Qu’espérer de Cap’Orange ?

par Hélène Marcy le 19/05/2014

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Concernant la période de rétractation et en réponse à la question posée en commentaire, la brochure de l’offre mentionne : « vous disposez de six jours pour annuler en totalité votre réservation à l’une ou l’autre des formules ou aux deux ». Autrement dit, vous ne pouvez pas changer le nombre d’actions demandée au sein de chaque formule.

 

Le plan « Partageons » est devenu « Cap’Orange », et les actions gratuites qui auraient du être offertes au personnel du Groupe nous sont proposées… à la vente, dans le cadre d’une nouvelle offre réservée au personnel (ORP) du Groupe en France.

L’offre en bref

Pour qui ?

– les personnels Orange SA et filiales France ayant souscrit au PEG d’Orange, ayant au moins 3 mois d’ancienneté au 7/7/20214

– les retraités porteurs de parts dans le PEG au 16/05/2014 bénéficient de la décote de 20%, mais pas de l’abondement.

Quel prix ?

Prix de référence de l’action Orange – décote de 20% (voir tableau supra)

Quel abondement ?

– jusqu’à 300 actions achetées :
2 achetées = 1 offerte  (tranche 1)

– entre 301 et 700 actions achetées :
5 achetées = 1 offerte (tranche 2)

– au-delà de 700 actions achetées : pas d’abondement (tranche 3)

Quelles garanties ?

– sur la tranche 1 uniquement, vous pouvez choisir « Cap’Orange Garanti », pour tout ou partie des actions souscrites + abondées (soit 450 actions maximum) : garantie de récupérer 100% de son investissement et de son abondement + le montant le plus favorable entre 100% de la hausse moyenne protégée ou un rendement annuel de 1% capitalisé. En contrepartie, pendant toute la période de blocage dans le PEG (5 ans), la banque conserve les dividendes et les éventuelles plus-values de cours au-delà de la hausse moyenne protégée.

– si vous optez pour « Cap’Orange Classique », vous disposez des prérogatives d’un actionnaire classique : vous encaissez les éventuels dividendes, les hausses et les baisses du cours de l’action Orange. Les actions restent bloquées pendant 5 ans dans le PEG.

Quelle fiscalité ?

Celle du PEG : exonération d’impôt sur le revenu sur les plus-values réalisées, soumises en revanche à contributions sociales (taux actuel : 15,5%.). Lesévolutions de la fiscalité sur les PEG s’appliqueront aux avoirs détenus dans le cadre de cette opération, et peuvent en amoindrir la rentabilité.

Bon à savoir

Si vous voulez utiliser des avoirs disponibles de votre PEG pour souscrire, pensez à demander, via le site Amundi, le remboursement correspondant à l’investissement que vous souhaitez faire dans Cap’Orange, pour alimenter le compte qui sera prélevé par la suite.

Nous avions demandé la mise en place d’un mécanisme permettant de souscrire directement en utilisant des fonds disponibles dans le PEG, mais nous n’avons pas été suivis.

Prix de souscription : exemple de calcul

Hypothèse de cours de référence : 12,50 €, basée sur l’évolution récente du cours de l’action Orange (voir graphique à 3 ans)

Hypothèse prix souscription CapOrange

SimulationGainsCapOrange-C

CalendrierCapOrange

Gouvernance : la CFE-CGC et l’ADEAS seront très vigilants

Pour la première fois dans le PEG d’Orange, et comme la CFE-CGC et l’ADEAS le demandent depuis plusieurs années, la composition du conseil de surveillance du fonds Cap’Orange garantit aux représentants des personnels d’y disposer d’une majorité, conformément aux directives européennes et aux recommandations de l’AMF. En effet, sur les 16 membres :

  • 8 représentants des porteurs de parts seront élus par les porteurs de parts, pour un mandat de 3 ans. La première élection interviendra d’ici décembre 2014.
  • 4 représentants des personnels seront désignés par les organisations syndicales représentatives au sein du Groupe et souhaitant siéger dans cette instance.
  • 4 représentants de l’entreprise seront désignés par la Direction.

