PEG : ouverture d’une période d’arbitrage du 7 au 20 septembre 2015

par Hélène Marcy le 02/09/2015

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Vous avez des parts dans le PEG (Plan d’épargne Groupe) ?

Si vous souhaitez en modifier la répartition, vous pourrez le faire pendant la dernière période d’arbitrage de l’année, du 7 au 20 septembre 2015.

L’arbitrage est possible entre les fonds suivants :

  • Orange Actions (parts C ou D)
  • Dynamis solidaire
  • Evolutis
  • Equilibris
  • Solocal Actions (ex Pages jaunes Actions), arbitrage uniquement en sortie

A quoi sert l’arbitrage ?

Il vous permet de déplacer vos avoirs à l’intérieur du PEG : chaque fonds est composé de différents types de titres, correspondant à un niveau de risque théorique différent, et/ou à un profil d’épargne spécifique. Vous avez le choix des fonds dans lesquels vous souhaitez placer vos avoirs, et vous pouvez modifier ce choix au fil du temps,  uniquement pendant les périodes d’arbitrage.

A savoir :

L’arbitrage ne constitue pas une sortie anticipée du PEG. Les avoirs arbitrés conservent les mêmes échéances de disponibilité.

En pratique

L’opération est à réaliser via votre espace personnel sur Amundi, dans la rubrique « Vos opérations ». L’application ne vous permet de saisir que les opérations autorisées par la réglementation : si vous ne voyez pas apparaître certains de vos avoirs dans la liste des supports proposés pour saisir une demande, c’est que les avoirs en question ne sont pas éligibles à cette opération.

Nous vous conseillons de lire attentivement la notice d’information disponible sur le site Amundi (voir le pavé « vos informations » à droite de votre écran une fois que vous êtes connecté à votre compte), qui vous donne tous les détails des opérations d’arbitrage.

Combien ça coûte ?

L’arbitrage est gratuit, il est pris en charge par l’entreprise, sauf pour le FCPE Solocal Actions, où les frais de 0,20% sont à la charge des porteurs (commission de rachat à la sortie).

==> voir les conditions tarifaires dans le pavés « vos informations »
disponibles après connexion à votre compte sur le site d’Amundi

Fiscalité

Vous n’avez rien à déclarer au moment de l’arbitrage ou du transfert, car ce n’est pas une cession au sens fiscal du terme.

Les plus ou moins-values réalisées dans le support source sont reportées sur le support vers lesquelles les sommes sont arbitrées. Les prélèvements sociaux (calculés sur la somme des plus ou moins-values) sont prélevés automatiquement au moment du remboursement des fonds

==>  retrouvez toute la fiscalité de l’épargne salariale sur le site d’Amundi
(menu « Comprendre mon épargne salariale et retraite »)

Autres opérations possibles à tout moment, via le site Amundi

  • Fonds Orange Actions : effectuer un arbitrage entre les parts C (dites de Capitalisation = les dividendes sont réinvestis en part du fonds) et parts D (dites de Distribution = les dividendes sont versés en numéraire) du fonds Orange Actions,
  • Transferts : transférer vos fonds du PEG vers le PERCO (Libre, Piloté ou Intégral),
  • PERCO : effectuer un arbitrage entre les différents fonds au sein du PERCO Libre

Pour rappel, nous ne pouvons pas vous communiquer vos codes d’accès à Amundi. Si vous les avez égarés, il vous faut contacter la banque pour les récupérer.

Et si vous souhaitez recevoir une alerte par mail à chaque période d’arbitrage, rien de plus simple : abonnez-vous gratuitement aux publications de l’épargne et de l’actionnariat salariés.

Nouvelle cession de titres Orange par Bpifrance : la CFE-CGC et l’ADEAS réclament à nouveau l’offre réservée aux personnels

par Hélène Marcy le 03/08/2015

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Pour la deuxième fois en 10 mois, Bpifrance annonce avoir cédé une fraction de sa participation dans Orange, cette fois 2% du capital d’Orange pour environ 800 millions d’euros, soit 53 millions d’actions. (http://www.bpifrance.fr/Espace-Presse)

Cette opération succède à celle du 1er octobre 2014, représentant 1,90% du capital d’Orange, pour 584 millions d’euros, soit 50 328 822 actions (http://fr.reuters.com/article/idFRKCN0HP22T20140930).

