Rapprochement Orange – Bouygues Télécom : oui… mais

par Hélène Marcy le 16/02/2016

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Dans le cadre du possible rapprochement entre Orange et Bouygues Télécom, la CFE-CGC Orange et l’ADEAS (Association de Défense de l’Epargne et de l’Actionnariat Salariés) ont écrit au PDG d’Orange, pour lui faire connaître les positions de nos organisations sur ce rapprochement, et plus particulièrement les conditions dans lesquelles il sera possible de considérer que l’opération est « socialement irréprochable », comme l’a promis Stéphane Richard dans ses interventions média.

Télécharger le courrier en pdf : pdfLettre_ouverte_à_Stéphane_Richard_Acquisition_de_BT_avec_ADEAS_15_fevrier_2016_def.pdf

Information pour les porteurs de parts Solocal (ex Pages Jaunes) dans le PEG Orange

par Hélène Marcy le 20/10/2015

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Le conseil d’administration de Solocal Group a décidé de mettre en œuvre le regroupement d’actions approuvé par l’assemblée générale mixte des actionnaires du 11 juin 2015 de Solocal selon la modalité suivante => 1 action nouvelle de 6€ de valeur nominale sera attribuée pour 30 actions anciennes de 0,20€ de valeur nominale

Ce regroupement d’actions aura lieu le 26 octobre prochain, et sera également réalisée sur le FCPE Solocal Actions, avec comme conséquence une décorrélation du prix de la part du fonds avec le cours de l’action. Un réajustement du prix de la part sur le cours de l’action Solocal devra être donc réalisé le 28 octobre par AMUNDI.

Vous pouvez télécharger :

Les informations devraient être publiées sur anoo dans la journée.

Lettre de l’Epargne et de l’Actionnariat salariés – T3 2015

par Hélène Marcy le 12/10/2015

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Télécharger le numéro complet en pdf : pdfLEA_T3_2015_LoiMacron-ORP-Interessement_def.pdf

BalanceJustice LEA mini

Au sommaire :

En complément, sur le blog de l’ADEAS :

Cessions de capital d’Orange par Bpifrance : réclamez l’ORP auprès de vos élus !

par Hélène Marcy le 24/09/2015

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Nos différentes demandes de mise en œuvre d’offres réservées aux personnels dans le cadre des cessions de capital d’Orange réalisées par Bpifrance n’ayant à ce jour pas été suivies d’effet, nous proposons aux personnels d’Orange de solliciter leurs députés et/ou sénateurs pour les inviter à faire pression sur l’État, afin que les lois qu’ils votent soient respectées par la puissance publique.
Vous trouverez ci-dessous le rappel du contexte et le modèle de mail que vous pouvez adresser à vos élus pour réclamer le respect de vos droits.

Nous espérons que vous serez nombreux à faire cette démarche, et qu’elle débouchera sur la mise en œuvre effective de l’ORP à laquelle nous avons droit. En effet, nous gardons toute notre confiance dans la légitimité de nos parlementaires pour faire appliquer les règles, avant d’en appeler à la Justice. Nous ne manquerons pas de vous faire connaître les résultats de cette nouvelle action.

Pourquoi et comment réclamer l’ORP ?

Bpifrance cède le capital d’Orange sans qu’il y ait d’ORP

Depuis octobre 2014, Bpifrance (la banque publique d’investissement, établissement public qui détient une partie de la participation de l’État au capital d’Orange) a procédé à la cession d’environ 4% du capital d’Orange, en deux opérations successives.

Attachées au respect des lois de privatisation des anciennes entreprises publiques qui prévoyaient une ORP (offre réservée aux personnels) lors de chaque cession de capital par la sphère publique, la CFE-CGC Orange et l’ADEAS ont, lors de chacune de ces cessions, demandé la mise en place d’une offre réservée aux personnels d’Orange.

Il a fallu, au passage, faire maintenir les dispositions légales prévoyant l’organisation de ces ORP, que le gouvernement avait discrètement tenté d’abroger par ordonnance le 20 août 2014, mais que, sous la pression notamment de la CFE-CGC, la loi Macron a remises à l’ordre du jour.

Vous pouvez retrouver sur le site de la CFE-CGC Orange les différents courriers que nous avons adressés pour demander cette ORP :

–       courrier du 1/10/2014 au Ministère de l’Économie

–       courrier du 22/10/2014 au Ministère de l’Économie

–       courrier du 13/03/2015 à Bpifrance

–       courrier du 31/07/2015 à Bpifrance, copie au Ministère de l’Économie

Les personnels du Groupe Orange sont partants pour une ORP

En mai dernier, 87% des personnels qui ont répondu à notre enquête envisageaient de souscrire à une nouvelle offre d’actions réservées aux personnels, et ce dès cette année. Votre enthousiasme nous a confortés dans notre combat pour la défense de l’actionnariat salariés dans le Groupe Orange.