Seul bémol : nous ne comprenons pas pourquoi la Direction a ajouté dans le règlement du fonds : « Dans tous les cas, le nombre de représentants de l’Entreprise sera au plus égal au nombre de représentants des salariés porteurs de parts élus ou désignés. » Une telle disposition est contraire aux règles énoncées dans le même document, et laisse supposer que la Direction pourrait envisager de revenir aux errements que nous avons dénoncés.

Les modalités de l’élection restent à définir, et nous porterons la plus grande attention au respect des droits du personnel. Nous avons demandé que s’applique la règle 1 part = 1 voix, exactement comme c’est le cas lors des votes d’actionnaires à l’Assemblée Générale.

Sauvons les emplois chez Bouygues Telecom par un rapprochement avec Orange !

par Hélène Marcy le 15/05/2014

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Suite aux interventions dans les médias de Monsieur Montebourg, l’ADEAS s’associe à la la CFE-CGC d’Orange et de Bouygues Telecom, pour adresser une lettre ouverte à Manuel Valls, Premier ministre

Télécharger la version pdf : Courrier Premier Ministre – CFE-CGC Telecom- Bouygues et Orange

(more →)

Prochaines périodes d’arbitrage PEG 2014

par Hélène Marcy le 17/04/2014

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  • Du 5 au 18 mai 2014
  • Du 8 au 21 septembre 2014

L’arbitrage est possible entre les fonds suivants :

  • Orange Actions (parts C ou D)
  • Dynamis solidaire
  • Evolutis
  • Equilibris
  • Solocal Actions (ex Pages jaunes Actions)
    arbitrage uniquement en sortie

A quoi sert l’arbitrage ?

Il vous permet de déplacer vos avoirs à l’intérieur du PEG : chaque fonds est composé de différents types de titres, correspondant à un niveau de risque théorique différent. Vous avez le choix des fonds dans lesquels vous souhaitez placer vos avoirs, en fonction du niveau de risque que vous souhaitez assumer, et vous pouvez modifier ce choix au fil du temps,  uniquement pendant les périodes d’arbitrage.

A savoir :

L’arbitrage ne constitue pas une sortie anticipée du PEG. Les avoirs arbitrés conservent les mêmes échéances de disponibilité.

En pratique

L’opération est à réaliser via votre espace personnel sur Amundi, dans la rubrique « Vos opérations ». L’application ne vous permet de saisir que les opérations autorisées par la réglementation : si vous ne voyez pas apparaître certains de vos avoirs dans la liste des supports proposés pour saisir une demande, c’est que les avoirs en question ne sont pas éligibles à cette opération.

Nous vous conseillons de lire attentivement la notice d’information disponible sur le site Amundi (voir le pavé « vos messages » en haut à droite de votre écran une fois que vous êtes connecté à votre compte), qui vous donne tous les détails des opérations d’arbitrage.

Combien ça coûte ?

L’arbitrage est gratuit, il est pris en charge par l’entreprise, à deux exceptions près :

  • pour le FCPE  Solocal Actions, les frais de 0,20% sont à la charge des porteurs (commission de rachat à la sortie).
  • les transferts conditionnés à un cours boursier depuis les fonds France Télécom Actions ou Solocal Actions vers un autre fonds. Cette prestation est facturée par Amundi,  15,34 euros par opération.

==> voir le Guide tarifaire général. sur le site d’Amundi

Fiscalité :

Vous n’avez rien à déclarer au moment de l’arbitrage ou du transfert, car ce n’est pas une cession au sens fiscal du terme.

Les plus ou moins-values réalisées dans le support source sont reportées sur le support vers lesquelles les sommes sont arbitrées. Les prélèvements sociaux (calculés sur la somme des plus ou moins-values) sont donc prélevés automatiquement au moment du remboursement des fonds

Nouvelles dispositions de l’épargne :

  • depuis le 1er juillet 2012, le taux des prélèvement sociaux des plus-values et revenus de l’épargne salariale est passé à 15,5% . Ce taux est applicable aux plus values réalisée lors des rachats de parts dans le PEG.