Comme elles l’avaient déjà fait à l’annonce de la première cession, la CFE-CGC Orange et l’ADEAS (Association pour la Défense de l’Epargne et de l’Actionnariat Salariés) demandent que, comme le prévoient les lois de privatisation des anciennes entreprises publiques, les personnels d’Orange bénéficient d’une offre d’actions réservées aux personnels (ORP), à hauteur de 10% de la cession réalisée par BPI France.

En effet, le texte de la loi Macron, adopté par l’Assemblée Nationale le 10 juillet dernier (http://www.assemblee-nationale.fr/14/ta-pdf/2934-1-art_49-3.pdf) rétablit les droits des salariés, qui avaient été abrogés en catimini par une ordonnance parue le 20 août 2014.

Vous trouverez ci-joint le fac-similé du courrier adressé à Nicolas Dufourq, Directeur général de Bpifrance.

pdfCourrier de demande d’ORP à la BPI_-_CFE-CGC_et_ADEAS_31_juillet_2015.pdf

Salaires des patrons des entreprises dont l’État est actionnaire

par Hélène Marcy le 21/07/2015

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Bercy vient de publier les rémunérations des 64 patrons d’entreprises dans lesquelles l’Etat est actionnaire. Cela va de moins de 150.000 euros par an à plus de… 3 millions !

Quoi de commun entre le président du port de Dunkerque et celui d’Airbus Groupe? Les deux sont à la tête d’entreprises dont l’Etat est actionnaire, majoritaire ou non. Mais le premier a gagné l’an dernier 147.000 euros bruts quand le second a touché 3,1 millions ! Ces chiffres sont contenus dans le rapport 2014/2015 de l’Agence des participations de l’Etat qui vient d’être mis en ligne par Bercy.

Rémunération plafonnée

Globalement, les dirigeants du public n’arrivent pas à rivaliser avec ceux du privé. D’autant que la rémunération des patrons des groupes détenus majoritairement par l’Etat est plafonnée depuis l’arrivée de François Hollande à 450.000 euros par an, quelle que soit leur performance.

C’est le cas de Jean-Bernard Levy à EDF, Guillaume Pepy à la SNCF, Philippe Wahl à la Poste ou encore Augustin de Romanet à Aéroport de Paris.

Mais à côté, il y a ceux qui ont la chance d’être dans une entreprise dans laquelle l’Etat détient simplement une participation. Comme Orange (25,4 % du capital) où son PDG, Stéphane Richard, a touché l’an dernier 1,3 million dont 418.000 euros de part variable. Chez Air France-KLM, Alexandre de Juniac a perçu 645.000 euros dont 45.000 seulement de variable vu la situation du groupe.

Lire la suite sur le site de BFM Business

Gestionnaires de fonds : quelle est leur vraie valeur ajoutée ?

par Hélène Marcy le 21/07/2015

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En cette période estivale, Xerfi Canal propose un florilège de ses meilleures émissions de l’année. Parmi elles, cette vidéo permet de faire le point sur le rôle et l’efficacité des gestionnaires de fonds, au travers d’une étude européenne commentée par Didier Davydoff, de l’Observatoire de l’Épargne Européenne.

Une question qui intéresse tous les détenteurs d’un Plan d’épargne entreprise ou groupe, dont les fonds sont pilotés par des gestionnaires. Chez Orange, c’est Amundi qui gère les fonds de l’épargne salariale.

AG des actionnaires Orange 2015 : quelques images

par Hélène Marcy le 17/06/2015

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AG des Actionnaires d’Orange 2015 : la CFE-CGC et l’ADEAS mobilisées !

L’ADEAS et la CFE-CGC se sont, cette année encore, fortement mobilisées pour l’Assemblée Générale des actionnaires d’Orange, le 27 mai dernier. Vous pouvez retrouver sur le site de la CFE-CGC les déclarations de vos représentants sur le parvis du Palais des Congrès, et sur le blog de l’ADEAS une restitution des questions posées par nos organisations lors de cette AG 2015.

La Cour des comptes se préoccupe du niveau élevé des dividendes versés à l’Etat

par Hélène Marcy le 12/06/2015

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Il n’y a pas que nous qui le disons : le niveau des dividendes versés par les entreprises dont l’Etat est actionnaire, dont Orange, met en péril la pérennité de ces entreprises, qui n’ont plus les moyens d’investir…

Alors qu’elle vient de valider l’exécution du budget 2014 de l’Etat, la Cour des comptes s’inquiète du volume de dividendes perçu par l’Etat. Jugé trop important par la juridiction de la rue Cambon, le niveau de dividendes versés à l’Etat par les entreprises dont il est actionnaire mettrait en péril les intérêts à long terme de ces sociétés.