Demandez à vos élus de faire appliquer les lois qu’ils votent

Pour inviter l’État à respecter la loi, nous vous proposons d’adresser un mail aux députés et/ou sénateurs de votre circonscription.

1.    Trouvez les coordonnées de vos élus :

Députés : http://www.assemblee-nationale.fr/qui/

Sénateurs : http://www.senat.fr/elus.html

2.    Personnalisez votre email à partir du modèle ci-dessous :

Monsieur / Madame le/la Député/e

Monsieur / Madame le/la Sénateur/Sénatrice

Habitant à votre lieu de résidence, je fais partie des nombreux salariés Orange de votre circonscription.

Comme de nombreux collègues, je suis très attaché/e à l’actionnariat salarié qui :

  • incite les salariés et dirigeants à partager des objectifs de prospérité à long terme pour leur entreprise,
  • permet aux personnels de se constituer une épargne dans des conditions préférentielles,
  • offre la possibilité aux salariés de participer à la gouvernance de leur entreprise, notamment chez Orange où les personnels actionnaires proposent régulièrement des résolutions au vote de l’Assemblée Générale.

Chaque fois que j’ai pu le faire, j’ai souscrit aux offres réservées aux personnels dans le cadre des différentes cessions du capital de France Télécom, désormais Orange, par l’État.

En tant que député/sénateur, vous avez été invité, en examinant la loi Macron et en particulier son article 192, à réaffirmer le droit des personnels des anciennes entreprises publiques à bénéficier d’une offre réservée aux personnels (ORP) chaque fois que l’État (ou l’un de ses établissements publics) cède une partie du capital de ces entreprises.

En tant que salarié/e d’Orange, j’ai été particulièrement satisfait/e que nos droits, qu’une discrète ordonnance le 20 août 2014 tentait d’abroger, aient été maintenus.

Malheureusement, Bpifrance, qui a procédé à deux cessions du capital d’Orange depuis octobre 2014 pour au total environ 4% du capital de notre entreprise, ne semble pas juger nécessaire de se soumettre à cette loi en organisant avec la Direction d’Orange une offre réservée au personnel.

Suite à la dernière demande de la CFE-CGC Orange et de l’ADEAS auprès de Bpifrance en juillet dernier, le Ministère de l’Économie a répondu qu’une Offre Réservée aux Personnels d’Orange était en cours de préparation par la Direction de l’entreprise, pour mise en œuvre courant 2016 (voir le courrier joint à ce mail)

Malheureusement, cette offre, dont le projet vient d’être présenté aux représentants du personnel d’Orange, ne répond pas à tous les critères définis par la loi :

ORP proposée par la Direction ORP légales dans le cadre des cessions de capital de Bpifrance
11,5 millions de titres Orange 11,48 millions de titres Orange
personnels France + international personnels relevant du droit français uniquement
augmentation de capital actions prélevées sur le capital existant

Les personnels français ne disposeront donc pas de toutes les actions qui auraient dû leur revenir dans le cadre des lois de privatisation des anciennes entreprises publiques.

En tant que simple citoyen, je m’étonne qu’un établissement public ne respecte pas la loi votée par le Parlement, et que le gouvernement ne l’y contraigne pas.

Je me permets donc de vous solliciter, Monsieur/Madame le/la Député/e le/la Sénateur/Sénatrice, pour demander au pouvoir exécutif qu’il fasse agir Bpifrance dans le respect de la loi et des intérêts des personnels d’Orange.

Veuillez agréer, Monsieur/Madame le/la Député/e le/la Sénateur/Sénatrice, l’expression de ma considération distinguée.

3.    N’oubliez pas de joindre le courrier que nous a adressé le Ministère de l’Economie

Télécharger le pdf du courrier : 2015 09 29 – BPI – Réponse Macron (à P-Brunet ADEAS)

Intéressement et participation : gare à la baisse !

par Hélène Marcy le 24/09/2015

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Évolution de l’intéressement et de la participation pendant la mandature de S.Richard

Article évolution participation intéressement

Globalement, la rétribution variable qui concerne toutes les catégories de personnel du Groupe en France est à la baisse depuis le début de la mandature de Stéphane Richard.

La participation étant directement liée à des éléments qui chutent fortement ces dernières années (le bénéfice net, la masse salariale, le résultat d’exploitation), seul un bon accord d’intéressement permet de compenser cette perte et de rétribuer l’effort des personnels qui se battent pour maintenir la qualité de service et la rentabilité de l’entreprise. Même si l’accord en vigueur est plus favorable que la stricte application de la loi, les formules de calcul contiennent des éléments sur lesquels les personnels n’ont finalement que peu de prise. La conjoncture économique et la concurrence, accrue sur le mobile depuis 2012, contraignent le niveau de bénéfice et de résultat d’exploitation.