==>  retrouvez toute la fiscalité de l’épargne salariale sur le site d’Amundi

Pour mémoire

D’autres opérations sont possibles à tout moment,  via le site Amundi :

  • Fonds Orange Actions  – effectuer un arbitrage entre les parts C (dites de Capitalisation = les dividendes sont réinvestis en part du fonds) et parts D (dites de Distribution = les dividendes sont versés en numéraire) du fonds France Télécom Actions,
  • Transferts  – transférer vos fonds du PEG vers le PERCO (Libre, Piloté ou Intégral),
  • PERCO – effectuer un arbitrage entre les différents fonds au sein du PERCO Libre

Pour rappel, l’ADEAS ne peut pas vous communiquer vos codes d’accès à Amundi. Si vous les avez égarés, il vous faut contacter la banque pour les récupérer.

Dividendes : quand les gestionnaires d’actifs sont d’accord avec nous…

par Hélène Marcy le 15/04/2014

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Les Échos du 14 avril rendent public le courrier adressé par BlackRock, géant mondial de la gestion d’actifs, aux dirigeants d’entreprises pour les rappeler à l’ordre sur le versement de dividendes trop élevés, au détriment de l’investissement, et donc des résultats futurs :

Après les patrons américains, Black­Rock rappelle à l’ordre les dirigeants européens. Dans un courrier adressé à 150 grandes entreprises européennes, dont « Les Echos » ont eu copie, le géant de la gestion d’actifs invite les sociétés à ne pas abuser des dividendes et rachats d’actions, si la rémunération des actionnaires se fait au détriment de la croissance future : 20 groupes français sont visés.

La lettre est la même que celle envoyée par BlackRock aux entreprises du S&P 500 en mars (« Les Echos » du 31 mars). «  Après la crise financière, bon nombre d’entreprises n’ont pas osé investir dans leur croissance future et cela nous préoccupe », écrit Larry Fink, président-directeur général du groupe. «  Trop d’entreprises ont réduit leurs investissements et même accru leur endettement pour pouvoir augmenter leurs dividendes et leurs rachats d’actions (…). La redistribution de cash aux actionnaires doit faire partie d’une stratégie de gestion équilibrée. Si elle est faite pour de mauvaises raisons et au détriment de l’investissement, elle peut menacer la capacité de l’entreprise à générer durablement du rendement sur le long terme. »

Avec 4.350 milliards de dollars sous gestion, dont environ 2.300 milliards en actions, la société créée en 1988 a une influence certaine dans les décisions des conseils d’administration. « Elle est investie dans toutes les sociétés européennes. Lorsque BlackRock passe un message, il a le pouvoir de peser clairement sur les pratiques de marché », observe Jean-François Bay, directeur général de Morningstar France.

Texte intégral de l’article et fac-similé du courrier dans Les Échos.

L’avenir d’Orange sera européen ou ne sera pas

par Hélène Marcy le 28/03/2014

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Un article d’Edouard Tetreau dans Les Echos du 26 mars.
Quelques extraits, sur les analyses que nous partageons :

Depuis des années, la stratégie de la tutelle est de « traire la vache à lait » sous forme de remontées de dividendes. Au risque de reléguer au second plan les impératifs stratégiques d’une des plus belles entreprises de France.

[…]

France Télécom, que l’on ne se résigne toujours pas dans cette chronique à appeler du nom d’une position intermédiaire de feu de circulation – celle qui précède immédiatement la position d’arrêt – est l’une des plus belles entreprises au monde. Issue de la très élitiste Direction générale des télécommunications, cette entreprise n’a eu de cesse d’être pionnière dans tous les domaines qui la concernent.

[…]

depuis au moins une décennie, le projet du gouvernement français pour cette entreprise, dont il est le premier actionnaire, est absurde. Il pourrait se résumer ainsi : la remontée maximale de dividendes pour pallier l’incapacité de l’Etat à boucler ses propres fins de mois.

