteurs de parts D dans les fonds du PEG composés d’actions France Télécom pour le versement du dividende en numéraire, alors qu’il n’y en a pas pour les détenteurs d’actions au nominatif pur. Ces derniers toucheront par ailleurs leurs dividendes une semaine plus tôt que les détenteurs de parts France Télécom dans le PEG (cf notre billet Versement de l’acompte sur dividende pour 2010).

Nous faisons le point dans les prochaines semaines avec les Conseils de Surveillance des fonds et la Direction de France Télécom pour obtenir des éclaircissements, et si possible l’annulation de cette mesure, qui nous apparaît mesquine, voire quelque peu scandaleuse au moment où l’entreprise se targue de mettre en place un « nouveau contrat social » et annonce notamment une distribution d’actions gratuites aux personnels.

L’esprit de l’actionnariat salarié doit être un pacte « gagnant-gagnant », et non une série de trahisons, petites ou grandes (revoir les épisodes de l’Assemblée Générale des actionnaires), faisant du salarié détenteur d’un PEG une simple marionnette entre les mains de la Direction de l’entreprise. Nous y veillerons.

Versement de l’acompte sur dividende pour 2010

par Hélène Marcy le 11/08/2010

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Le Conseil d’administration de France Télécom a décidé le 28 juillet 2010 le versement d’un acompte sur le dividende de l’exercice en cours, sur la base des résultats du 1er semestre 2010. Cet acompte d’un montant de 0,60 euro par action sera payé le 02/09/2010.  Pour toucher cet acompte, il faut détenir des actions et/ou des parts FT dans votre PEG, et ce jusqu’au vendredi 27 août inclus, ou des actions au nominatif pur.

Dans un prochain billet, nous vous proposerons notre analyse de cette décision, au vu des résultats publiés pour le premier semestre de l’année.

Sur le plan pratique, comment se passe le paiement de cet acompte pour les salariés actionnaires ?

Vous détenez des parts FT dans votre PEG

Vous pouvez :

  • Soit toucher les dividendes sur votre compte courant (actions placées en parts D)
  • Soit laisser l’organisme gestionnaire réinvestir votre dividende dans le PEG (actions en parts C)

Dans la majorité des cas, il est financièrement plus intéressant de percevoir au moins une partie des dividendes sur le compte courant en ayant au préalable arbitré entre les parts C et les parts D. En effet, une partie des prélèvements sociaux (la CSG) est immédiatement récupérable sur les impôts.

Il est cependant nécessaire de faire votre calcul personnel.

Vous détenez des parts C

  • De nouvelles parts C seront créées dans le fonds France Télécom Actions. En principe, la formule de calcul est la suivante : montant global du dividende à distribuer aux parts C / valeur liquidative de la part = nombre de parts nouvelles.
  • Ces nouvelles parts seront réparties au prorata des parts déjà détenues par chaque détenteur de parts C.
  • Ces nouvelles parts seront visibles sur votre compte Amundi à compter du 6 septembre 2010.
  • Les dividendes sont assujettis aux prélèvements sociaux. Mais lorsqu’ils sont capitalisés dans le PEG, la fiscalité est différée : les prélèvements sociaux sont déduits lorsque vous demandez le remboursement de vos avoirs, en fonction des règles fiscales en vigueur à ce moment là (au 1/01/2010, les prélèvements sociaux sur les dividendes sont de 12,1%).

La valeur liquidative des parts est égale à la valeur de l’action France Télécom. Les nouvelles parts C seront créées sur la valeur liquidative du 30 août 2010 et auront la même date de disponibilité que celles des parts C qui les ont générées. Par exemple, si vous détenez des parts disponibles, les parts générées dans le cadre de la distribution des dividendes seront également disponibles.

Vous détenez des parts D

  • Vous percevrez l’acompte sur dividende en fonction du nombre de parts D détenues dans votre PEG.
  • Le dividende sera réglé par virement sur votre compte bancaire à compter du 02 septembre 2010 (délai : 1 semaine).
    Penser à vérifier que vos coordonnées bancaires sont à jour sur le site Amundi. Attention, si vous avez changé de compte bancaire, vous devrez remplir un formulaire et fournir un nouveau RIB par courrier : tenir compte des délais postaux pour formuler votre demande dans les temps.
  • Les prélèvements sociaux sont retenus à la source (12,1%, soit 0,0726 euros par action détenue en part D). La CSG prélevée sur les revenus de placements est déductible à hauteur de 5,8%.
  • Vous serez en outre soumis à des frais de gestion (fixes), selon le barème suivant :
    – 5 euros jusqu’à 250 parts D
    – 12 euros au-delà de 250 parts D.

A noter : ces frais s’appliquent au nombre de parts D détenues tous fonds confondus (FT Actions et FT Classique 2007), les porteurs de parts qui ont été facturés en juin au titre du solde du dividende de l’exercice 2009 ne seront pas refacturés.

Quelques exemples ?

Nombre de parts D détenues 100 250 300 500
Acompte sur dividendes 60,00 € 150,00 € 180,00 € 300,00 €
Prélèvements sociaux 7,26 € 18,15 € 21,78 € 36,30 €
Frais de gestion 5,00 € 5,00 € 12,00 € 12,00 €
Cas A : vous toucherez 52,74 € 131,85 € 158,22 € 263,70 €
Cas B : vous toucherez 47,74 € 126,85 € 146,22 € 251,70 €

En synthèse

Fiscalité et disponibilité de vos dividendes selon les modalités de perception que vous aurez choisies :

Part C Part D
IR
(Impôt sur le revenu)
0 S’ajoute à votre revenu après les abattements légaux.
Prélèvement sociaux
CSG CRDS
Payée au taux en vigueur au moment de la vente des parts (12,1% pour 2010).

