Plusieurs d’entre vous nous ont fait remonter qu’ils manquaient d’information concernant le nouveau fonds HSBC EE ISR Actions Monde, ouvert à la souscription dans le PEG Orange depuis fin février 2025.
Performances absentes… et comment s’en faire quand même une idée
Dans l’interface Amundi, il n’y a aucune information sur la performance du fonds, alors qu’on dispose habituellement d’une performance à 1 an, 5 ans annualisés et 5 ans cumulés. Cela s’explique très simplement : le compartiment ET de ce fonds multientreprises a été créé le 17 février 2025, spécifiquement pour Orange. En effet, même si le fonds lui-même existe depuis plusieurs années, le compartiment créé pour Orange est le seul pour lequel 100% des frais de gestion sont pris en charge par l’employeur : aucun frais n’est donc mis à la charge des personnels du Groupe dans la valeur de la part.
En revanche, il est trop tôt pour afficher une performance selon les échelles temporelles habituellement utilisées dans l’interface Amundi. En outre, l’AMF interdit de publier des performances sur un fonds ou un compartiment qui n’a pas au minimum un an d’existence.
Cependant, vous pouvez disposer de plusieurs repères en consultant les fiches d’information mises à disposition sur le site HSBC, auxquelles vous pouvez aussi accéder en cliquant sur le nom du fonds dans votre espace Amundi :
Sur la page de la part ET, vous trouverez un graphique d’évolution de la performance depuis le début de l’année dans l’onglet « prix et frais ».
Vous pouvez également consulter les performances passées des autres types de parts de ce fonds, composées des mêmes actifs, en utilisant le petit menu déroulant en dessous du nom du fonds, qui vous permettra de voir les graphiques, les tableaux récapitulatifs de performance et la comparaison de la performance du fonds par rapport à son indice de référence, le MSCI World, dans l’onglet « performance ».
Vous disposez également d’une performance simulée en page 7 de la « Présentation des dispositifs d’épargne salariale d’Orange » disponible dans anoo.
Pour rappel, ce fonds a un indicateur de risque de 4 / 7 : c’est donc un fonds dynamique, avec une forte espérance de gain, mais aussi un niveau de risque élevé. Celles et ceux qui suivent l’actualité boursière ont pu constater que la bourse États-unienne a été chahutée ces dernières semaines. C’est potentiellement l’occasion d’entrer dans ce fonds sur un point bas, en investissant peu à la fois et en surveillant l’évolution, pour profiter de hausses futures. L’horizon d’investissement recommandé est de 5 ans.
Livret d’épargne salariale 2025
Vous pouvez retrouver des informations sur les différents fonds proposés dans le PEG et le PERCOL d’Orange, la lecture des graphiques performances / risques, et des infos sur le label ISR, dans le livret d’épargne salariale, dont l’édition 2025 vient de paraitre. Vous pouvez le retrouver sur anoo, ou directement depuis la page d’accueil de votre espace personnel Amundi.
Les filiales de l’UES OBS sont soumises à des modalités différentes de la maison mère Orange SA en ce qui concerne l’épargne salariale.
Participation
L’accord de participation est un accord Groupe Orange. Les montants et les périodes de choix sont identiques à ceux de la maison mère, mais seul le versement dans le fonds Orange Actions du PEG permet de bénéficier de l’abondement employeur.
Intéressement
L’accord est spécifique aux filiales OBS. Un nouvel accord triennal a été signé en 2024 (pour la période 2024-2026), et le niveau d’intéressement individuel sera connu début avril pour versement en mai, en cash ou dans votre plan d’épargne PEG ou PERCOL, selon le choix que vous aurez formulé. Si vous le versez en tout ou partie dans le fonds Orange Actions du PEG, vous pourrez bénéficier d’un abondement de l’employeur.