Sur les cinq dernières années seulement, plus de 18 milliards d’euros ont été remontés aux actionnaires de France Télécom. Tout était bon pour traire cette vache à lait : abandon de projets de recherche-développement en France et d’investissements significatifs à l’étranger ; accord d’itinérance singulier ; fermeture de sites et suppression d’emplois à tous les étages. L’Etat actionnaire, dénué de toute vision industrielle, s’est transformé en un gérant de Sicav obligataire à rendement semestriel. Les marchés financiers, qui se trompent toujours à court terme mais jamais sur le long terme, ont sanctionné cet appauvrissement : depuis mars 2009, point bas des marchés financiers après la crise des « subprimes », France Télécom a perdu 40 % de sa valeur, soit près de 20 milliards d’euros. Dans le même temps, le CAC 40 progressait de 50 % ; Iliad (Free) triplait de valeur ; et Deutsche Telekom, qui avait une valeur boursière équivalente à celle France Télécom il y a cinq ans, vaut aujourd’hui le double.

Les perdants ne sont pas uniquement les actionnaires de France Télécom mais aussi ses salariés.

[…]

L’avenir, dans le secteur de la communication, est porteur de défis exaltants, et de créations d’emplois par dizaines de milliers : la construction d’un réseau Internet européen, comme l’a proposé Angela Merkel à François Hollande lors du Conseil des ministres franco-allemand du 19 février ; la création d’une offre commerciale et d’un cadre réglementaire donnant aux Européens le droit à la vie privée numérique ; le développement fulgurant des marchés télécoms et audiovisuels en Afrique, où la France a plus d’une carte à jouer, notamment au titre de la francophonie ; la nécessaire concentration d’un marché européen des télécoms, atomisé entre plus de 100 opérateurs, là où le marché américain n’en compte que trois.

Epargne & actionnariat salariés : le point sur votre épargne salariale

par Hélène Marcy le 05/02/2014

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Découvrez le dernier numéro de la Lettre de l’épargne et de l’actionnariat salariés.

Télécharger l’intégralité de la lettre en format pdf :
Lettre Epargne Actionnariat Salaries_fevrier 2014

Au sommaire de ce numéro

  • « Partageons » : entrée gratuite… sortie payante !
  • Gouvernance des fonds : la loi, rien que la loi !
  • Participation et intéressement : pour éviter la chute libre !
  • Déblocages anticipés : le racket des banquiers continue !

En complément, sur le blog de l’ADEAS :

 

N’hésitez pas à rediffuser cette lettre et à inviter vos collègues du Groupe Orange à s’inscrire auprès de nous s’ils souhaitent la recevoir directement à leur adresse personnelle.

Pour vous abonner :

Si vous souhaitez recevoir cette lettre par mail dès sa parution, il vous suffit de nous adresser un message via le formulaire d’abonnement mis en place à cet effet. Attention, l’abonnement (gratuit) est réservé aux personnels du Groupe Orange et à ses retraités.

Orange : une épargne salariale atypique

par Hélène Marcy le 04/02/2014

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La comparaison du dernier rapport de gestion d’Amundi pour les conseils de surveillance d’Orange (au 31/12/2013) et des statistiques nationales de l’Association Française de Gestion (au 30/06/2013) permet de situer l’épargne et l’actionnariat salariés de notre Groupe.

PEG : répartition par types de fonds

Le Plan Épargne Groupe (PEG) d’Orange rassemble 2 milliards d’euros répartis entre 148 000 porteurs, et représente environ 2% des PEG français (qui totalisent près de 100 milliards d’euros). La détention moyenne par porteur est plus élevée chez Orange (13 750 €) que dans l’ensemble des entreprises françaises (8 216 €). Les personnels d’Orange détiennent une proportion d’actions de leur propre entreprise supérieure à la moyenne.

L’analyse des sources de versement met en évidence la faiblesse des abondements de l’entreprise (qui représentent 16% des versements PEG dans les chiffres nationaux, seulement 4% chez Orange), et des versements volontaires (qui s’élèvent à 15% des versements au niveau national, seulement 2% chez Orange).

Souce des versements dans le PEG d'Orange

En 2013, les personnels d’Orange ont retiré davantage d’argent de leur PEG (266 millions d’euros) qu’ils n’en ont versé (209 millions d’euros). La mesure gouvernementale de déblocage exceptionnel a engendré 32 millions d’euros de retraits, un peu plus de 6% des montants déblocables au titre de cette mesure.

