PEG : ouverture d’une période d’arbitrage du 4 au 17 mai 2015

par Hélène Marcy le 04/05/2015

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Calendrier des périodes d’arbitrage pour 2015

  • 23 février au 8 mars 2015
  • 4 au 17 mai 2015
  • 7 au 20 septembre 2015

L’arbitrage est possible entre les fonds suivants :

  • Orange Actions (parts C ou D)
  • Dynamis solidaire
  • Evolutis
  • Equilibris
  • Solocal Actions (ex Pages jaunes Actions)
    arbitrage uniquement en sortie

A quoi sert l’arbitrage ?

Il vous permet de déplacer vos avoirs à l’intérieur du PEG : chaque fonds est composé de différents types de titres, correspondant à un niveau de risque théorique différent. Vous avez le choix des fonds dans lesquels vous souhaitez placer vos avoirs, en fonction du niveau de risque que vous souhaitez assumer, et vous pouvez modifier ce choix au fil du temps,  uniquement pendant les périodes d’arbitrage.

A savoir :

L’arbitrage ne constitue pas une sortie anticipée du PEG. Les avoirs arbitrés conservent les mêmes échéances de disponibilité.

En pratique

L’opération est à réaliser via votre espace personnel sur Amundi, dans la rubrique « Vos opérations ». L’application ne vous permet de saisir que les opérations autorisées par la réglementation : si vous ne voyez pas apparaître certains de vos avoirs dans la liste des supports proposés pour saisir une demande, c’est que les avoirs en question ne sont pas éligibles à cette opération.

Nous vous conseillons de lire attentivement la notice d’information disponible sur le site Amundi (voir le pavé « vos messages » en haut à droite de votre écran une fois que vous êtes connecté à votre compte), qui vous donne tous les détails des opérations d’arbitrage.

Combien ça coûte ?

L’arbitrage est gratuit, il est pris en charge par l’entreprise, sauf pour le FCPE  Solocal Actions, où les frais de 0,20% sont à la charge des porteurs (commission de rachat à la sortie).

==> voir le Guide tarifaire général. sur le site d’Amundi

Fiscalité

Vous n’avez rien à déclarer au moment de l’arbitrage ou du transfert, car ce n’est pas une cession au sens fiscal du terme.

Les plus ou moins-values réalisées dans le support source sont reportées sur le support vers lesquelles les sommes sont arbitrées. Les prélèvements sociaux (calculés sur la somme des plus ou moins-values) sont donc prélevés automatiquement au moment du remboursement des fonds

==>  retrouvez toute la fiscalité de l’épargne salariale sur le site d’Amundi

Autres opérations possibles à tout moment,  via le site Amundi :

  • Fonds Orange Actions  – effectuer un arbitrage entre les parts C (dites de Capitalisation = les dividendes sont réinvestis en part du fonds) et parts D (dites de Distribution = les dividendes sont versés en numéraire) du fonds Orange Actions,
  • Transferts  – transférer vos fonds du PEG vers le PERCO (Libre, Piloté ou Intégral),
  • PERCO – effectuer un arbitrage entre les différents fonds au sein du PERCO Libre

Pour rappel, l’ADEAS ne peut pas vous communiquer vos codes d’accès à Amundi. Si vous les avez égarés, il vous faut contacter la banque pour les récupérer.

Et si vous souhaitez recevoir une alerte par mail à chaque période d’arbitrage, rien de plus simple : abonnez-vous gratuitement aux publications de l’épargne et de l’actionnariat salariés.

Gestionnaire de fonds : quelle est leur vraie valeur ajoutée ?

par Hélène Marcy le 04/05/2015

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Gestionnaire de fonds : quelle est leur vraie valeur ajoutée ? from Xerfi Canal TV on Vimeo.

Au delà de la seule épargne salariale, gérée par des gestionnaires de fonds, cette vidéo fait le point sur le marché des produits d’épargne et le rôle des gestionnaires de fonds.