Les objectifs définis dans l’accord d’intéressement d’Orange SA (EBITDA – Capex, qu’on pourrait définir plus simplement par « marge brute – investissements »), et surtout les indicateurs de qualité de service, sont plus directement en lien avec l’activité des personnels. Entre 2012 et 2014, la CFE-CGC Orange a pu influer sur les indicateurs retenus, la méthode de calcul de l’enveloppe globale de l’intéressement, et la définition des critères de présence et de rémunération utilisés pour sa répartition. Nous avions obtenu un lissage plus fin qui a éliminé les effets de seuils produits par les formules précédentes. Cela a permis d’endiguer la baisse de l’intéressement constatée après la suppression de l’intéressement supplémentaire, unilatéralement décidée par le Conseil d’Administration d’Orange en 2011. Mais cette année, la Direction a décidé d’écouter un autre son de cloche…

(voir notre article détaillé dans la Lettre de l’Épargne et de l’Actionnariat salariés – 3ème trimestre 2015, à paraître dans les prochains jours. Si vous voulez la recevoir par mail n’hésitez pas à vous abonner : c’est gratuit ! ).

La loi Macron et l’épargne salariale : on ne donne qu’aux riches ! – La Tribune

par Hélène Marcy le 15/09/2015

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La loi Macron entend favoriser l’épargne salariale. En réalité, elle favorise surtout les salariés les plus aisés, à travers le blocage des fonds sur les Plans d’épargne retraite collectifs (Perco) et la distribution d’actions, au profit surtout des cadres dirigeants.

Depuis que la loi « pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques» dite « loi Macron » a été adoptée par l’Assemblée Nationale, (en application de l’article 49-3 de la Constitution), journalistes et experts travaillent au décryptage de ce texte fleuve (plus de 300 pages), qui amende nombre de codes.
Très impliquée dans la question de l’épargne et de l’actionnariat salariés, la CFE-CGC Orange (avec l’ADEAS) s’est intéressée aux impacts de la loi en la matière. Si les allègements fiscaux qu’elle propose apparaissent, de prime abord, favorables à la croissance de ces éléments annexes de rétribution des personnels, et stimulants pour développer l’épargne salariale dans les PME, une analyse fine laisse planer le doute…

Une analyse d’Hélène Marcy, Patrice Brunet et Sébastien Crozier, à lire en texte intégral dans La Tribune

PEG : ouverture d’une période d’arbitrage du 7 au 20 septembre 2015

par Hélène Marcy le 02/09/2015

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Vous avez des parts dans le PEG (Plan d’épargne Groupe) ?

Si vous souhaitez en modifier la répartition, vous pourrez le faire pendant la dernière période d’arbitrage de l’année, du 7 au 20 septembre 2015.

L’arbitrage est possible entre les fonds suivants :

  • Orange Actions (parts C ou D)
  • Dynamis solidaire
  • Evolutis
  • Equilibris
  • Solocal Actions (ex Pages jaunes Actions), arbitrage uniquement en sortie

A quoi sert l’arbitrage ?

Il vous permet de déplacer vos avoirs à l’intérieur du PEG : chaque fonds est composé de différents types de titres, correspondant à un niveau de risque théorique différent, et/ou à un profil d’épargne spécifique. Vous avez le choix des fonds dans lesquels vous souhaitez placer vos avoirs, et vous pouvez modifier ce choix au fil du temps,  uniquement pendant les périodes d’arbitrage.

A savoir :

L’arbitrage ne constitue pas une sortie anticipée du PEG. Les avoirs arbitrés conservent les mêmes échéances de disponibilité.

En pratique

L’opération est à réaliser via votre espace personnel sur Amundi, dans la rubrique « Vos opérations ». L’application ne vous permet de saisir que les opérations autorisées par la réglementation : si vous ne voyez pas apparaître certains de vos avoirs dans la liste des supports proposés pour saisir une demande, c’est que les avoirs en question ne sont pas éligibles à cette opération.

Nous vous conseillons de lire attentivement la notice d’information disponible sur le site Amundi (voir le pavé « vos informations » à droite de votre écran une fois que vous êtes connecté à votre compte), qui vous donne tous les détails des opérations d’arbitrage.

Combien ça coûte ?

L’arbitrage est gratuit, il est pris en charge par l’entreprise, sauf pour le FCPE Solocal Actions, où les frais de 0,20% sont à la charge des porteurs (commission de rachat à la sortie).

==> voir les conditions tarifaires dans le pavés « vos informations »
disponibles après connexion à votre compte sur le site d’Amundi

Fiscalité

Vous n’avez rien à déclarer au moment de l’arbitrage ou du transfert, car ce n’est pas une cession au sens fiscal du terme.