Abondement employeur pour versement dans le PEG Orange Actions
L’abondement pour versement dans le PEG est négocié en même temps que la NAO salaires, qui se déroule en 2 étapes : une première au niveau de l’UES, puis une négociation par filiale.
La négociation 2025 n’ayant pas débouché sur un accord, c’est une décision unilatérale de l’employeur qui s’appliquera, avec un abondement maximal de 500 € pour 500 € versés.
Il s’applique pour le versement de l’intéressement, de la participation et les versements volontaires dans le fonds Orange Actions du PEG.
Tranches
Versement maxi
Taux d’abondement
Abondement maxi
1 à 300 €
300 €
110%
330 €
301 à 500 €
200 €
85%
170 €
Maximum
500 €
100%
500 €
Bon à savoir : l’abondement est valable toute l’année. Par exemple, si vous n’avez pas versé votre participation ou votre intéressement dans le PEG Orange Actions, vous pourrez ultérieurement bénéficier de l’abondement pour un versement volontaire dans ce fonds.
PERCOL : pas d’abondement de vos versements
Si depuis avril 2024 les filiales OBS peuvent enfin bénéficier du PERCOL, aucun abondement n’est actuellement prévu pour les versements réalisés dans ce dispositif, quelle qu’en soit la source. L’accord permet en revanche de verser dans le PERCOL jusqu’à 10 jours de CET (Compte Épargne Temps) par an, valorisé selon le taux journalier brut au moment du dépôt (article 8 de l’accord CET). Ces jours bénéficient d’une exemption complète d’imposition.
Fiscalité
La participation et l’intéressement sont assujettis à l’impôt sur le revenu (IR) lorsqu’ils sont perçus en cash.
S’ils sont versés dans le PEG ou le PERCOL, ils bénéficient, comme les abondements de l’employeur, d’une exonération de l’IR. Les versements sont uniquement assujettis à la CSG de 9,20% + CRDS de 0,50%, déduits automatiquement lors de vos versements. En sortie, seules les plus-values sont assujetties au taux global de 17,2% (CSG + CRDS + prélèvement de solidarité), là aussi automatiquement déduits du remboursement des sommes qui sera effectué par Amundi.
Retrouvez les 7 propositions que porteront Thierry Chatelier et Mireille Garcia, candidats au poste d’administrateur représentant les personnels actionnaires d’Orange au Conseil d’administration de l’entreprise.
Si vous avez lu notre Lettre de l’Epargne et de l’Actionnariat salariés « 16 ans d’actions en faveur de l’actionnariat salariés« , vous savez que l’ADEAS et la CFE-CGC Orange œuvrent pour un actionnariat salariés puissant, qui associe vraiment les personnels du Groupe à son développement.
« Recentrage sur son métier d’origine, économies budgétaires, augmentation du cash-flow » pour permettre la « hausse des dividendes… ». Est-ce là le seul projet industriel de notre Direction ?
Le cycle des innovations technologiques sur les infrastructures télécoms fixes et mobiles arrive à son terme en Europe, où il faut trouver des relais de croissance.
Les services financiers démontrent leur potentiel de croissance en Afrique, où Orange Money bat des records (+28% en 2023) après avoir surmonté ses difficultés concurrentielles… mais on a fermé Orange Bank en Europe !
Est-il raisonnable de laisser à d’autres acteurs l’initiative d’un écosystème sur l’IA quand ensemble, Orange Business et Orange Innovation disposent de centaines de spécialistes de la Data et de l’IA ?
Plus que jamais, nous devons inventer notre avenir !
Orange est un acteur clef de la souveraineté numérique, l’Etat doit devenir un actionnaire responsable !