[…]

« Plusieurs entreprises ont versé des dividendes en 2014 alors que leurs résultats 2013 étaient négatifs », souligne la Cour des comptes, en donnant pour exemple les lourdes pertes annoncées par Engie (9,3 milliards d’euros) du fait d’importantes dépréciations d’actifs.

Plus généralement, elle remarque que neuf des douze plus grandes entreprises figurant dans le portefeuille de l’Agence des participations de l’Etat (APE) ont affiché l’an passé des taux de distribution de résultats à leurs actionnaires « plus élevés » que le taux médian des entreprises du CAC 40.

Lire l’article complet dans l’Usine Nouvelle

AG 2015 des actionnaires d’Orange : et après ?

par Hélène Marcy le 03/06/2015

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L’ADEAS et la CFE-CGC se sont, cette année encore, fortement mobilisés pour l’Assemblée Générale des actionnaires d’Orange, le 27 mai dernier.

Vous pouvez retrouver sur le site de la CFE-CGC les déclarations de vos représentants sur le parvis du Palais des Congrès.

Nous vous proposons aujourd’hui de revenir sur quelques temps fort de cette AG, dont vous pouvez retrouver des extraits vidéo sur le site orange.com.

Questions / réponses avec la salle

QuestionOraleADEAS

 

 

 

 

 

 

 

Patrice Brunet, Président de l’ADEAS et membre du Conseil de Surveillance de Cap’Orange, est revenu sur le développement de l’actionnariat salariés :

La CFE CGC, partenaire de l’ADEAS, est leader de la défense des salariés actionnaires dans notre entreprise :

  • Notre organisation représente, 50% des membres élus du conseil de surveillance du fonds CAP ORANGE
  • Elle a obtenu que la gouvernance de ce nouveau fonds appartienne aux porteurs de parts, les salariés actionnaires
  • elle est également à l’origine de l’activation de la loi Florange au bénéfice des salariés actionnaires dans les 2 fonds d’action « maison »qui pèseront ainsi entre 11 et 12% des droits de vote dès l’AG 2016

Nous souhaitons vous interroger sur les moyens envisagés pour développer l’actionnariat salarié au sein du capital du Groupe.

Si l’Etat tente de nous faire croire qu’il souhaite réaffirmer sa place dans nos entreprises, en réalité, le nouveau dispositif légal de doublement des droits de vote lui permet de céder ses participations sans perdre ses droits de vote, accentuant l’ouverture de leur capital aux grands fonds internationaux.

Après avoir vendu 2% du capital d’Orange en octobre dernier, la Banque Publique d’Investissement, organe d’Etat, devrait, d’après la presse spécialisée, en céder très prochainement près de 3%, ramenant la participation publique chez Orange à 22% du capital.

En même temps, l’Etat a discrètement abrogé les lois de privatisation de 1986 qui réservaient près de 10% des actifs publics cédés aux salariés. C’est ce dispositif qui a permis à l’actionnariat salarié français de devenir le premier d’Europe. La tension autour de la question du droit de vote double, avec une résistance organisée par des fonds financiers, témoigne de la nécessité d’avoir des actionnaires stables dans la durée et donc, du renforcement de l’actionnariat salarié.

La question de la CFE CGC et de l’ADEAS est la suivante :

Le nouveau plan stratégique essentiels 2020 affiche l’ambition que l’actionnariat salarié atteigne 10% du capital. Orange a provisionné, entre 40 et 50 millions d’euros par an pour les prochaines Offres réservées au personnel. Nous pensons que cela sera insuffisant pour atteindre l’objectif. En effet,  les départs massifs de personnels qui interviendront d’ici 2020 diminuent mécaniquement la part du capital détenue par les salariés. En 2016, après la nouvelle offre réservée au personnel, les salariés détiendront environ 0,1% de capital supplémentaire. C’est donc insuffisant.

Que compte faire l’entreprise pour augmenter significativement la part des salariés dans le capital ? Face aux cessions de l’Etat et de la BPI, quels dispositifs complémentaires l’entreprise est-elle prête à envisager, selon quel calendrier ?

