L’ADEAS se félicite de la nomination de Stéphane Richard et demande à Didier Lombard de renoncer à sa rémunération injustifiable.

par Hélène Marcy le 01/02/2010

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Un désastre social

La politique de délocalisation (des centres d’appels), de sous-traitance (des interventions clients) et de précarisation (notamment des vendeurs en boutique) a détruit plus de 30 000 emplois en 5 ans chez France Télécom et pour la seule France : un véritable désastre social.

Les salariés ont besoin de se retrouver dans un vrai projet industriel, avec une nouvelle équipe de dirigeants à qui ils puissent redonner leur confiance. Le départ de Didier Lombard et l’arrivée de Stéphane Richard à la Direction Générale de France Télécom apparaissent comme une étape essentielle dans ce processus de reconstruction.

L’ADEAS se félicite de la prise de fonction d’un homme d’expérience soucieux de la dimension humaine d’une entreprise. Pour autant, l’ADEAS fera preuve de la plus extrême vigilance quant au projet proposé, et  veillera à ce qu’il associe étroitement le personnel, première valeur de l’entreprise, et avec près de deux milliards d’euros en actions, son deuxième actionnaire.

Un cours de l’action qui s’est effondrée de 30% en 5 ans.

La politique principalement financière menée par Didier Lombard n’a cependant pas bénéficié au cours de l’action France Télécom, qui s’est effondré de 30% entre son arrivée et son départ, passant  de plus de 24 euros à 17,80 €. Quel échec !

Seuls les dividendes servis, qui absorbent désormais la quasi-totalité du résultat, obérant d’autant les capacités d’investissement de l’entreprise, permettent de maintenir une rentabilité acceptable pour les actionnaires.

Une rémunération démesurée

A France Télécom la rémunération de Didier Lombard en 2009 a été de 1,655 million d’euros (900.000 € de fixe, 750.210 € de rémunération variable et 3.885 € de rémunération en nature), soit l’équivalent de la rémunération de Monsieur Proglio en tant que dirigeant d’EDF.

L’ADEAS rappelle que la double rémunération de Monsieur Proglio a provoqué beaucoup de bruit, alors que ce dernier n’a jamais démérité et que les syndicats lui avaient même manifesté leur soutien.

Monsieur Lombard bénéficie également d’une rémunération multiple : en 2008, selon Le Parisien, il a ainsi perçu :

  • 29.000 € de jetons de présence chez Thales,
  • 33.938 € de jetons de présence chez Thomson,
  • 98.250 € de jetons de présence au conseil de surveillance de ST Microelectronics,
  • 7.000 € de jetons de présence chez Radiall.

Mais dans son commentaire au Parisien, Didier Lombard explique « qu’il se consacre à 100% à son entreprise. Ses autres activités sont réservées aux week-ends et aux jours fériés. »

Monsieur Lombard va fêter son 68e anniversaire dans quelques jours, c’est un fonctionnaire à la retraite : il n’a donc nul besoin de telles rémunérations, d’autant moins alors que Stéphane Richard va prendre en main le pilotage opérationnel de France Télécom.

L’ADEAS demande donc expressément au Conseil d’Administration de réduire la rétribution de Monsieur Didier Lombard à un niveau décent.

Dysfonctionnements sur le site Amundi

par Hélène Marcy le 01/02/2010

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Suite à notre billet sur le nouveau site de gestion de l’épargne salariale, vous nous avez fait part de dysfonctionnements du nouveau site Amundi.

Nous avons contacté nos interlocuteurs chez France Télécom sur ces questions. Concernant vos difficultés de connexion, de type mot de passe non reconnu, vous pouvez :

  • contacter la hot-line au 0800 20 20 20 touche 2,
  • faire un mail de signalisation à Creelia : monepargne.salariale@creelia.com
  • à titre exceptionnel et en attendant que votre nouvel accès fonctionne, vous pouvez toujours consulter votre compte sur l’ancien site www.creelia.com.

France Telecom : « Le rendement de près de 8% est appréciable »

par Hélène Marcy le 29/01/2010

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TradingSat interroge un analyste sur l’évolution des valeurs du CAC40 en 2010, et les opportunités d’achat associées. Il y est notamment question de France Télécom :

Tradingsat.com : Conseillez-vous d’acheter des actions dans ce contexte ?

Marc Girault : […] Quant aux actions, le mieux est de mettre l’accent sur celles qui versent un bon dividende !

Tradingsat.com : Pouvez-vous nous en citer quelques unes ?

