Le 4e plan mis en place par l’entreprise de métrologie a séduit 55 % des 850 salariés français. Un succès qui tient beaucoup à la régularité des opérations antérieures. Et à la pédagogie déployée par l’équipe RH.
Le dispositif mis en place par l’entreprise est assez spectaculaire… et nous n’en connaissons plus de tels chez Orange depuis l’époque des premières Offres réservées aux personnels (1997-1998) dans le cadre de la mise en bourse de l’entreprise.
L’article précise également que la régularité des opérations contribue largement à leur succès : c’est pourquoi nous réclamons des ORP plus régulières, seule solution pour atteindre l’objectif de 10% du capital détenu par les personnels de l’entreprise. A défaut, les reventes d’actions, qui interviennent régulièrement lors du départ en retraite ou pour financer un projet personnel tel que l’acquisition d’un logement, ne sont pas compensées par de nouvelles acquisitions : compte tenu de l’évolution du cours de l’action Orange, seuls les mécanismes des ORP rendent les achats d’actions rentables et sécures pour les personnels.
Chez Orange, la dernière ORP date de 2014, et elle est débouclée depuis mars 2019. Il est donc plus que temps de proposer une nouvelle offre aux personnels d’Orange.
La récente Loi Pacte fixe l’objectif de 10% du capital des entreprises françaises détenu par leurs salariés. Ce sera un argument supplémentaire pour défendre la mise en place d’une ORP en 2020, ce que vos représentants CFE-CGC Orange soutenus par l’ADEAS ne manqueront pas de faire, tant au Conseil de Surveillance du FCPE Orange Actions qu’au Conseil d’administration d’Orange.
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Commentaires fermés sur Orange à deux doigts de prendre le contrôle de sa filiale en Tunisie ? – JeuneAfrique.com
La levée des sanctions européennes ciblant Marouane Mabrouk, principal actionnaire d’Orange Tunisie pourrait accélérer la prise de contrôle par l’opérateur français sur sa filiale tunisienne. Mais Tunis est-il prêt à l’accepter ?
Il met une nouvelle fois en lumière les difficultés rencontrées à l’international, où nos activités sont dépendantes non seulement de la régulation locale, mais aussi du contexte politique.
La circulaire interministérielle nous impactera uniquement sur l’application de nouveaux plafonds pour les primes d’intéressement et de participation qui seront versées au titre de l’exercice 2019 :
pour la participation : on passe de 4 à 3 plafonds annuels de la Sécurité sociale (PASS) pour calculer la répartition au prorata des salaires. La baisse du plafonnement rend la distribution plus homogène (moins de disparités entre hauts et bas salaires, les premiers n’étant désormais pris en compte qu’à hauteur de 3 PASS).
pour l’intéressement : le plafond de la prime d’intéressement est relevé à 75% du PASS contre 50% précédemment. Le montant individuel de l’intéressement pourra donc être plus élevé qu’auparavant, dans le cadre toutefois du pourcentage de la masse salariale que l’employeur distribuera, qui figure dans les accords d’intéressement des entreprises.
Les résultats d’Orange pour l’exercice 2019 seront connus le 13 février prochain. L’ADEAS, comme à l’accoutumée, publiera dans sa Lettre de l’Épargne et de l’Actionnariat les montants qui en découlent, en maison mère et dans les filiales, dès que l’information nous aura été communiquée.
» Un record vieux de 12 ans est tombé en 2019 : celui du montant des liquidités restituées aux actionnaires. Selon une étude de la lettre Vernimmen.net, relayée ce jeudi 9 janvier par Les Échos, les versements réalisés par les groupes du CAC 40 ont dépassé le chiffre de 60 milliards d’euros en 2019 -dividendes et rachats d’actions compris (11 milliards)-, battant ainsi le record de 2007 juste avant la crise des subprimes. «
Les dividendes records font généralement les délices de la presse financière. Ils ne sont cependant pas forcément une bonne nouvelle, même quand l’investissement est au rendez-vous. Pourquoi ?
Même si en ce moment les taux d’intérêts sont très bas, voire négatifs dans certains cas, un prêt doit toujours être remboursé dans un avenir… dont on ne sait pas de quoi il sera fait. Que les résultats des prochains exercices ne soient pas au rendez-vous, et la situation devient critique. Il est donc toujours plus sage de réinvestir ses gains plutôt que de les distribuer en dividendes en empruntant en parallèle pour continuer d’investir.