En tant qu’actionnaires salariés, rappelons que si les fonds de pension restituent davantage aux épargnants, c’est malheureusement au détriment des emplois et des stratégies industrielles de long terme qui préservent la pérennité des entreprises. Entre performance financière immédiate au profit de quelques uns et efficacité économique globale à moyen terme au bénéfice de tous, il est donc toujours important de s’interroger sur la démarche des gestionnaires de fonds avant de choisir ses placements.

Pourquoi les stars du CAC 40 vont augmenter les rachats d’actions en 2015

par Hélène Marcy le 21/04/2015

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Les grands groupes devraient mieux rémunérer leurs actionnaires…
…à défaut de lancer de grands projets d’investissement.
C’est reparti. Les rachats d’actions ont repris en France. La semaine dernière, Airbus a annoncé qu’il allait demander à ses actionnaires d’approuver le principe d’un nouveau programme exceptionnel de même ampleur que celui déjà en cours. Soit jusqu’à 10 % de ses propres actions, ce qui représenterait environ 5 milliards d’euros sur la base de la capitalisation actuelle. Une somme gigantesque au regard des montants de rachats comptabilisés chaque année. Pour l’ensemble de 2014, c’était 10 milliards d’euros pour les groupes du CAC 40. Et, depuis le début de l’année, les ténors de la cote ont déjà racheté 2,5 milliards d’euros de leurs propres titres.

Environnement porteur

Bon nombre de spécialistes s’attendent, donc, à une hausse du phénomène cette année. L’environnement est, en effet, porteur. « Toutes les conditions sont réunies : les profits ont bondi, incitant à rémunérer davantage ses actionnaires. Compte tenu des taux bas, les entreprises ont la capacité de se financer facilement et elles n’ont aucun intérêt à conserver un important trésor de guerre », explique Cédric Richard, chez Natixis.

Lorsqu’une entreprise dispose de pléthore de cash, elle peut soit le garder, soit faire des investissements ou des acquisitions, ou encore récompenser ses actionnaires via des dividendes et des rachats d’actions. « Or, comme la conjoncture ne s’est pas significativement améliorée dans notre pays, et que les investissements sont largement couverts par l’autofinancement pour les groupes cotés, elles préfèrent privilégier cette troisième voie. Cette redistribution permet aux actionnaires d’utiliser cette manne en faveur d’autres entreprises qui procèdent, elles, à des augmentations de capital », explique Pascal Quiry, professeur à HEC.

Lire l’article complet dans Les Echos

L’attitude des grands groupes et la manière d’analyser le contexte démontrent, une fois de plus, que la cupidité l’emporte largement sur la stratégie industrielle, l’esprit d’entreprise… sans parler même d’esprit citoyen ! Alors que ces grands groupes auraient les moyens d’investir pour déployer de nouvelles activités, créer des emplois, innover, bref, préparer activement le retour à la croissance, ils préfèrent dérouler le tapis rouge aux actionnaires… qui, contrairement à ce que dit l’article, ne contribuent pas forcément au développement d’autres entreprises, mais sert trop souvent à spéculer à court terme.

Le plus choquant ? Dans les entreprises du CAC 40, celle qui procède au plus grand nombre de rachat d’actions, c’est Sanofi (voir le graphique sur le site des Echos), dont on connaît la politique de licenciements de masse et de fermeture de centres de recherche ces dernières années. Encore heureux, Orange ne figure pas dans ce graphique ! D’ailleurs, vos représentants dans les fonds du PEG votent contre les résolutions ouvrant cette possibilité à la Direction d’Orange : c’est du pur gaspillage financier, et un risque fort pour l’emploi !!

Une ORP suite à la cession de la BPI ?

par Hélène Marcy le 20/04/2015

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Depuis l’annonce d’une cession de titres Orange par BPI France fin septembre 2014, la CFE-CGC Orange et l’ADEAS demandent que, comme le prévoient les lois de privatisation des anciennes entreprises publiques, les personnels d’Orange bénéficient d’une offre d’actions réservées aux personnels (ORP), à hauteur de 10% de la cession réalisée par BPI France.

Notre demande du 1er octobre 2014 auprès du Ministère de l’Economie étant restée sans réponse, nous avons écrit directement à la BPI le 13 mars dernier pour la mettre en demeure d’organiser l’offre aux personnels dans les plus brefs délais.