Marc Girault : France Télécom, qui n’a rien fait en Bourse l’an dernier, et dont le rendement de près de 8% est appréciable dans l’environnement actuel caractérisé par des taux d’intérêt très faibles. Dans le même secteur, Maroc Telecom, une valeur rare qui donne un rendement de 7%, et dont 100% de l’activité est exposée à la dynamique des marchés émergents. J’apprécie également Total Gabon, qui connaît actuellement une période de transition. La société investit lourdement pour prolonger la vie de ses champs pétroliers, ce qui devrait se traduire par une forte hausse des résultats et des dividendes à moyen terme.

Malheureusement, cette rentabilité ne profite pas intégralement aux actionnaires salariés : rappelons une fois encore que l’opération Orange Success prive de dividende tous les salariés dont les demandes d’actions ont été prioritairement servies sur l’offre « Multiple Garanti ».

Le Conseil d’Etat finira-t-il par entendre notre demande de rétablir les salariés dans leurs droits ? Selon les documents officiels de l’ORP (Offre Réservée au personnels), on aurait du servir en priorité les demandes d’actions « Classique » et réduire les demandes d’attribution en « Multiple Garanti » compte tenu de la sur-souscription des personnels. Mais à l’époque, Madame Lagarde en avait décidé autrement…

Affaire que nous continuons de suivre, d’autant plus légitimement que le mécanisme de l’offre « Multiple Garanti » risque fort de ne rien rapporter du tout aux actionnaires salariés.

Départ de Didier Lombard : l’espoir d’une ère nouvelle pour les salariés actionnaires de France Télécom

par Hélène Marcy le 20/01/2010

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Monsieur Lombard a été le principal artisan d’une politique meurtrière, où les indicateurs du capitalisme financiers ont constitué les seuls outils de pilotage. L’ADEAS ne peut donc que saluer son départ, et s’oppose à ce qu’il reçoive quelque bonus ou prime exceptionnelle à cette occasion.

L’ADEAS souhaite que l’arrivée de Monsieur Richard voie l’avènement d’un nouveau projet industriel, et un changement en profondeur des méthodes de pilotage.

Des attentes fortes à l’égard d’une nouvelle Direction…

L’ADEAS demande à la nouvelle Direction de France Télécom de prendre la pleine mesure de ses responsabilités. Les salariés actionnaires attendent des gestes forts, qui permettent de tourner le dos à une logique de court terme, au profit d’un vrai projet industriel et collectif :

– La baisse immédiate du niveau des dividendes, qui saignent actuellement l’entreprise, au détriment de l’investissement et du désendettement.

– L’arrêt de la distribution de stock-options, qui a dévoyé le management de l’entreprise : les yeux rivés sur les cours de bourse, les plus hauts dirigeants en sont devenus incapables de piloter l’entreprise en tenant compte du facteur humain.

– L’arrêt d’une politique uniquement basée sur la réduction des coûts, où les personnels ne sont plus considérés que comme une charge, et qui abîme l’image de notre entreprise. Il faut au contraire permettre aux équipes de mettre en œuvre une offre de qualité, au bénéfice du service rendu à la clientèle.

– La reprise de l’investissement dans les réseaux du futur, tels la fibre, afin que l’entreprise reste au top niveau de la technologie et puisse préparer les services de demain qui assureront sa pérennité.

… mais aussi de l’État, actionnaire de l’entreprise et régulateur du marché

L’ADEAS demande également à l’État de prendre toutes ses responsabilités dans l’organisation d’un marché des télécommunications qui profite à l’intérêt national, et notamment de légiférer sans attendre pour :

Interdire les délocalisations à tous les opérateurs exploitant des ressources appartenant au patrimoine national, telles que les fréquences radios mises en concession au travers des licences 3G, ou bénéficiant de subventions au titre du grand emprunt. Si une telle mesure s’applique à l’ensemble des opérateurs, il n’y aura pas distorsion de concurrence. Cela permettra en revanche de retrouver 15 à 20 000 emplois en France, particulièrement nécessaires en période de crise.

Mettre en place un cadre réglementaire stable et réaliste pour l’accès à l’économie numérique de chacun dont le déploiement de la fibre, assurant aux entreprises qui prennent le risque d’investir qu’elles ne seront pas pénalisées. Il faut permettre à France Télécom de faire ce qu’il a fait pour le déploiement de l’ADSL, et calquer l’organisation du marché de la fibre optique sur un modèle similaire. Ce nouveau réseau doit se mettre en place pour plusieurs décennies, il sera une infrastructure essentielle pour l’économie française : il ne doit donc pas être considéré comme le terrain d’expérimentation de modèles hasardeux.

