La loi Macron entend favoriser l’épargne salariale. En réalité, elle favorise surtout les salariés les plus aisés, à travers le blocage des fonds sur les Plans d’épargne retraite collectifs (Perco) et la distribution d’actions, au profit surtout des cadres dirigeants.
Depuis que la loi « pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques» dite « loi Macron » a été adoptée par l’Assemblée Nationale, (en application de l’article 49-3 de la Constitution), journalistes et experts travaillent au décryptage de ce texte fleuve (plus de 300 pages), qui amende nombre de codes.
Très impliquée dans la question de l’épargne et de l’actionnariat salariés, la CFE-CGC Orange (avec l’ADEAS) s’est intéressée aux impacts de la loi en la matière. Si les allègements fiscaux qu’elle propose apparaissent, de prime abord, favorables à la croissance de ces éléments annexes de rétribution des personnels, et stimulants pour développer l’épargne salariale dans les PME, une analyse fine laisse planer le doute…