Stéphane Richard a répondu :

  • A titre personnel, il considère l’actionnariat salariés comme un élément de force pour l’entreprise : traduit l’engagement des personnels, la reconnaissance de l’entreprise, permet d’aligner les intérêts des actionnaires et des salariés. Bref, on est toujours plus forts avec des actionnaires stables.
  • Aujourd’hui, les salariés détiennent un peu moins de 5% du capital. Atteindre 10% est ambitieux, c’est pourquoi il ne donne pas d’horizon temporel, mais cet objectif permet de fixer la tendance. A chaque fois que possible, l’entreprise mettra à disposition du personnel des enveloppes de titres. En attendant, le droit de vote double permettra aux actionnaires salariés de peser 10% des voix beaucoup plus rapidement.

Questions écrites

Comme chaque année, l’ADEAS s’est distinguée par le nombre de questions qu’elle a posées. Les réponses sont disponibles sur le site orange.com.

A noter :

Sur la mise en place d’une ORP suite à la cession de BPI France

La Direction, tout comme BPI France et le Ministère de l’Economie, considère que la cession  de BPI France en octobre dernier n’impose pas la mise en place d’une offre réservée aux personnels, l’ordonnance du 20 août 2014 ayant abrogé ces dispositions de la loi de privatisation des anciennes entreprises publiques, tandis que les nouveaux dispositifs prévus par la loi Macron ne sont pas encore en vigueur.

Cette interprétation de la loi est cependant problématique, et la CFE-CGC Orange, avec le soutien de l’ADEAS, s’attachera à faire dire le droit.

Sur la gouvernance du fonds Orange Actions

La Direction considère que la gouvernance de ce fonds est conforme aux règles légales en vigueur. Mais elle contrevient pourtant aux Directives européennes et aux recommandations de l’AMF.

La CFE-CGC Orange et l’ADEAS poursuivent leur combat pour une gouvernance qui garantisse la majorité des voix aux détenteurs des actions, c’est à dire les personnels actionnaires.

« Retrouver l’esprit industriel du capitalisme »: de la recherche d’actionnaires patients à celle d’une gouvernance partagée

par Hélène Marcy le 27/05/2015

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En ce jour d’Assemblée Générale des actionnaires d’Orange, où la question des droits de vote doubles sera débattue et votée, l’analyse proposée par le blog OFCE apporte un éclairage intéressant sur l’articulation entre l’engagement de long terme des actionnaires dans l’entreprise, les modalités de gouvernance de l’entreprise, et une stratégie orientée sur le long terme. On voit qu’il reste du chemin à parcourir, mais que la question d’associer toutes les parties prenantes dans la gouvernance de l’entreprise est de plus en plus souvent mise en avant dans les papiers universitaires.

Le gouvernement, fort de la loi visant à reconquérir l’économie réelle, dite loi Florange, qui institue la possibilité de votes doubles pour les actionnaires patients (conservant leurs actions au moins deux ans), vient de prendre deux décisions significatives en augmentant temporairement sa participation au capital de Renault et d’Air France afin d’éviter qu’en assemblée générale cette possibilité de votes doubles soit rejetée par la majorité qualifiée retenue dans la loi. L’objectif affiché par le Ministre de l’Economie dans une tribune du journal Le Monde est d’aider à « retrouver l’esprit industriel du capitalisme » en privilégiant les engagements à long terme de manière à promouvoir des investissements porteurs d’une croissance solide.

Lire l’article complet sur le blog OFCE

L’actionnariat salarié recule encore en Europe

par Hélène Marcy le 20/05/2015

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Vu dans Les Échos du 19 mai :

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Le nombre d’actionnaires salariés est en baisse en Europe depuis trois ans. Seul le Royaume-Uni se distingue, avec des mesures parfois particulières.
Il y a quelques semaines, la Fédération européenne de l’actionnariat salarié (Feas) indiquait que l’actionnariat salarié reculait en Europe, y compris en France. Une tendance lourde qui s’est produite en 2014 pour la troisième année d’affilée.

[…]
Pour la Feas, une des explications réside dans la fiscalité.

[…]
A côté de ça, la France est certes toujours première dans l’actionnariat salarié en Europe grâce notamment aux grandes vagues de privatisations, mais les décisions de ces dernières années ont été plutôt négatives, selon la Feas, avec notamment la hausse continue du forfait social depuis 2009 (passé graduellement de 2 % à 20 %). Même si la loi Macron va dans le bon sens pour les professionnels, elle ne serait pas suffisante.

Lire l’article dans Les Échos

Lire l’étude de la FEAS en texte intégral (article / pdf)