Les dividendes et leur hausse régulière sont une drogue dangereuse : qu’on annonce une baisse, voire seulement une stagnation du dividende, et les investisseurs se mettent à bouder, faisant chuter le cours de l’action. La hausse du cours est pourtant la vraie rétribution des actionnaires : elle est le signe que l’activité va bien et que les perspectives sont bonnes pour l’entreprise et toutes ses parties prenantes (salariés, actionnaires, mais aussi clients et fournisseurs)… si toutefois elle n’est pas entretenue artificiellement par des rachats d’actions par l’entreprise, qui constituent un gaspillage du cash.
Enfin, si les résultats futurs ne sont pas au rendez-vous, et ne permettent pas de continuer à verser des dividendes substantiels pour « fidéliser les actionnaires », ou pire, de rembourser les emprunts, que se passe-t-il ? C’est en général l’emploi qui trinque, ce qui obère à la fois l’avenir des personnels dont les emplois sont supprimés et la capacité de l’entreprise à continuer de produire dans de bonnes conditions.
En tant que personnels actionnaires, ce n’est donc pas par « idéologie » que nous alertons sur la hausse perpétuelle des dividendes, mais bien parce que nous souhaitons préserver simultanément les emplois et les capacités de l’entreprise à investir, qui sont les deux piliers de sa croissance future.
Et chez Orange ?
A la lecture de la lettre Vernimmen, on pourra se réjouir qu’Orange ne figure pas dans le peloton de tête des champions du dividende. Notons cependant que le dividende versé en 2019 au titre de l’exercice 2018 a augmenté, passant de 0,65 à 0,70 € par action, et définissant, selon les propos même du PDG d’Orange lors de l’Investor Day du 4 décembre dernier, le nouveau « plancher » pour le montant du dividende.
Dans le même temps, nous sommes pourtant en période de fort investissement dans les réseaux (Fibre, 5G, déploiement de réseaux fixes et mobiles en Afrique…), et il serait sage d’en « garder sous le pied » pour pouvoir investir dans de nouvelles activités de croissance.
C’est la stratégie financière que défendent les représentants de la CFE-CGC Orange qui siègent, ont siégé ou siègeront au Conseil d’administration de notre entreprise.
Convaincu ? Si vous faites partie des personnels actionnaires, vous pouvez donner du poids à nos positions en choisissant les candidats CFE-CGC soutenus par l’ADEAS dans l’élection de l’administrateur qui vous représentera.
Dans « Les Faux jetons », Sophie Coignard nous ouvre les portes capitonnées des Conseils d’administration des plus grandes entreprises françaises.
Pages 230-231, vous pouvez y lire qu’Orange est la seule entreprise française où la voix des personnels actionnaires se fait vraiment entendre en Assemblée Générale des actionnaires. Pourquoi ? Parce que l’ADEAS et la CFE-CGC Orange ont ferraillé pour obtenir un accord d’entreprise stipulant que les représentants de la Direction ne votent pas sur les résolutions en AG dans le Conseil de surveillance du fonds Orange Actions.
Ce fonds, logé dans le Plan Epargne Groupe (PEG) de l’entreprise, pèse environ 10% des suffrages exprimés en Assemblée Générale.
En ce moment, les personnels en activité qui détiennent des parts dans ce fonds sont appelés à désigner l’administrateur qui les représentera au Conseil d’administration d’Orange. Une bonne occasion pour choisir des candidats qui défendent vraiment leurs droits ?
Second tour du lundi 3 février 9h au vendredi 7 février 14h, pour départager les 3 binômes toujours en lisse à l’issue du 1er tour. Pour ne pas oublier, vous pouvez enregistrer la période de scrutin dans votre agenda en cliquant sur ce lien, et y ajouter un lien vers cette page, qui vous permettra de retrouver facilement les modalités de vote.
Les identifiants et codes de vote que vous avez reçus le 20 janvier par mail sont toujours valables pour le second tour.
Le vote électronique est possible depuis tout smartphone, tablette ou PC.
Si vous détenez des actions Orange dans le fonds Orange Actions du PEG (Plan Epargne Groupe) ou au nominatif pur (hors Next Reward) et que vous êtes en activité, vous pouvez choisir l’Administrateur représentant les personnels actionnaires au Conseil d’administration d’Orange.
Tous les électeurs concernés ont en principe reçu leurs codes de vote dans un mail envoyé par Voxaly lundi 20 janvier. A noter
Vos codes de vote vous sont adressés sur l’adresse
mail que vous avez communiquée à Amundi (pour les actions détenues dans
le FCPE Orange Actions du PEG) ou à BNP Paribas / PlanetShares (pour les
actions au nominatif) : c’est donc peut-être sur votre mail personnel
que vous recevrez vos codes.