La CSG-CRDS s’applique sur la moyenne de toutes vos plus values (voir synthèse Creelia)

12,1% immédiatement moins 5,8% au moment du paiement de l’IR en 2011.
Avoir fiscal 0 Selon la réglementation en vigueur. Plafonné aujourd’hui à 230€ pour un couple.
Disponibilité
des fonds
Identique à celle des actions ayant généré le dividende. Immédiate, même si les actions ne sont pas disponibles.

Si vous souhaitez modifier la répartition de vos avoirs dans le PEG, vous devez faire un arbitrage avant le 26 août à minuit

Par défaut, si vous n’avez jamais fait d’arbitrage, toutes vos parts sont des parts C (dividendes capitalisés dans le PEG).

Vous pouvez modifier la répartition de vos parts en faisant un arbitrage, avant le jeudi 26 août minuit, via votre espace personnel sur Amundi (rubrique vos opérations / saisir un arbitrage). Vous percevrez les dividendes en fonction de la répartition de vos avoirs le 27 août 2010.

Vous détenez des actions au nominatif pur

Par défaut, les personnels en activité au sein du Groupe en France (à l’exception des salariés de Groupe Silicomp, Groupe Diwan et Néocles) entre le 31 décembre 2006 et fin avril 2009 ont bénéficié d’actions au nominatif pur dans le cadre du plan Next Reward.

Ces actions, détenues en nom propre et incessibles jusqu’au 25 avril 2011, ouvrent droit au versement du dividende. L’acompte de 0,60 euro par action, minoré des retenues sociales (12,1%, soit 0,0726 euros par action) sera payé le 02/09/2010, sur votre compte bancaire.

Pensez à vérifier vos coordonnées bancaires sur  GISnomi. Le cas échéant, vous pouvez les modifier directement en ligne.

Paierez-vous des impôts sur le revenu pour ces dividendes ?

Les dividendes perçus dans le cadre du PEG parts D ou des actions au nominatif pur sont soumis à l’impôt sur le revenu.

Par défaut, ils bénéficient des mesures suivantes :

  • Abattement de 40% sur le total brut des dividendes perçus dans l’année (sur l’ensemble de votre portefeuille d’actions) + abattement supplémentaire,  de 3050 euros pour un couple, ou de 1525 euros pour une personne seule ;
  • Crédit d’impôt (avoir fiscal, qui risque de disparaître en 2010) de 50% du montant brut perçu, dans la limite de 155 euros par an pour un célibataire, et de 230 euros pour un couple soumis à une imposition commune.

Selon votre situation fiscale, et si vous avez un portefeuille d’actions important (a minima occasionnant des versements de dividendes générant un solde positif après application des abattements)  il peut être intéressant d’opter pour le prélèvement  forfaitaire Libératoire, de 18% sur les dividendes perçus. Dans ce cas, les dividendes ne seront plus ajoutés à vos revenus imposables. Cette option n’est intéressante que pour les revenus élevés (tranche supérieure de l’IR) ou pour les personnes non imposables qui risquent de devenir imposables à cause des dividendes perçus).

Période d’arbitrage sur le PEG France Télécom

par Hélène Marcy le 11/08/2010

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La prochaine période d’arbitrage dans le PEG se déroulera du 13 au 22 septembre 2010.

Concrètement, l’arbitrage vous permet de modifier la répartition de vos avoirs au sein d’un même dispositif (PEG ou PERCO). Au sein du PEG, seuls les transferts entre parts C (où les dividendes versés sont capitalisés sur votre compte) et « parts D » (où les dividendes vous sont versés en numéraire) sont possibles.

Pour rappel, si vous souhaitez déplacer des avoirs d’un dispositif vers un autre (du PEG vers le PERCO par exemple), il s’agit d’un transfert, et vous ne pouvez le faire que sur les avoirs disponibles au moment de la demande de transfert.

Dans les deux cas, l’opération est à réaliser via votre espace personnel sur Amundi, dans la rubrique « Vos opérations ». L’application ne vous permet de saisir que les opérations autorisées par la réglementation : si vous ne voyez pas apparaître certains de vos avoirs dans la liste des supports proposés pour saisir une demande, c’est que les avoirs en question ne sont pas éligibles à cette opération.

Versement des dividendes PagesJaunes

par Hélène Marcy le 08/08/2010

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Plusieurs détenteurs de parts du FCPE PagesJaunes nous ont interrogés sur le versement du dividende.

Pour les détenteurs de parts C (qui capitalisent le dividende dans le fonds), il semble que le gestionnaire du fonds ait fait une erreur de méthode lors de l’opération du 21 juin, qui a été rectifiée le 2 juillet dernier. Les informations diffusées sur anoo (anoo > rémunération > épargne épargne salariale – actu du 21 juillet 2010) concernant cette opération ne permettant pas de vérifier intégralement les calculs de rectification, nous avons demandé des précisions à l’équipe responsable de l’actionnariat salarié.

Vous pouvez télécharger le courrier que nous avons rédigé, nous vous tiendrons bien évidemment au courant de la réponse que nous aurons obtenue.