Orange est une vitrine de la puissance technologique de la France. Au-delà de notre position d’opérateur majeur en Europe, la présence d’Orange Business (Services) dans 200 pays et territoires assure aux entreprises une couverture mondiale sans équivalent. Notre implantation en Afrique fait de nous l’un des premiers contributeurs au développement économique et numérique sur ce continent. Orange Cyberdéfense est l’un des leaders de la cybersécurité en Europe. Orange Marine pose et maintient le quart des câbles sous-marins à l’échelle mondiale… Pour autant, l’Etat français, notre premier actionnaire, fait montre d’une étonnante absence de vision pour Orange. Rachat direct par l’Etat d’Alcatel Submarine Networks, qui aurait pu être rapproché d’Orange Marine ; mise en concurrence entre différentes entreprises dont il est l’actionnaire de référence, comme La Poste en France ; choix de dirigeants sur des critères politiques et de proximité personnelle en écartant la primauté de la compétence, autant de sujets qui interrogent sur la capacité de l’Etat à être un actionnaire responsable…
Notre entreprise doit constituer des clusters technologiques forts pour déployer de manière responsable l’IA, les services liés à la Data, le Cloud, la 5G…, et relever le défi de la co-innovation.
Progrès social et environnement, même combat !
Prendre en compte les enjeux environnementaux est un devoir pour notre entreprise.
Premier investisseur dans les réseaux de télécommunications en France, en Europe et en Afrique, Orange contribue directement au développement économique de nombreux pays.
Alors que la part du numérique dans la consommation des ressources de notre planète ne cesse de croître, Orange doit non seulement limiter ses propres consommations, mais aussi proposer des solutions permettant de lutter efficacement contre le réchauffement climatique et la dégradation de notre environnement. Orange doit permettre à tous de bénéficier du numérique au travers de services pertinents et irréprochables, respectant l’environnement et la vie privée.
Notre entreprise est aussi un acteur incontournable d’aménagement des territoires incluant le maintien ou le développement de l’emploi qui doit rester au plus près de nos clients, même dans les zones moins peuplées. Orange est l’une des entreprises emblématiques du CAC 40. Elle doit donc être exemplaire en matière d’emploi interne et non délocalisé, de conditions de travail, et de partage équitable de la valeur produite entre ses personnels, ses clients et ses actionnaires.
Il appartient aux administrateurs d’Orange d’insuffler une dynamique et des objectifs ambitieux pour que notre entreprise développe et maintienne une position clef, lui donnant les moyens d’exprimer les valeurs que notre pays veut incarner sur la scène mondiale.
En tant que première richesse et deuxième actionnaire de l’entreprise, les personnels doivent avoir la capacité de faire entendre leur voix.
Consulter la profession de foi de nos candidats :
Venez échanger avec nos candidats
Si vous voulez échanger avec nos candidats, le président de la CFE-CGC Orange et le président de l’ADEAS, retrouvez le planning des HIS (heures d’information syndicale) sur le site de la CFE-CGC Orange (colonne de droite, prochains événements).
Ces réunions d’information et d’échange sont organisées sur vos sites et la plupart sont également relayées par Teams : tout le monde peut donc y participer. Au plaisir de vous y retrouver !
La grisaille hivernale, économique et géopolitique ne laisse pas les Français de marbre. Ils s’inquiètent du financement du système de retraite. En réponse, par précaution, ils épargnent de plus en plus. Cette épargne se porte sur les livrets et les assurances-vie. L’investissement socialement responsable (ISR) manque de notoriété, alors que les cryptoactifs gagnent en popularité.
L’article et les documents sont en accès libre, et nous ne pouvons qu’en conseiller la lecture, notamment pour celles et ceux d’entre nous, à l’ADEAS et à la CFE-CGC Orange, qui œuvrons pour une épargne salariale qui réponde au mieux aux attentes des personnels d’Orange.
Pour notre part, nous en retenons les points clefs suivants :
le souhait pour 40% des Français d’épargner davantage, dans un contexte d’inquiétude économique, climatique et géopolitique ;
des Français prêt à cotiser + pour la retraite par répartition, mais aussi pour investir dans de l’épargne-retraite par capitalisation ;
la croissance d’une préférence pour des placements sûrs même s’ils sont moins rémunérateurs ;
la nécessité de mieux expliquer les labels liés à l’investissement socialement responsable, souvent perçus comme du « greenwashing ».