Si vous n’avez pas communiqué d’adresse mail au gestionnaire de
votre compte, Voxaly vous a envoyé vos codes par courrier postal le 16
janvier.
Si vous détenez à la fois des actions au nominatif pur et des
actions dans le FCPE Orange Actions, vous votez deux fois et recevrez
deux codes.
Votre identifiant de vote = votre identifiant Amundi ou BNP Paribas / PlanetShares
Vos codes de vote sont identiques pour le 1er et le 2nd tour
Si vous avez égaré vos codes de vote
Sur la page d’accueil du site de vote, cliquer sur le lien « Si vous ne retrouvez pas vos codes », précédé d’un cadenas.
Pour vérifier votre identité avant de vous renvoyer vos codes par SMS ou par mail, la plateforme de vote vous demandera :
Si vous êtes porteur de parts du FCPE Orange Actions dans le PEG
d’Orange : les 3 derniers chiffres de votre code de sécurité sociale
(avant la clef)
Si vous êtes actionnaire au nominatif ou avez des parts dans le FCPE
Orange Ambition International : les 3 derniers caractères de votre
identifiant salarié
Si vous avez égaré vos identifiants Amundi ou BNP Paribas
Ces identifiants sont ceux que vous utilisez pour vous connecter à
vos comptes sur les sites des banques gestionnaires (par exemple, chez
Amundi, pour choisir comment vous souhaitez percevoir votre
participation et votre intéressement et chez BNP Paribas quand vous
votez les résolutions en AG des actionnaires).
Ils figurent sur les documents qui vous sont régulièrement envoyés par les gestionnaires de comptes, sur l’adresse mail que vous leur avez communiquée (vérifiez vos boites personnelles le cas échéant). Voici les documents les plus récents qui vous ont été adressés :
Pour Amundi ESR : votre numéro de compte est rappelé dans le mail « Votre relevé de compte annuel Amundi ESR », diffusé en principe le 14 janvier. Voir aussi : Récupérer son identifiant chez Amundi
Pour BNP Paribas Securities Services : votre numéro de compte est rappelé dans le mail intitulé « Votre relevé de situation » diffusé en principe le 20 janvier. L’identifiant à utiliser pour le vote est composé des 7 chiffres figurant entre les 2 lettres de votre numéro de compte, qui est structuré comme suit : 01010/X0000000X00 (les lettres sont ici notées X, mais il peut s’agir d’autres lettres de l’alphabet).
Hot line Voxaly +33 (0)1 44 30 05 69, dès l’ouverture du scrutin, du lundi au vendredi, de 9h00 à 17h00 chaque jour de scrutin. Vos nom, date de naissance et collège électoral vous seront demandés pour vérifier votre identité avant de vous envoyer des codes de vote.
A partir du 20 janvier 2020, les personnels actionnaires sont invités
à choisir l’administrateur qui les représentera au Conseil
d’administration d’Orange.
Depuis le 1 er octobre, les épargnants peuvent souscrire au tout nouveau plan
d’épargne retraite, destiné à remplacer les dispositifs existants. Il se veut
plus souple, plus simple à comprendre pour l’épargnant et portable. Voici un
dossier qui permet d’en savoir plus sur ses caractéristiques et la fiscalité
qui lui est associée, ainsi que sur les quelques pièges qu’il recèle.
Plus d’informations dans Investir – Sandra Mathorel – 04/10/2019
Pour permettre aux salariés de bénéficier dès cette fin d’année des nouvelles possibilités offertes par la Loi Pacte en matière d’épargne retraite, la CFE-CGC Orange et l’ADEAS viennent d’adresser un courrier à la Direction des Ressources Humaines Groupe afin d’ouvrir des négociations.
visuel Pixabay
Nous demandons en particulier la transformation du Perco actuel en Plan d’Epargne Retraite Collectif (PERCol). Si la DRH accepte cette négociation cela permettra aux salariés de bénéficier rapidement des nouvelles possibilités du plan offertes par la Loi, en particulier, pour un salarié de réduire son assiette imposable en faisant un versement volontaire en 2019 sur son PERCol. Un salarié pourra en fonction de ses revenus imposables bénéficier d’une réduction d’impôt allant jusqu’à 46% de ses versements volontaires (plafonnés à 10% de ses revenus imposables).
Soucieuses de l’intérêt des salariés et de l’amélioration de nos dispositifs d’épargne entreprise, la CFE-CGC Orange et l’ADEAS ne manqueront pas de vous informer des résultats que nous aurons obtenus suite à cette demande.
Visionner l’interview de Nicolas Triki, Secrétaire Général de l’ADEAS :