Surprise, c’est le Ministre qui vient de nous répondre :

–       qu’aucune disposition ne justifie une ORP dans le contexte de cette cession de la BPI ;

–       que le Ministère et la Direction d’Orange sont très attachés à l’actionnariat salarié, et qu’une ORP sera organisée mi-2016 pour au moins 0,21% du capital.

La CFE-CGC compte réagir pour faire respecter la loi et les souhaits du personnel, qui, au travers de notre récente enquête, ont plébiscité une ORP dès 2015. A suivre…

Télécharger :

A lire dans la prochaine Lettre de l’Epargne et de l’Actionnariat Salariés :

  • les résultats de notre enquête ORP.

Pour la recevoir par mail dès sa parution, vous pouvez vous abonner gratuitement.

Amélioration des abondements pour versements dans le Perco et le PEG

par Hélène Marcy le 16/04/2015

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Comme nous vous l’avons annoncé le mois dernier dans la Lettre de l’Epargne et de l’Actionnariat salariés, l’abondement de vos versements dans le PEG et le Perco évolue, suite aux demandes de la CFE-CGC.

Depuis 2014, la CFE-CGC demande que l’abondement puisse être cumulé sur les placements choisis par chacun, sur la base de tranches de placement identiques, quelle que soit la source des fonds et leur destination : c’est plus simple, plus équitable, et laisse à chacun le choix de ses placements.  (cf. notre lettre de l’épargne de mai 2014).

La Direction ne nous a pas suivis jusque-là, mais elle a tout de même amélioré et rééquilibré l’abondement : en 2015, il est identique, que les fonds soient versés dans le Perco ou dans le fonds Orange Actions. Mais pour bénéficier de l’abondement maximum (1 000 euros d’abondement pour 1 000 euros versés), il faut verser 500 euros dans les deux supports de placement.

Montant des abondements pour 2015

abondements 2015 % Max
placement PERCO  et  PEG Orange Actions
0 à 200 € 150% 300 €
201 à 400 € 75% 150 €
401 à 500 € 50%  50 €
 abondement  maxi par support de placement 500 €

Ces abondements s’appliquent pour l’alimentation :

  • du Perco par l’intéressement, la participation, et les versements volontaires, à Orange SA et dans les filiales adhérentes à l’accord Perco (voir liste en annexe de l’avenant 2014 – malheureusement toujours sans NRS)
  • du PEG Orange Actions par l’intéressement et les versements volontaires, à Orange SA. En filiale, il est nécessaire de vous rapprocher de votre Direction pour vérifier si vous bénéficiez du même avantage.

Pour rappel, l’abondement 2014 était de 960 euros maximum pour 1 430 euros versés, selon la répartition suivante :

abondements 2014 % Max
placement PERCO
0 à 150 € 200% 300 €
151 à 350 € 100% 200 €
351 à 650 € 50% 150 €
abondement maxi 650 €
placement PEG Orange Actions
0 à 460 € 50% 230 €
461 à 780 € 25% 80 €
abondement maxi 310 €

Toujours trop tard
par rapport au calendrier de l’intéressement et de la participation !

Tous les ans, nous réclamons une négociation plus précoce de l’accord Perco qui définit le montant des abondements, pour permettre à tous les personnels de connaître précisément ce dont ils peuvent bénéficier avant de devoir choisir comment placer leur participation et leur intéressement.

Ceux qui lisent notre Lettre de l’Epargne et de l’Actionnariat salariés (vous pouvez vous abonner gratuitement ici) ont pu anticiper, mais nombreux sont les collègues qui, en toute logique, se sont fiés aux montants obsolètes indiqués dans les mails et l’application d’Amundi !

Il ne vous reste plus qu’à pratiquer une petite gymnastique intellectuelle pour comprendre ce qui arrivera à vos placements et abondements cette année…

En pratique

Les abondements 2015 ont un effet rétroactif depuis le 1er janvier 2015

Si vous avez déjà effectué vos placements ou des versements libres, l’application Okapi-Amundi vous a délivré un calcul d’abondement basé sur les anciens montants. Ils seront réajustés sur la base des nouveaux abondements, et les compléments éventuels investis selon le calendrier suivant :

  • Perco libre et piloté : le 20 mai 2015
  • Perco intégral : le 21 mai 2015
  • PEG Orange Actions (parts C ou D) : le 20 mai 2015.