Cela alimentera nos réflexions sur les actions à mener en faveur de l’épargne salariale au sein du Groupe Orange.
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Commentaires fermés sur Intéressement supplémentaire au titre des résultats 2024 : le Conseil d’administration récidive dans son refus
Il semble que le Président du Conseil d’administration d’Orange a toujours une bonne raison pour nous dire non…
Cette année, c’est parce que l’intéressement versé aux personnels de la maison mère s’améliorent, grâce aux modalités de calcul plus favorables aux personnels que la CFE-CGC Orange a pu négocier, dont nous reparlerons dans un prochain article.
« Point n’est besoin d’espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer » dit une maxime attribuée à Guillaume d’Orange. La CFE-CGC Orange et l’ADEAS continueront donc, par tous les moyens, de revendiquer et de négocier pour défendre une meilleure rétribution de vos efforts.
Nous avons pris connaissance de votre courrier du 23 janvier 2025 et comprenons parfaitement votre démarche de transparence vis-à-vis des salariés d’Orange. Soyez assurés de notre engagement auprès de vous afin de vous permettre de disposer de l’ensemble des informations nécessaires à la bonne information des salariés.
Votre courrier porte sur la présence directe ou indirecte (à travers des OPCVM) de titres des sociétés REPSOL ET ELBIT SYSTEMS dans les fonds dédiés EVOLUTIS, OBLIGATIONS EUROS MONDE et ACTIONS EUROS MONDE. Il porte également sur les « catégories d’entreprises figurant dans la politique d’exclusion d’Amundi ».
Afin de vous répondre de façon précise sur ces sujets, il est important de rappeler qu’Amundi a développé sa propre méthodologie de notation ESG, permettant une approche indépendante et cohérente de l’investissement responsable. La notation ESG qui en résulte vise à mesurer la performance ESG d’un émetteur (une entreprise), c’est-à-dire sa capacité à anticiper et à gérer les risques et opportunités de durabilité inhérents à son secteur et à sa situation individuelle. Elle évalue également la capacité de la direction de l’entreprise à gérer l’impact potentiel négatif de ses activités sur les facteurs de durabilité.
Amundi fonde son analyse ESG sur une approche dite « best-in-class ». Ainsi, chaque émetteur est évalué au travers d’un score ESG quantitatif échelonné autour de la moyenne de son secteur, permettant de distinguer les meilleures pratiques des moins bonnes au niveau du secteur. L’évaluation ESG d’Amundi repose sur la combinaison des données extra-financières provenant des fournisseurs tiers et des analyses qualitatives réalisées par nos analystes ESG sur les secteurs et les thèmes de durabilité associés. Le score quantitatif est traduit sur une échelle alphabétique de sept niveaux, allant de A (pour les meilleures pratiques) à G (pour les moins bonnes). Dans le cadre de l’application des Normes Minimales et de la Politique d’Exclusion d’Amundi, les sociétés notées G sont exclues de l’univers d’investissement.
Or l’émetteur ELBIT SYSMTEMS est noté « G » par Amundi, il est donc exclu de notre univers d’investissement dans le cadre des gestions actives et passives ESG (ETF), en vertu de notre politique investissement responsable. En effet, cette entreprise est considérée comme ne respectant pas les principes 1 et 2 du Pacte Mondial des Nations Unies (Principe 1 : Promouvoir et respecter la protection du droit international relatif aux droits de l’Homme ; Principe 2 : Veiller à ne pas se rendre complice de violations des droits de l’Homme).