Légiférer pour interdire les attributions de stock-options, qui constituent aujourd’hui une part disproportionnée dans les revenus des dirigeants d’entreprises, et qui peuvent s’avérer aussi toxiques que les bonus des traders pour la pérennité des entreprises.

L’ADEAS milite pour un capitalisme à visage humain, où les bénéfices sont véritablement partagés entre les salariés et les actionnaires, où la stratégie industrielle garantissant la pérennité de l’entreprise prend le pas sur les stratégies financières de court terme.

Période d’arbitrage PEG du 10 au 21 février 2010

par Hélène Marcy le 16/01/2010

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Chaque année, vous disposez de 2 périodes d’arbitrage pour modifier gratuitement la répartition de vos avoirs entre les différents fonds.

Le dernier reporting sur l’ensemble des fonds vous est présenté sur le site Amundi Epargne Entreprise, qui remplace le site de Creelia (voir ici)

Il vous donne des indications sur :

  • La Valeur Liquidative (VL) de chaque part à la date du jour : c’est la valeur d’achat ou de vente d’une part. Pour les fonds en actions, elle correspond à la valeur boursière de l’action du jour considéré (avec une variation possible par rapport au cours « instantané » en fonction de l’heure à laquelle le cours est capté par le site)
  • Le niveau de risque de chaque fonds
  • La durée de placement recommandée, en fonction du comportement observé de manière générique sur les différents types de placements
  • Le niveau de performance (en % de gain ou de perte de valeur) sur 1 an glissant (les 12 derniers mois) et sur 5 ans annualisé (5 années civiles)

Comme précédemment rappelé, la performance passée n’augure pas de la performance future, et le fait qu’une action soit à un point bas ne signifie pas nécessairement qu’elle va remonter.

C’est donc à vous de choisir de positionner vos avoirs sur les fonds qui vous paraissent les mieux adaptés à votre profil d’épargne et à votre goût du risque.

Actions France Télécom parts C / parts D : quelle différence ?

En ce qui concerne les fonds France Télécom Actions, en PEG comme en PERCO, il existe deux catégories de parts :

  • Les parts « C », comme « capitalisation » : les dividendes qui vous sont dus chaque année en fonction du nombre d’actions que vous détenez sont capitalisés sur votre compte, et viennent donc augmenter le nombre de vos parts à chaque nouvelle attribution de dividendes.
  • Les parts « D », comme « détachement du coupon » : les dividendes vous sont versés en numéraire sur le compte bancaire que vous avez indiqué à la banque gestionnaire du fonds.

Cette distinction n’a aucune incidence sur la performance boursière des actions, qui sont les mêmes dans les deux cas.

En pratique

Pour saisir un ordre d’arbitrage, rendez-vous sur le site Amundi, rubrique votre compte / vos opérations.

Vous pouvez également retrouver les informations fournies par l’entreprise sur l’épargne salariale dans l’intranet France Télécom : anoo> rémunération – épargne> épargne salariale.

Le site web Amundi remplace celui de Creelia

par Hélène Marcy le 08/01/2010

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Suite à vos nombreux messages, nous nous devons de rappeler que l’ADEAS est une association de salariés, entièrement indépendante de la banque gestionnaire des comptes d’épargne salariale du Groupe France Télécom, et en particulier que nous n’avons pas la main sur le service Amundi, qui est géré par la banque.

En particulier, il nous est techniquement impossible de débloquer les accès sur ce service ou de renvoyer des codes d’accès. Pour ce faire, vous devez contacter directement la banque gestionnaire. Les coordonnées des services clients sont rappelés dans la page : Vos codes de gestion.

Désormais, pour vous connecter sur l’outil de gestion de votre épargne salariale (PEG et PERCO), vous devez vous connecter sur Amundi. Vos identifiants et mots de passe restent les mêmes que pour l’ancien site. L’identifiant est votre numéro de compte, qui figure sur tous les relevés qui vous ont été adressés par Creelia.