Les plus ou moins-values réalisées dans le support source sont reportées sur le support vers lesquelles les sommes sont arbitrées. Les prélèvements sociaux (calculés sur la somme des plus ou moins-values) sont prélevés automatiquement au moment du remboursement des fonds

==>  retrouvez toute la fiscalité de l’épargne salariale sur le site d’Amundi
(menu « Comprendre mon épargne salariale et retraite »)

Autres opérations possibles à tout moment, via le site Amundi

  • Fonds Orange Actions : effectuer un arbitrage entre les parts C (dites de Capitalisation = les dividendes sont réinvestis en part du fonds) et parts D (dites de Distribution = les dividendes sont versés en numéraire) du fonds Orange Actions,
  • Transferts : transférer vos fonds du PEG vers le PERCO (Libre, Piloté ou Intégral),
  • PERCO : effectuer un arbitrage entre les différents fonds au sein du PERCO Libre

Pour rappel, nous ne pouvons pas vous communiquer vos codes d’accès à Amundi. Si vous les avez égarés, il vous faut contacter la banque pour les récupérer.

Et si vous souhaitez recevoir une alerte par mail à chaque période d’arbitrage, rien de plus simple : abonnez-vous gratuitement aux publications de l’épargne et de l’actionnariat salariés.

Nouvelle cession de titres Orange par Bpifrance : la CFE-CGC et l’ADEAS réclament à nouveau l’offre réservée aux personnels

par Hélène Marcy le 03/08/2015

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Pour la deuxième fois en 10 mois, Bpifrance annonce avoir cédé une fraction de sa participation dans Orange, cette fois 2% du capital d’Orange pour environ 800 millions d’euros, soit 53 millions d’actions. (http://www.bpifrance.fr/Espace-Presse)

Cette opération succède à celle du 1er octobre 2014, représentant 1,90% du capital d’Orange, pour 584 millions d’euros, soit 50 328 822 actions (http://fr.reuters.com/article/idFRKCN0HP22T20140930).

Comme elles l’avaient déjà fait à l’annonce de la première cession, la CFE-CGC Orange et l’ADEAS (Association pour la Défense de l’Epargne et de l’Actionnariat Salariés) demandent que, comme le prévoient les lois de privatisation des anciennes entreprises publiques, les personnels d’Orange bénéficient d’une offre d’actions réservées aux personnels (ORP), à hauteur de 10% de la cession réalisée par BPI France.

En effet, le texte de la loi Macron, adopté par l’Assemblée Nationale le 10 juillet dernier (http://www.assemblee-nationale.fr/14/ta-pdf/2934-1-art_49-3.pdf) rétablit les droits des salariés, qui avaient été abrogés en catimini par une ordonnance parue le 20 août 2014.

Vous trouverez ci-joint le fac-similé du courrier adressé à Nicolas Dufourq, Directeur général de Bpifrance.

pdfCourrier de demande d’ORP à la BPI_-_CFE-CGC_et_ADEAS_31_juillet_2015.pdf

Salaires des patrons des entreprises dont l’État est actionnaire

par Hélène Marcy le 21/07/2015

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Bercy vient de publier les rémunérations des 64 patrons d’entreprises dans lesquelles l’Etat est actionnaire. Cela va de moins de 150.000 euros par an à plus de… 3 millions !

Quoi de commun entre le président du port de Dunkerque et celui d’Airbus Groupe? Les deux sont à la tête d’entreprises dont l’Etat est actionnaire, majoritaire ou non. Mais le premier a gagné l’an dernier 147.000 euros bruts quand le second a touché 3,1 millions ! Ces chiffres sont contenus dans le rapport 2014/2015 de l’Agence des participations de l’Etat qui vient d’être mis en ligne par Bercy.

Rémunération plafonnée

Globalement, les dirigeants du public n’arrivent pas à rivaliser avec ceux du privé. D’autant que la rémunération des patrons des groupes détenus majoritairement par l’Etat est plafonnée depuis l’arrivée de François Hollande à 450.000 euros par an, quelle que soit leur performance.

C’est le cas de Jean-Bernard Levy à EDF, Guillaume Pepy à la SNCF, Philippe Wahl à la Poste ou encore Augustin de Romanet à Aéroport de Paris.

Mais à côté, il y a ceux qui ont la chance d’être dans une entreprise dans laquelle l’Etat détient simplement une participation. Comme Orange (25,4 % du capital) où son PDG, Stéphane Richard, a touché l’an dernier 1,3 million dont 418.000 euros de part variable. Chez Air France-KLM, Alexandre de Juniac a perçu 645.000 euros dont 45.000 seulement de variable vu la situation du groupe.

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