Pour les personnels d’Orange SA :
vous pouvez placer votre intéressement jusqu’au 21 avril 2015,
conformément au mail que vous avez dû recevoir d’Amundi.
A défaut, il vous sera versé avec la paie de mai 2015 et inclus dans vos revenus imposables de l’année.

Si vous avez déjà placé votre intéressement,
vous pouvez modifier vos choix jusqu’au 21 avril via Okapi-Amundi
afin de mieux prendre en compte le nouveau barème d’abondement.

Les montants d’abondement affichés par l’application Okapi-Amundi
ne seront pas actualisés d’ici le 21 avril
mais c’est bien le nouveau barème 2015 qui vous sera appliqué.

Quand les gourous de Wall Street prônent la modération des dividendes

par Hélène Marcy le 15/04/2015

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Après le patron de JPMorgan Chase, Jamie Dimon, c’est le dirigeant du fonds BlackRock, Larry Fink, qui stigmatise les cadeaux excessifs accordés aux actionnaires.

Coup sur coup, deux gourous de Wall Street mettent en garde leurs pairs contre des cadeaux excessifs faits aux actionnaires ainsi que les fluctuations de court terme des marchés.

Dans une lettre adressée mardi aux patrons de 500 grandes entreprises américaines, Larry Fink, le directeur général du fonds BlackRock, premier gestionnaire d’actifs au monde, reproche aux grandes entreprises d’être trop généreuses avec leurs actionnaires, alors qu’elles ont surtout profité de l’afflux de liquidités amené par les grandes banques centrales dans le but de soutenir l’économie.

Dans ce document publié sur le site du New York Times, Larry Fink dénonce les dérives d’une politique ultra-généreuse envers les actionnaires, à coup de rachat d’actions et d’augmentation des dividendes. Ces mesures destinées à rémunérer les investisseurs et qui contribuent à l’envolée des indices boursiers viennent, selon le patron de BlackStone, au détriment de la croissance à long terme.

[…]

Pour le responsable de BlackRock, qui gère plus de 4.000 milliards de dollars d’actifs, ce ne sont pas les nouvelles réglementations le danger, mais plutôt « les effets des phénomènes de court terme qui sont inquiétants, à la fois pour ceux qui cherchent à économiser en visant des objectifs de long terme comme la retraite et pour l’économie dans son ensemble ». Les mesures financières adoptées pour faire plaisir aux actionnaires, souvent sous la pression de fonds activistes, se font aux dépends de l’investissement dans « l’innovation, des salariés qualifiés ou des dépenses de capital essentielles pour nourrir une croissance à long terme », juge M. Fink.

Lire l’article complet dans Le Figaro

Il est insolite de lire sous la plume d’ardents défenseurs du capitalisme libéral… exactement ce que nous disons depuis plusieurs années sur la politique de dividende d’Orange, dont nous constatons « in vivo » les effets délétères sur l’emploi et la politique industrielle de l’entreprise.

La preuve sans doute que nos observations et nos demandes sont fondées, qu’elles sont de pur bon sens, et non l’expression d’une idéologie obtuse, dont les organisations syndicales notamment sont régulièrement accusées.

Dailymotion : Orange doit trouver des partenaires sur tous les continents

par Hélène Marcy le 01/04/2015

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Télécharger le communiqué en pdf : pdfCdP-CFE-CGC-Orange et ADEAS_Dailymotion_1avril2015.pdf

Dailymotion : Orange doit trouver des partenaires sur tous les continents pour contrer efficacement Youtube

Emmanuel Macron a indiqué ce matin qu’il s’opposait à des négociations exclusives avec l’acteur chinois PCCW pour la cession de 49% du capital de Dailymotion[1], pour lequel le Groupe Orange continue de chercher des partenaires, afin d’en assurer le développement. Le Ministère de l’Economie insiste sur la nécessité de trouver un partenaire européen, dans le cadre du développement d’une stratégie numérique européenne ambitieuse.