Le niveau global des encours dépend à la fois du niveau de versement des salariés, des marchés financiers, qui peuvent générer la hausse ou la baisse de valeur des actifs placés, et de la qualité de gestion des fonds, qui peuvent limiter (ou pas) les risques de marché. Sur le PEG, la courbe de l’AFG montre des accidents marqués en 2008 et 2011.

Avec un peu plus de 750 millions d’encours, le PERCO du Groupe Orange représente 10 % des PERCO français, qui s’élèvent à 7,7 milliards d’euros. 84 000 porteurs détiennent en moyenne 8 950 € dans le PERCO d’Orange, contre 5 230 € de moyenne nationale selon l’AFG.

Source des versements dans le Perco d'Orange

L’abondement de l’entreprise, nettement plus significatif sur le PERCO (Plan d’Épargne pour la Retraite Collectif) que sur le PEG, constitue de ce fait une source importante de versement, un peu supérieure à la moyenne nationale de 32%. Les versements volontaires restent très inférieurs à la moyenne nationale de 18%. Les personnels d’Orange ont versé davantage dans leur PERCO en 2013 (159 millions d’euros) qu’ils n’en ont retiré (86 millions d’euros), ce qui apparaît cohérent avec l’horizon de placement du PERCO, dédié à la retraite.

Des nouvelles du fonds Orange actions

par Hélène Marcy le 11/12/2013

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Le conseil de surveillance du fonds Orange Actions s’est réuni le 21 octobre 2013, nous en retenons les éléments suivants :

Communication des compte-rendus à l’ensemble des porteurs de parts

Lors du dernier conseil de surveillance du fonds Orange actions (anciennement France Télécom actions FTA) du 31 octobre 2013, la CFE CGC a demandé à ce que dorénavant les compte-rendus du fonds ne soient pas seulement diffusés sur la rubrique intranet épargne salariale d’@noo, mais également sur le site d’Amundi https://www.amundi-ee.com/home . Ainsi l’ensemble des porteurs de parts, y compris, les anciens salariés et les retraités, pourront-ils accéder à l’ensemble des informations relatives à leur conseil de surveillance de fonds.

Ce nouvel accès à l’information concerne 54 041 porteurs de parts ( 31 049 retraités et 22 992 anciens salariés), soit 43,10% des porteurs de parts qui représentent près de 33,9% de l’encours du fonds. L’encours moyen d’un ancien salarié est de 3285 euros, d’un retraité de 8725 euros alors que pour un salarié il est de 9539 euros.

Performance et composition du fonds

Au 11 octobre 2013, le fonds Orange action disposait d’un encours total de 1 114 millions d’euros, soit 109 millions de parts. Les parts disponibles représentaient à cette date près de 850 millions d’euros (77,39% des parts C (Dividendes capitalisés) et 63,37% des parts D (Dividendes distribués). La valeur de la part a augmenté de + 13,05% au 4 octobre 2013 depuis le début de l’année.

Ouverture de la procédure de désignation de l’administrateur représentant des actionnaires salariés

Comme en 2010, les FCPE Orange actions et Evolutis (également détenteur de titres du groupe) s’apprêtent à procéder à l’élection de l’administrateur représentant les actionnaires salariés, qui pèsent aujourd’hui près de 4,6% du capital d’Orange.

L’article 13.3 des statuts d’Orange SA dispose que « l’administrateur représentant les membres du personnel actionnaires est nommé, conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur, par l’assemblée générale des actionnaires sur proposition des actionnaires visés à l’article L. 225-102 du Code de commerce, étant précisé que sera pris en compte l’ensemble du personnel, en ce compris les fonctionnaires.
Les candidats à la désignation comme administrateur représentant les membres du personnel actionnaires sont désignés dans les conditions suivantes :
Lorsque le droit de vote attaché aux actions détenues par les membres du personnel (ou par les fonds communs de placement dont ils sont membres) est exercé par les membres du conseil de surveillance de ces fonds commun de placement, les candidats (et leurs remplaçants) sont désignés par les conseils de surveillance des fonds communs de placement concernés : chaque conseil de surveillance (statuant à la majorité simple) peut désigner un ou plusieurs candidats puis, pour chaque candidat, un remplaçant ; il doit choisir le ou les candidats (puis leurs remplaçants) parmi les membres des conseils de surveillance des fonds communs de placement concernés.
Sont éligibles les membres du personnel de la société ou des sociétés et groupements qui lui sont liés au sens de l’article L.225-180 du Code de commerce, qui remplissent les conditions prévues par la loi. Une liste de tous les candidats valablement désignés est établie. Elle doit comporter au moins deux noms de candidats, avec pour chacun des candidats, celui de son remplaçant éventuel en cas de vacance pour quelque raison que ce soit.»