Sur le site web d’Amundi, vous pourrez retrouver notamment :

Menu de gauche / Votre compte :

Vous y retrouvez les pages que vous aviez sur Creelia :

  • Votre épargne salariale = votre relevé de compte, avec la répartition de vos avoirs dans les différents fonds et la valeur monétaire correspondante, aux dates mentionnées dans le relevé. Ces valeurs sont donc susceptibles de changer au fil du temps, et notamment ne seront pas forcément celles qui s’appliqueront si vous demandez un déblocage de vos avoirs.
  • Vos opérations = le relevé de vos opérations, et un sous-menu vous permettant de traiter des opérations : versement, arbitrage, transfert,  remboursement
  • Vos données personnelles. N’oubliez pas de les mettre à jour régulièrement, notamment le mail et le mobile, très utiles pour pouvoir redemander son mot de passe, et bien sur les coordonnées bancaires, tout particulièrement si vous prévoyez des opérations de versements ou de remboursements.
  • Vos eServices = la consultation et le téléchargement en format pdf des relevés de compte.
  • Cas de déblocage = toute la documentation légale et les modalités d’un déblocage anticipé de votre épargne salariale, PEG (PEE sur le site) ou PERCO.

Menu de gauche / Vos services

  • Vous pouvez y consulter le dernier reporting, et en principe créer des alertes pour recevoir un mail lors de la publication d’un nouveau reporting et/ou si la valeur liquidative dépasse les valeurs que vous aurez indiquées dans la création de l’alerte.

Menu de droite « accès direct »

  • Le lexique est très utile pour comprendre les termes et abréviations
  • Les calculettes vous permettent notamment de déterminer votre profil d’investisseur, sur la base d’un petit questionnaire.

Nous poursuivrons l’exploration du site au fil du temps. N’hésitez pas à nous faire connaître les fonctionnalités intéressantes que vous aurez découvertes en l’utilisant.

Orange Success : les actions deviennent cessibles… mais attention, sous conditions !

par Hélène Marcy le 31/12/2009

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Les actions Orange Success acquises dans le cadre de l’ORP (offre réservée au personnel) de 2007, deviennent cessibles à partir du 29 janvier 2010,  mais dans des conditions différentes selon la formule de souscription que vous aviez choisie en décembre 2007.

Le tableau ci-dessous (extrait de l’intranoo) résume les règles applicables à chaque type de souscription.

j’ai souscrit
en 2007 à

conservation

gestionnaire

disponibilité des actions

déblocages anticipés (cas autorisés
par la loi)

droit à actions gratuites

Multiple garanti 2007

PEG

CREELIA

02/04/2012

oui, à compter du 29/01/2010

non

Classique 2007

oui, le 31/01/2011 (*)

Classique
hors PEG

au nominatif pur

BNP Paribas (BPSS)

à compter du 29/01/2010

néant

oui, le 31/01/2011 (*)

(*) si détenues jusqu’à cette date.

Si les actions deviennent cessibles dès maintenant, elles ne le sont que dans les cas de déblocage anticipé prévus par la loi pour toutes les actions détenues via le PEG.

L’attribution d’actions gratuites (1 pour 4 achetées) ne s’appliquera qu’aux actions toujours détenues au 31 janvier 2011… sauf pour Multiple Garanti 2007, qui n’y ouvre pas droit. Cette discrimination montre bien que les salariés-souscripteurs ne sont pas propriétaires des actions de l’option Multiple Garanti , ainsi que la CFE-CGC l’avait dénoncé début 2008, et contrairement à ce qu’à toujours prétendu la direction de l’entreprise.

Quant au Conseil d’État, saisi conjointement par la CFE-CGC/UNSA et l’ADEAS sur la régularité de cette ORP et plus particulièrement des modalités de réduction et de propriété des titres, il n’a toujours pas exprimé de position, comme si la nomination d’un rapporteur spécifiquement dédié à cette affaire en avril dernier avait eu d’autre effet que d’enliser le dossier.

L’ADEAS a relancé, par l’intermédiaire de son avocat, le Conseil d’État. Nous comptons faire toutes les démarches nécessaires pour sensibiliser cette juridiction et les pouvoirs publics, sur l’importance de ce dossier et l’urgence de prendre une position. Nous ne manquerons pas de vous tenir informés.

France Télécom condamné à rembourser un milliard d’euros d’aide publique

par Hélène Marcy le 01/12/2009

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Dans Le MagIT :

Le litige porte sur une exemption de taxe professionnelle sur la période allant de 1994 à 2002. Solidaire de l’opérateur, l’Adeas (Association pour la défense de l’épargne et de l’actionnariat des salariés de France Télécom-Orange) dénonce l’ingérence de Bruxelles et affirme que « les interventions incessantes de Bruxelles ne cessent de perturber le marché des télécoms, dont les emplois se trouvent de ce fait de plus en plus précarisés ».