Orange doit rester maître du jeu

Pour la CFE-CGC et l’ADEAS, il importe avant tout qu’Orange reste majoritaire dans le capital de Dailymotion, afin de garder le leadership sur la stratégie de la plateforme vidéo qui actuellement dispose du meilleur potentiel pour lutter contre la position excessivement dominante de Youtube.

L’Europe, oui…

De toute évidence, le développement d’une stratégie européenne ambitieuse dans le numérique est une nécessité, si nous voulons « sortir par le haut » d’une situation complexe.

D’un côté, le nombre des opérateurs de télécommunications présents en Europe pousse vers une consolidation, peut-être nécessaire pour défendre notre marché d’éventuels prédateurs étrangers. Mais les consolidations ne sont pas sans danger, notamment en ce qui concerne le maintien de l’emploi et des compétences.

De l’autre, les acteurs sans réseau, les fameux « GAFA » (Google, Apple, Facebook et Amazon) occupent d’ores et déjà des positions dominantes en Europe, sans y verser les contributions fiscales correspondant au CA qu’ils y réalisent, ni contribuer à l’investissement dans les réseaux à la hauteur du bénéfice qu’ils en retirent. Et pour le moment, l’Union européenne semble peiner à les faire « entrer dans le rang », pour que la concurrence soit loyale.

Des partenariats européens consistants pour développer des services susceptibles d’affronter ces acteurs seront donc évidemment les bienvenus.

… mais il importe de développer Dailymotion sur tous les continents

Mais pour développer efficacement Dailymotion, il importe surtout de la situer dans la stratégie globale du Groupe Orange, en prenant en compte toutes les synergies possibles avec les produits et services Orange partout où la marque est déjà implantée, comme de saisir les opportunités sur d’autres territoires.

Le choix d’un ou plusieurs partenaires pour donner les moyens nécessaires à Dailymotion doit donc prendre cette nécessité en compte : c’est bien l’insertion de la plateforme dans une stratégie industrielle construite, et une bonne intégration dans l’écosystème d’Orange qui permettra de faire croitre Dailymotion, et d’en faire un atout solide dans la stratégie « contenus » du Groupe. Rappelons que la présence de l’opérateur dans le domaine des contenus reste une des clefs pour éviter à l’opérateur de télécoms de devenir une simple « commodité », dont seule le tarif serait un élément discriminant.

 

Souhaitons donc que l’Etat français, l’Europe et la Direction d’Orange fassent converger leurs efforts pour permettre de trouver les partenaires pertinents pour le développement de Dailymotion, mais aussi pour faire émerger un vrai leadership européen, qui pour le moment peine à se mettre en place.

 


[1] http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/04/01/m-macron-veut-un-partenaire-europeen-pour-dailymotion_4607172_3234.html

http://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/0204271372426-dailymotion-emmanuel-macron-demande-a-orange-de-choisir-un-partenaire-europeen-1107476.php#

Chez Orange, le dividende permet de faire patienter les actionnaires

par Hélène Marcy le 23/03/2015

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Jusqu’à preuve du contraire, Orange (ORA.FR) reste avant tout une valeur de rendement.

Faute d’objectifs chiffrés de croissance et de rentabilité à l’horizon 2018, l’opérateur de télécoms s’est engagé à verser d’ici là un dividende annuel de 60 centimes d’euros a minima, lors de la présentation mardi de son nouveau plan stratégique à l’horizon 2020.

Ce dividende fait actuellement ressortir un rendement de 4%, proche de celui de l’ensemble de son secteur de référence selon Bank of America Merrill Lynch. Orange n’excluant pas un rehaussement de la rémunération de ses actionnaires s’il parvient à améliorer son excédent brut d’exploitation, les analystes visent d’ores et déjà un dividende de 65 centimes en 2018.

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Les journalistes de l’agence de presse Dow Jones News partagent nos analyses…
(mais la baisse des emplois ne semble pas les inquiéter, alors que nous, si !!)