Il est précisé que la modification statutaire de 2013 autorise désormais des candidatures d’administrateurs et de remplaçants n’appartenant pas nécessairement au même conseil de surveillance des 2 FCPE concernés.

  • Les modalités du règlement électoral feront l’objet d’une présentation commune aux membres du conseil de surveillance des fonds Orange Actions et Evolutis par la direction juridique, le 28 janvier 2014. Les modalités relatives à l’organisation et au déroulement de l’élection de l’administrateur représentant les membres du personnel actionnaires n’étant pas précisées par les dispositions législatives ou réglementaires en vigueur ou par les statuts, notamment en ce qui concerne le calendrier de désignation des candidats, sont arrêtées par le conseil d’administration ou par délégation par son président
  • Le conseil de surveillance extraordinaire du fonds Orange Actions procèdera, le lundi 17 mars 2014, à la désignation des candidats au poste d’administrateur puis de leurs remplaçants.
  • Le 27 mai 2014, l’assemblée générale statue sur l’ensemble des candidatures valables, dans les formes et conditions des assemblées générales ordinaires ; le candidat ayant recueilli, outre la majorité des voix requise en assemblée générale ordinaire, le plus grand nombre de voix sera l’administrateur représentant les membres du personnel actionnaires.

Prochaines périodes d’arbitrage, à noter dans vos agendas :

  • Du 10 mars au 23 mars 2014
  • Du 5 mai au 18 mai 2014

Pour en savoir plus sur l’arbitrage et à quoi il sert, vous pouvez vous référer aux précédents articles sur le sujet, en cliquant sur le mot clé « arbitrage » dans le menu de droite de ce blog.

Orientations de la gestion obligataire dans les fonds PEG et PERCO

par Hélène Marcy le 18/11/2013

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Avec le risque de la hausse des taux et de la volatilité, les gestionnaires de fonds sont tenus à avoir une plus grande flexibilité. Pour rappel, les obligations évoluent inversement aux taux d’intérêts. Lorsque les taux d’intérêt montent le prix des obligations diminue.

Voici les solutions mises en œuvre par les gestionnaires de fonds PEG et PERCO du Groupe Orange :

  • L’évolution des taux peut être contrastée selon les zones. Il pourrait y avoir un découplage entre les marchés obligataires d’Europe et ceux américains et britanniques.
  • Les fonds qui pratiquent une gestion active de la duration (arbitrage sur la durée des obligations) se sont multipliés. Plus la durée est longue et plus le changement du taux d’intérêt est impactant sur le prix de l’obligation.
  • D’où les orientations pour certains fonds vers la diversification géographique. Elle permet de bénéficier de zones à forte croissance dont les comptes courants s’améliorent et les devises s’apprécient. Elle permet également de jouer sur le découplement entre l’Europe et les Etats-Unis sur le périmètre des taux d’intérêt.
  • Autre orientation : le high yield (obligations à taux d’intérêt élevé) qui offre des rendements de 5 % à 8 % et des niveaux de défaut très bas. Il peut être assorti de CDS (crédit default swaps).

Ce nouvel environnement offre une marge de manœuvre accrue aux gérants des fonds. Rappelons cependant que l’objet premier est de préserver le capital des salariés et ne pas le risquer au détriment d’une performance non garantie.
Les règles internes et réglementaires portées par les Représentants CFE-CGC dans les Conseils de Surveillance permettent d’effectuer les contrôles nécessaires afin de respecter cet objectif.