Les salariés et actionnaires de France Télécom une nouvelle fois victimes de la bureaucratie bruxelloise.

par Hélène Marcy le 01/12/2009

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La Cour européenne de Justice vient de confirmer la décision de la Commission qui ordonne la récupération de prétendues aides de l’État français en faveur de France Télécom. Il s’agit en l’occurrence de la taxe professionnelle versée par France Télécom entre 1994 et 2002, qui serait inférieure à celle que l’entreprise aurait du verser, pour un montant estimé à un milliard d’euros.

Les interventions incessantes de Bruxelles ne cessent de perturber le marché des télécoms, dont les emplois se trouvent de se fait de plus en plus précarisés, les salariés servant toujours, in fine, de variable d’ajustement aux incertitudes réglementaires.

Rappelons que pour le seul métier d’opérateur, le marché des télécommunications français a perdu plus de 28 000 emplois depuis qu’il est ouvert à la concurrence. Sur la même période, France Télécom en a supprimé près de 58 000, alors que, dans le même temps, le dividende ne cessait d’augmenter, sous la pression de l’État français qui en touche la majeure partie.

Une ingérence manifeste de Bruxelles

Il est manifeste que la Commission de Bruxelles a perdu la raison. A quel titre la Commission peut elle intervenir sur la période précédant l’ouverture du marché des télécoms à la concurrence en France, intervenue le 1er janvier 1998 ? La concurrence n’a en aucun cas pu être entravée entre 1994 et 1998 puisque le marché n’était pas encore ouvert.

Une nouvelle charge qui alourdira la dette de l’opérateur sans contrepartie pour le consommateur

A qui France Télécom devra-il versera ce milliard d’euros ? A l’État, qui récupèrera cette somme, comme il a récupéré celles des amendes relatives aux entraves à la concurrence sans que le consommateur en ait bénéficié en aucune manière. Ce même État qui met à mal les fonds propres de l’opérateur en exigeant chaque année des dividendes toujours plus élevés, y compris en période de crise, économique ou sociale.

Pour alléger le poids de la dette, et récupérer des marges de manœuvre favorables à l’emploi et à l’investissement, l’ADEAS demande au contraire une augmentation de capital.

L’ADEAS, avec le soutien de la CFE-CGC/UNSA France Télécom – Orange, refuse qu’une nouvelle fois, des réductions d’effectifs servent à compenser les conséquences financières de décisions réglementaires et bureaucratiques qui font fi de toute considération sociale.

Des actionnaires floués par Bruxelles

Une autre question se pose : qu’en est il du droit des actionnaires ? Lors de l’introduction en bourse de l’entreprise en 1997, les actionnaires ont investi sur la base d’une valorisation qui ne pouvait pas prendre en compte ce risque : le marché n’étant pas ouvert, il ne pouvait pas y avoir distorsion de concurrence.

Les salariés qui sont devenus actionnaires en 1997, et qui sont aujourd’hui le second actionnaire de l’entreprise, sont doublement pénalisés, alors que l’État gagne plus qu’il ne perd : il récupérera le montant exigé par Bruxelles… sans diminuer pour autant son exigence sur le niveau du dividende.

L’ADEAS va saisir la Cour européenne de Justice

L’ADEAS a décidé de porter l’affaire devant la Cour Européenne de Justice, au motif de la non prise en compte du droit des actionnaires dans cette affaire.

Arbitrage : pour ceux qui veulent bien gérer leur PEG

par Hélène Marcy le 10/11/2009

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La période d’arbitrage est ouverte du 6 au 22 novembre 2009. A ne pas confondre avec la période de chasse…

Cette période d’arbitrage vous permet deux fois par an de faire un point sur vos avoirs détenus dans le PEG. Si vous n’êtes pas satisfait de la répartition de vos avoirs, il vous est possible gratuitement de modifier la répartition de vos avoirs dans le PEG entre le 6 novembre et le 22 novembre 2009.

Rendez-vous tout de suite sur www.caam-epe.com pour regarder la répartition de vos avoirs.

Sur le même site vous pourrez approfondir les informations succinctes présentées ci-dessous.

Vos avoirs, hors PERCO, sont en principe répartis sur 3 supports principaux qui seront traités aujourd’hui, et dont vous pouvez regarder les caractéristiques en cliquant sur les liens :

(more →)