Il n’y a donc aucune exposition[1] aux titres de l’entreprise ELBIT SYSTEMS dans les fonds EVOLUTIS et OBLIGATIONS EUROS MONDE. Pour ce qui est du fonds ACTIONS EUROS MONDE1, s’agissant d’un fonds de fonds en architecture ouverte, il détient un ETF de la société de gestion Vanguard qui réplique l’indice MSCI World. Or, l’entreprise ELBIT SYSTEMS figure dans cet indice donc mécaniquement, votre FCPE est exposé à l’entreprise ELBIT SYSTEMS. Il s’agit d’une exposition dite résiduelle, à hauteur de 0,001% ce qui représente un montant inférieur à 7 000€ (sur un encours de 536,9M€).
Pour rappel, les ETF non ESG (les gestions dites passives non ESG) ont le devoir fiduciaire et l’obligation réglementaire de répliquer le plus fidèlement possible un indice. Par conséquent, le gestionnaire de portefeuille doit respecter l’objectif contractuel de délivrer une exposition passive conforme à l’indice répliqué. Cela signifie que pour les indices non ESG, le gestionnaire de portefeuille peut être amené à investir et/ou à rester investi dans des titres compris dans l’indice, même si l’émetteur est touché par un événement suscitant des controverses ou ayant un impact négatif sur l’environnement ou faisant l’objet d’une politique d’exclusion au sein des fonds gérés activement ou des ETF /indices ESG. Il est bien entendu possible d’arbitrer cet ETF vers un ETF dit ESG.
Contrairement à l’entreprise ELBIT SYSTEMS, l’entreprise REPSOL1 n’est pas exclue de l’univers de gestion d’Amundi.
A noter que notre politique d’exclusion traite des exclusions normatives liées aux conventions internationales, de nos politiques sectorielles (charbon thermique, hydrocarbures non conventionnels, tabac, armement nucléaire), de notre engagement sur les Droits Humains et sur la Biodiversité & les services écosystémiques en plus de l’exclusion des émetteurs notés « G ». Dans le domaine des énergies fossiles hors charbon, la politique d’exclusion d’Amundi est claire et centrée sur les hydrocarbures non conventionnels. Amundi exclut les entreprises dont l’activité liée à l’exploration et à la production d’hydrocarbures non conventionnels (couvrant le pétrole de schiste, le gaz de schiste et les sables bitumineux) représente plus de 30 % du chiffre d’affaires.
Il convient par ailleurs de rappeler la conviction d’Amundi qu’œuvrer pour une transition vers une économie durable, inclusive et bas carbone est une opportunité de croissance à long terme, pour les entreprises, les acteurs économiques de premier plan, et un risque pour les retardataires, et que cela concerne l’ensemble des secteurs de l’économie. Ainsi, l’outil principal que nous mettons en œuvre en soutien à cet objectif de transition est l’engagement, qui diffère du dialogue traditionnel avec une entreprise, plutôt que les exclusions sectorielles. Il vise à influencer les activités ou le comportement des entreprises afin d’améliorer leurs pratiques ESG ou leur impact sur des sujets clés de durabilité. Plus précisément, l’engagement implique d’avoir un programme et des objectifs spécifiques, axés sur des résultats concrets dans un délai précis. Amundi exerce son activité d’engagement avec les entreprises dans lesquelles elle investit, ou prévoit potentiellement d’investir, quel que soit le type de participations détenues. Les émetteurs faisant l’objet d’actions d’engagement sont principalement choisis en fonction de leur niveau d’exposition à un des 5 thèmes majeurs autour desquels Amundi développe des actions d’engagement : la transition vers une économie bas carbone ; la préservation du capital naturel ; le capital humain et la promotion des droits humains ; la protection sociale et protection des clients ; et les pratiques de gouvernance, qui doivent être solides et promouvoir le développement durable.
Ainsi, la présence de l’entreprise REPSOL dans notre univers d’investissement résulte d’analyses par rapport aux autres entreprises du même secteur, qui visent à identifier les acteurs dits « best-in-class ». Compte tenu de son secteur d’activité, Amundi a engagé avec l’entreprise REPSOL sur plusieurs sujets tels que la contribution à une économie bas-carbone ou encore la protection de la biodiversité et la lutte contre la déforestation, et entretient donc un dialogue actif sur ces sujets.
De ce fait, la société REPSOL1 est présente dans 2 de vos FCPE mais de façon très limitée avec :
dans le fonds OBLIGATIONS EUROS MONDE1 une exposition à hauteur de 82 000€ (soit une exposition de 0,01807% de votre FCPE à cette entreprise).
dans le fonds ACTIONS EUROS MONDE1 une exposition à hauteur de 27 000€ (soit une exposition de 0,00628% de votre FCPE à cette entreprise)
En revanche, aucune exposition à l’entreprise REPSOL dans votre FCPE EVOLUTIS1.
Pour finir, s’agissant de votre question relative à la possibilité d’identifier, pour les épargnants, la liste des actifs contenus dans les FCPE, il est à noter que l’inventaire des fonds est disponible dans l’espace sécurisé épargnant de notre site et/ou appli mobile épargne salariale et retraite (Connexion | ESR (amundi-ee.com)). Bien entendu, dans le cas de fonds de fonds c’est-à-dire investis dans d’autre fonds, seule une ligne indiquant le nom du fonds investi figure dans l’inventaire. Lorsque ces fonds sont des fonds gérés par le groupe Amundi, nous pouvons vous fournir sur demande leur inventaire. Lorsqu’il s’agit de fonds externes à notre groupe, précisément le cas des fonds gérés en architecture ouverte (ACTIONS EUROS MONDE et OBLIGATIONS EUROS MONDE), il faut adresser une demande directement aux sociétés de gestion concernées ou récupérer les inventaires dans les rapports annuels des fonds sur leur site. Ces informations sont par ailleurs partagées lors des Conseil de Surveillance de ces fonds, où elles font l’objet de discussion.
Nous espérons vous avoir apporté des réponses claires et détaillées à vos questions et nous nous tenons à votre entière disposition pour tout complément d’information.
En Bourse, Orange est une action relativement populaire chez les investisseurs particuliers. Au niveau mondial, Orange compte environ 650 000 actionnaires individuels (dont 90% de résidents français), représentant en cumul un peu plus de 9% du capital. En Europe, l’action est en bonne place au sein des portefeuilles des hauts patrimoines, relève le leader français de la téléphonie, interrogé par Capital. Et les salariés d’Orange ne sont pas en reste, avec 8% du capital détenu (alors qu’en moyenne, les salariés des sociétés cotées au CAC 40 ne détiennent que 3% du capital de leurs employeurs respectifs).
Beaucoup d’articles évoquent ces jours-ci la valeur Orange. Si en effet le niveau du dividende, reparti à la hausse, en fait une valeur de rendement, Investir notait ce week-end (dans un article qui ne semble pas accessible en ligne) qu’en comparaison de Deutsche Telekom, les perspectives d’Orange sont moins séduisantes, en raison notamment de l’absence de relai de croissance. Orange se concentre actuellement sur la réduction des coûts et des effectifs, exercice qui a ses limites, comme l’a montré récemment l’exemple de Boeing, et n’investit plus dans des activités de diversification ou de fidélisation de sa clientèle.
Seule consolation pour les personnels : la quasi-totalité de celles et ceux qui détiennent leurs actions Orange dans le PEG Orange Actions capitalisent le dividende au sein du fonds, ce qui mécaniquement augmente régulièrement la part du capital d’Orange détenu par les personnels actionnaires.
Nous reviendrons sur ces éléments lors de la publication des résultats 2024 et de la préparation de l’AG des actionnaires 2025.
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Commentaires fermés sur Intéressement supplémentaire au titre des résultats 2024 : la CFE-CGC Orange récidive dans ses demandes
Il n’en sera rien cette année, notre courrier ayant été adressé ce jour, avant le Comité d’audit qui examinera les comptes, et qui pourra donc choisir de délivrer un intéressement supplémentaire aux personnels.
Vous trouverez en pdf et ci-dessous le texte intégral de notre demande. Nous ne manquerons pas de vous informer de la réponse qui y sera donnée.
Le 13 février prochain, les résultats du Groupe seront officiellement annoncés. Ils vont définir la participation et l’intéressement versés aux personnels du Groupe en France.
D’ores et déjà, la communication interne, notamment lors des vœux dans les Directions opérationnelles, fait état d’objectifs atteints, voire dépassés, et la communication financière sur les résultats du T3 était de même nature : les personnels s’attendent donc à en partager les fruits.
Encore une année de partage de la valeur en baisse ?
Cependant, comme les années précédentes, malgré les communications enthousiastes et une politique de dividendes toujours plus généreuse, nous craignons que les salariés soient les grands oubliés du partage de la valeur.
En effet, en dépit d’annonces toujours positives aux marchés, force est de constater que l’enveloppe financière dédiée à l’intéressement et la participation s’amenuise d’année en année.
Depuis 2015, intéressement et participation n’ont cessé de diminuer, et poursuivront leur chute : ils sont indexés sur la masse salariale, qui diminue elle aussi régulièrement, de par la fonte des effectifs et des salaires d’embauche inférieurs à ceux des personnels qui quittent l’entreprise.
L’inflation n’est pas compensée par l’employeur, le personnel voit fondre son pouvoir d’achat
La rétribution est un élément clef, non seulement économique, mais aussi symbolique : elle donne la mesure de la considération qu’ont les dirigeants pour leurs équipes, et influence leur engagement au service des objectifs qui leur sont assignés.
Le plan stratégique « Lead the Future », exige toujours plus d’efforts de la part des équipes.
Le partage de la valeur, élément clé d’une politique sociale équilibrée, devrait être à la hauteur des efforts consentis par les personnels.
Un intéressement supplémentaire pour renforcer l’engagement des équipes
Nous demandons au Conseil d’administration de distribuer un intéressement supplémentaire à l’ensemble des personnels du Groupe en France, y compris dans les filiales, au titre des résultats 2024. Ce geste permettrait d’envoyer un signal fort de reconnaissance et de confiance à des équipes qui jouent un rôle déterminant dans les succès de l’entreprise.
Un tel versement présente plusieurs avantages pour l’entreprise et ses collaborateurs :
Il est moins coûteux qu’une augmentation salariale (Les sommes attribuées en application de l’accord d’intéressement sont exclues de l’assiette des cotisations de Sécurité sociale (parts patronales et salariales)
Il offre aux salariés une flexibilité : épargne dans le cadre du PEG ou du PER COL, ou versement direct en espèces.
C’est un mécanisme connu et éprouvé qui ne génère pas de complexité supplémentaire.
Il concerne tous les personnels, sans distinction entre cadres et non-cadres, permettant ainsi de renforcer l’équité et la cohésion.
L’intéressement supplémentaire peut être distribué selon des règles différentes de l’intéressement. Nous préconisons une distribution uniforme, indexée uniquement sur le temps travaillé dans l’entreprise pendant l’exercice considéré, afin d’apparaître clairement comme une gratification des efforts faits par les personnels en activité pour parvenir aux résultats attendus, dont l’atteinte était indispensable pour ne pas perdre la confiance des investisseurs.
Un signal fort pour préserver la confiance et l’engagement
Alors que le Groupe prévoit une nouvelle augmentation du dividende pour ses actionnaires, il est essentiel d’envoyer un signal positif et concret aux équipes. La confiance et l’engagement des personnels sont indispensables à la réussite collective. Un intéressement supplémentaire serait une reconnaissance tangible de leur contribution essentielle et un investissement dans leur motivation.
Restant à votre disposition, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, Mesdames les administratrices, Messieurs les administrateurs, l’expression de nos salutations distinguées.